Entrepreneur, blogger, marketer, écrivain, les anglos-saxons disent que je suis un « slasher ». Je suis aussi un geek compulsif qui se soigne grâce à sa dose de Twitter et Youtube matin et soir.
Comment te sens-tu aujourd’hui ? Améliorer son sommeil naturel et son énergie est un processus d’apprentissage, et le succès exige souvent d’abord quelques essais et erreurs.
En parlant du processus d’apprentissage : je suis peut-être biaisé, mais je pense en avoir particulièrement de bons conseils pour toi aujourd’hui. Dans ce billet, je vais citer des techniques que j’ai apprises au cours des deux dernières semaines sur la dette de sommeil et son rythme circadien. Je vais transformer mes connaissances en biologie en conseils pratiques que tu puisses commencer à les utiliser immédiatement.
Entrepreneur, blogger, marketer, écrivain, les anglos-saxons disent que je suis un « slasher ». Je suis aussi un geek compulsif qui se soigne grâce à sa dose de Twitter et Youtube matin et soir.
Le jeudi 10 mai je m’étais fixé un nouveau challenge ; celui de ne pas manger pendant 36 heures d’affilées toutes les semaines. Cependant, je me suis autorisé toutes les boissons (hors shaker de protéine évidemment). Pour que l’expérience semble complète, j’ai voulu le faire pendant 4 semaines (donc 4 jeudis).
Je ne l’ai pas fait pour des raisons de régime ou perte de poids. J’ai lu à plusieurs reprises, un peu comme la méditation, que le jeûne hebdomadaire favoriserait la concentration, la productivité voire une sorte de purification de l’intérieur. Exactement comme pour la méditation, je préfère expérimenter par moi-même pour m’en faire un avis solide. Je vais te raconter mon ressenti sur chaque jour.
Challenge : Premier jour de jeûne
Jeudi 10 mai
C’est mon premier jour, je me lève il est 5h15, je n’ai pas manger depuis hier 20h. J’ai toujours faim le matin, et ce matin n’en déroge pas la règle… Mais je pense que le plus dur sera à midi.
14h30
J’ai eu très faim à midi, mais là depuis 30 minutes la sensation est passée. J’ai toujours faim mais moins. La sensation d’écœurement à pris le dessus sur la faim. Je pense que mon rythme circadien me dit « passé les 14 heures tu ne manges pas alors je considère que tu as déjà mangé ». J’ai bu deux cafés ce matin avec un sucre et pratiquement un litre d’eau en cumulé. C’est étonnant mais je n’arrive pas à savoir si je vais tenir jusqu’à ce soir ou demain tant c’est difficile. D’ailleurs, seulement quelques heures sans manger et je ne fais que penser aux personnes dans le besoin qui contrairement à moi, n’ont pas choisi de ne pas manger.
17h30
Pour ceux qui ne me connaisse pas, je mange toujours un goûter à 16h30 voire 17h30. A 16h nous étions au parc et ma fiancée à manger une crêpe au Nutella autant dire que ça été extrêmement difficile.
Mais j’ai tenu le coup. En revanche, ma sensation de faim s’est transformée en sensation d’écœurement. Une sensation d’envie de vomir mélangée à la sensation de faim. J’ai la gorge sèche, je sens que mon corps brûle de l’eau. Je bois beaucoup d’eau, beaucoup plus que d’habitude. Nous sommes une semaine avant le ramadan et les musulmans n’ont pas le droit de boire, ce qui doit être vraiment très difficile…
19h30
Je suis à bout, j’en ai marre de boire de l’eau. Je suis assis au sol dans la cuisine. Je me sens faible, et deux solutions s’ouvrent à moi. Soit je dors maintenant et je pense peut être réussir mon défi, soit j’attends encore 30 minutes pour manger et j’aurais tenu 24h00. Pour un premier jeûne ce n’est peut-être pas si mal, et puis l’odeur de la quiche dans le four est insupportable.
20h, une explosion de saveurs !
C’est bon je craque, je prends une bouchée, la sensation est incroyable. Je ne pensais pas visualiser aussi bien ce qui se passe sur ma langue ! Lorsque je mâche ma salade, je ressens l’eau qui sort par la pression de mes dents, c’est jouissif ! Mon assiette terminée, l’effet « sensationnel » a déjà disparu.
Challenge : Deuxième jour de jeûne
Jeudi 17 mai
Hier j’ai mangé mon dessert à 20h comme la semaine dernière. Ce matin je suis motivé et décidé à réussir mon objectif.
14h
Comme la semaine dernière j’ai trop faim et j’ai soif. Je sens que mon corps ne tape pas dans les réserves, il recherche de l’eau ! En tout cas pour ceux qui veulent maigrir en ne mangeant pas c’est faux. Ce matin j’ai bu deux verres de jus de fruit en pensant que le sucre contenu me fera tenir plus longtemps. Mais j’ai davantage soif, comme si j’avais fait chauffer un brasier qui demandait encore plus de ressource maintenant ! Je vais m’en tenir à l’eau.
17h
C’est l’heure du supplice pour moi, c’est extrêmement difficile de résister aux tentations. Depuis ce matin je pense aux personnes qui n’ont rien à manger. Là je parle de « tentation » alors que j’ai fait le choix de mon plein gré de ne pas manger. Je ne devrais donc pas parler de « tentation » en tant que tel. Mais d’un côté j’ai accès à une quantité incroyable de saveur, de mets, de tout ce que je veux. Qu’est-ce qui est le plus dur ? D’avoir le choix et de ne rien prendre, ou de ne pas avoir le choix du tout ?
20h
Ma fiancée travaille et finit tard ce soir. J’ai préparé à manger et j’ai la même sensation d’envie de vomir et faim en même temps. Elle va rentrer à 22h, je me sens de plus en plus faible. Idem que la semaine dernière, je dois aller me coucher maintenant et je réussirai mon défi. Socialement je dois l’attendre.
22h
Le repas est aussi un moment social, je ne veux pas perdre ni ma santé ni mes rapports aux autres. Ce sont pour ces raisons que j’ai tenu 26 heures pour cette deuxième expérience.
Challenge : Troisième semaine, troisième jour de jeûne
Aujourd’hui ça va être tout aussi compliqué que les autres jours. J’assiste toute la journée à un événement professionnel.
Pour résumer, le midi j’ai mangé seulement une verrine, ce qui m’a calé une dent. Certes j’ai triché mais je n’ai pas mangé un vrai repas non plus. L’heure du goûté a été très difficile mais j’ai tenu et le soir j’ai mangé à 20 heures, pour faire le tour du cadran comme les autres semaines.
La nourriture est vitale et sociale. Comme nous sommes en période de Ramadan, je me rends compte de la difficulté. Je ne jeûne pas tous les jours. Seulement un jour et mon abstention est plus longue, en revanche j’ai le droit de boire et ça c’est déjà pas mal !
Néanmoins nous partageons un point commun. Je ne tient pas le soir car je mange avec ma fiancée. Et il est vrai que les musulmans se réunissent pour manger. Je pense que se retrouver pour manger est dans l’ADN des Hommes.
Il est plus facile de jeûner seul et extrêmement difficile de ne pas manger devant des personnes qui mangent. Et réciproquement, lorsque nous sommes plusieurs à une table, nous proposons volontiers et naturellement de partager à une personne qui ne mange pas.
Quatrième semaine, quatrième jour de jeûne
Mon bilan sur ce premier « mois », j’ai donné de la nourriture plus souvent à des personnes dans la demande. En effet, on ne s’habitue pas à cette sensation de faim, celle qui vient après plusieurs heures. Concernant la productivité, je n’ai pas développé une meilleure concentration ou une meilleure performance. En revanche, je me sens plus nerveux les jeudis car mon corps est en demande.
Arrivé en fin de journée, après 16h, je me sens très faible. Je sais que je ne peux pas courir 3 kilomètres par exemple. Je sens que mon corps veut s’économiser. Je tremble et j’ai plus souvent froid. En fait, je ressens un peu plus ce que mon corps me dit.
Je ne continue pas l’expérience. En effet, j’ai remarqué que mon stress augmentait déjà le lundi au mercredi car je pensais au jeudi prochain. Mon but dans la vie est de limiter toute sorte de stress.
Les points positifs
j’ai donné plus souvent aux personnes nécessitantes
plus de tolérance en période de Ramandan et aux SDF (j’ai ressenti une certaine culpabilité de manger en pleine rue)
mes urines étaient plus claires, sans doute parce qu’il y a moins de « déchets »
nous mangeons rarement seuls et nous partageons naturellement avec nos plus proches (Macdo travaille un insight psychologique très puissant depuis des années !)
Ce que je retiens
on ne perd pas de poids, notre corps utilise l’eau en premier recours
je n’ai pas de concentration supérieure à d’habitude
on ne s’habitue pas à cette sensation de faim, c’est un signal d’alerte corporel
je souffre de plus de stress, plus nerveux, je crois que l’expression « avoir les crocs » à tout son sens
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Je termine encore un livre passionnant et extrêmement complet. Encore une fois il est difficile de faire un résumer tant l’oeuvre est dense. Tout d’abord, un peu d’honnêteté, j’ai acheté ce livre sans connaître l’auteur. J’ai juste entendu que M. Taleb était un auteur provocateur, un ancien trader, adore les statistiques et est philosophe. Je me suis dis ce mec est un slasher ! M. Taleb est un homme de math, de sciences et d’histoire, sa manière de parler et son argumentation, le choix de ses mots sont d’une grande précision.
Dans Deep Work, Cal Newport dit à plusieurs reprises, pour rédiger un papier académique cela nécessite plusieurs années. Si nous prenons pour référence Wikipédia, je vois que M. Taleb a rédigé une quarantaine d’articles techniques et académiques de 2010 à 2018 ! Donc j’ai eu entre les mains un ouvrage d’un auteur féru de travail et très instruit.
Entrepreneur, blogger, marketer, écrivain, les anglos-saxons disent que je suis un « slasher ». Je suis aussi un geek compulsif qui se soigne grâce à sa dose de Twitter et Youtube matin et soir.
Pour mon défi un livre par mois, j’ai lu la biographie de Lincoln. On apprend que Lincoln était triste, autodidacte, persévérant et contre l’esclavage. Tu vas apprendre aussi pourquoi il n’a certainement pas été un buveur de lait. Je ne vais pas faire un résumé d’une biographie, sinon autant aller sur Wikipédia. En revanche il y a des expériences et des anecdotes que j’aimerais partager. Je préfère avertir : si tu es déjà en dépression cet article ne va pas t’aider !
La vie est triste
Sur les photos il ne sourit pas, il était décrit comme une personne mélancolique, tout le temps triste. En même temps sa vie n’était pas joyeuse. En fait la vie ne l’était pas à cette époque. Ses parents étaient nomades, et sa mère est décédée par la maladie du lait alors qu’il avait 9 ans. Sa mère a bu du lait et en est morte, c’est tragique. Juste parce qu’une vache a mangé une plante. Les toxines de la plante se retrouvent dans le lait ou la viande, une fois l’Homme en consomme, il en meurt.
Il est au max du sourire
Il a perdu plusieurs enfants, tous frappés par la maladie. Son ex est décédée aussi le laissant dans une mélancolie profonde pendant plusieurs mois. Sans parler d’une de ses premières affaires dont son associé s’était endetté. Son associé est décédé, Abraham a hérité des dettes qu’il a mis plus de 15 ans à rembourser. Abraham a toujours été en règle et respectait la loi à la lettre. La loi il l’a connait bien car il a été un avocat talentueux.
Bref, il vit dans les forêts (il déménage souvent pour se retrouver dans d’autres forêts), vivant de gibier et de l’exploitation du bois. Il est très bricoleur et n’a passé, de toute sa vie, qu’une année (en cumulé) à l’école.
Lincoln : homme autodidacte
Dès son enfance il a toujours aimé lire et il écrivait parfois quelque vers. La bible était le livre le plus facile à se procurer, alors il l’a pratiquement apprise par cœur à force de relecture. Cela lui a été d’une grande aide pour ses futurs discours. Il a ainsi touché la foi de nombreuses personnes grâce à ces références bibliques.
Un fait qui m’a marqué, c’est qu’il aimait aussi reprendre les discours. En gros il faisait des parodies non pas devant une caméra comme un Youtubeur d’aujourd’hui mais du curé après la messe. Entre enfants, ils couraient à la sortie de l’église et Abraham se positionnait sur un tronc et rejouait devant ses copains la révérence du matin.
Ainsi, il est facile d’admettre qu’il avait une grande capacité d’apprentissage en autodidaxie. Car avec le peu de base et des parents analphabètes, il a appris à lire et écrire avec un très bon niveau. En effet, il a fini par passer le barreau et devenir avocat. Alors certes, son talent était aussi celui d’orateur. Ce résultat n’est que le fruit de nombreuses heures à travailler.
D’ailleurs, pendant la lecture de l’ouvrage, je me suis rendu compte à certains moments de sa vie, qu’il ne voyait plus sa femme ni ses enfants pendant plusieurs mois. Il ne buvait pas (et ne fumait le cigare que rarement), ce qui était très rare à l’époque. En effet, les gens avaient peur de l’eau car elle transmettait des maladies. Ils buvaient donc de l’alcool pour rester en « bonne santé ».
Cependant, Abraham aimait traîner dans les bars tard la nuit. Je ne pense pas qu’il buvait du lait (#humour) en tout cas, il était en contact direct avec les citoyens lambda et discutaient des problèmes qui les impliquaient concrètement. Cette compréhension fera toute la différence dans ses futurs discours.
Comment Lincoln est devenu avocat
Dès ses 21 ans, il veut s’émanciper. Il quitte son père pour être navigateur le long du fleuve de l’Ohio. Ouais j’ai eu un flash de Tom Swayer sur le Mississippi !
Le fait de prendre un radeau et d’acheter des produits pour les revendre dans une autre ville, Abraham découvre le commerce. Dès lors, il s’installe et ouvre une épicerie avec un ami. Cependant, cet ami a d’énormes soucis financiers. Quelques années plus tard cet associé meurt. Par conséquent il hérite toutes les dettes. Vous connaissez la suite.
En parallèle (oui il aime beaucoup travailler), il aide constamment ses voisins pour des petits travaux. Il est fin bricoleur et demande peu d’argent car il aime se rendre utile. C’est pourquoi il est souvent mis en justice pour concurrence déloyale ! Cela aura une conséquence importante pour le reste de sa vie, car c’est ainsi qu’il se fait remarquer. En effet, il se défend lui-même (ne fait pas appel à un avocat) et remporte toujours les procès !
A 23 ans il entre dans la politique, toujours dans l’optique d’aider les citoyens. Une belle image de ce qu’est la transversalité du savoir. Ses compétences en négociation sont aussi des compétences d’argumentation. Et mêlant ses compétences pour la justice et le bien-être du citoyen cela donne une conception politique des choses.
Lincoln est aussi synonyme de persévérance
Lincoln est aussi synonyme de persévérance car il lui aura fallu pas moins de 30 ans de diverses campagnes politiques pour obtenir enfin le titre de président des USA. Je ne vais même résumé 30 ans de vie politique mais en gros il a failli plusieurs fois se faire avoir. Ce qu’il faut retenir : il a toujours été contre l’esclavage. Cependant certains discours étaient teintés d’arguments ségrégationnistes. Il a modelé durant des années sont discours pour faire plier le côté adverse.
Alors qu’en France dès 1848 l’abolition fait partie de la constitution du pays, les USA accusaient un sérieux retard. Certes, ils avaient déjà signé un arrêt de la traite des noirs en 1840 (en Virginie dès 1782) mais jamais appliqué dans les pays du Sud. Dès lors qu’il devient président des USA, il a obligé aux pays du Sud d’arrêter l’esclavage. En voilà un motif de guerre civil…
La guerre de sécession
Un point commun avec l’élection de Trump en 2016, Lincoln n’a pas été élu par la majorité des citoyens mais par les grands électeurs. Le point commun s’arrête ici. Par conséquent, il va enfoncer le pays dans une guerre civile qui va durer près de 4 ans et tuant plus de 620 000 hommes… La guerre aura l’avantage d’utiliser la technologie, comme le déploiement des chemins de fer, utilisation des bateaux à vapeur, augmentation des lignes télégrammes etc. (p202)
Un petit rappel sur cette guerre
Je ne suis pas historien mais pour faire simple, les états du Sud (les Confédérés) ne voulaient plus faire partie des Etats-Unis car il ne reconnaissait Lincoln comme leur président. En effet, l’économie du Sud se composait majoritairement de plantations de tabac, coton et canne à sucre. Les fermiers possédaient des esclaves pour les tâches agraires. Lincoln était pour l’émancipation des esclaves. Cela entravait les idéologies des habitants du Sud. Lincoln voulait maintenir l’interdiction d’utiliser des esclaves et même pour l’émancipation des esclaves et voulait garder l’Union des Etats.
Après de très longues négociations, il finit par convaincre le peuple de supprimer l’esclavage. Il est réélu le 8 novembre 1964 et cette fois par la majorité du peuple. Le 9 avril 1865, le général Lee capitule (le général de guerre des Confédérés), l’Union gagne la guerre de sécession. Lincoln est applaudit et adulé par le peuple, cependant la haine contre lui a augmenté d’un cran.
Ce billet a mal commencé et malheureusement il finira mal. Alors une semaine plus tard (le 14 avril 1865), enfin Lincoln commençait à être heureux de sa vie, il fut assassiné au théâtre.
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Dans mon étude régulière du cerveau on m’a conseillé de lire ce livre : Le charme discret de l’intestin : tout sur un organe mal aimé. En effet, il parait que nous disposons d’un deuxième cerveau et il serait logé au milieu de notre corps ici dans notre ventre. Ma curiosité a été piquée, les pages se sont lues d’une rapidité incroyable.
Il faut bien admettre, le sujet est spécial. Mais surtout la manière dont s’est expliqué est un vrai tour de bras. L’auteur, Giulia Enders nous démontre qu’il y a bien un lien fort et durable entre notre cerveau et notre estomac. Giulia arrive à très bien vulgariser la complexité malgré la jeunesse de ce domaine d’étude. On découvre l’impact des microbes dans notre estomac, sur notre perception de la nourriture et des maladies qu’ils développent. Elle nous donne une tonne d’informations avec humour et sans complexité, un vrai régal !
L’intestin notre deuxième cerveau
Dans cet ouvrage nous apprenons que nous avons cette faculté (plutôt rare dans le domaine animal) de pouvoir vomir. Seul les chats, chien, Homme, souris et quelques autres animaux, vomissent. Un cheval, s’il mange de l’herbe qui l’empoisonne, le simple fait de ne pas pouvoir vomir, sa digestion développera des toxines qui finiront par le tuer.
Le mal de mer expliqué
Giulia explique, comme un videur devant une boite de nuit, certaines enzymes savent que des « individus » toxiques entre dans le ventre. C’est seulement à partir d’une certaine quantité que les videurs disent « tout le monde dehors ! » et nous avons le réflexe émétique.
Lorsque nous avons le mal des transports c’est simplement que nos enzymes envoient un message au cerveau pour dire que l’estomac n’a pas mangé quelque chose de bon. Notre corps sonne l’alerte empoisonnement alors que pour le coup, c’est un problème de perspective entre la vision et la sensation de se mouvoir.
La flore intestinale
L’auteur nous explique également que la « flore intestinale » n’est pas le bon terme. Dans le passé nous ne savions pas ce qu’était des bactéries alors on les a rangés dans les plantes (faune = animaux ; flore = végétaux). On ne parle plus de flore intestinale mais plutôt de microbiote et de microbiome.
Et c’est là que Giulia entre en jeu. Pour nous parler de ce qui sort de notre corps avec tout l’intérêt que porte un gastro-entérologue, l’auteur nous explique simplement qu’un gramme de caca correspond à des résidus génétiques de milliard de bactéries. Les bactéries sont beaucoup plus petites que nos cellules et c’est pourquoi nous avons plus de bactéries sur le corps que de cellules qui nous compose.
Est-ce grave ? Non car la Nature est très bien faite. Les bactéries et notre corps travaillent en symbiose, profitant des bénéfices de chacun pour continuer de vivre. Nous n’avons pas des bactéries uniquement dans le ventre mais bien partout sûr et dans le corps, idem dans les poumons alors que cela nous viendrait pas à l’esprit.
Les bactéries et notre corps
C’est dans l’intestin où se déroule le camp d’entraînement pour nos globules blancs. Elle explique très bien, dans ce foisonnement intense (plus de 1000 espèces différentes de bactérie vivent dans notre ventre) qu’elles doivent être capables de différencier une cellule du corps d’une cellule étrangère type scarlatine. En page 323, 60% des bactéries dans notre ventre sont encore inconnues ! Avis aux dossiers de recherche, il y a encore du pain sur la planche !
La compréhension du rôle de toutes ces bactéries apportera des connaissances majeures dans la guérison d’un nombre important de maladies et de cancers. Certaines bactéries ont des pouvoirs incroyables fonctionnant en symbiose avec notre système immunitaire. Par exemple, Helicobacter pylori nous protège du cancer du poumon. En effet, des tests prouvent que sans cette bactérie dans le ventre, le taux de cancer du poumon augmente de manière significative. Cependant, cette même bactérie est aussi responsable du cancer de l’estomac… Tu comprends mieux l’enjeux de comprendre leurs mécanismes.
Le ventre centre des décisions
Quel point commun entre un homme roulant à 100km/h et percute un platane, d’une femme qui se taille les veines dans un magasin avec une lame de rasoir et d’une souris qui se baigne dans l’urine de chat (les souris sont naturellement programmées pour éviter les odeurs de chat) ; la toxoplasmose contrôle notre esprit comme une manette contrôle voiture télécommandée.
toxoplasma_gondii_micro
Cette bactérie a une vie assez incroyable car elle se reproduit dans le ventre du chat. Et une fois expulsée du chat, comment faire pour retourner dans le ventre d’un chat ? Il suffit d’attendre qu’une souris passe à côté d’une crotte de chat, la toxoplasmose va alors entrer dans le corps de la sourie. Ainsi, la bactérie va fabriquer des enzymes pour inhiber la peur de la souris sur ses récepteurs olfactifs. Enfin, la souris désinhibée (comme ma voisine au soir de Noël) va alors être moins attentive aux prédateurs. Une fois mangée par le chat, la toxoplasmose se retrouve bien au chaud dans le ventre du félin.
Lorsqu’un Homme a des toxoplasmoses dans le corps, il est prouvé que ce sont des hommes et des femmes qui prendront plus de risque (exemple de l’homme qui roule à 100km/h loupe le virage et s’écrase contre un platane). Et si la personne est suicidaire alors le passage à l’acte sera accompli plus rapidement… (exemple de la femme dans le magasin avec la lame de rasoir).
Les bactéries au centre de notre humeur
On vient de le voir, une toxoplasmose qui provoque au pire des cas l’équivalent d’un rhume peut avoir des conséquences plus dramatiques sur notre vie (je ne parle pas des femmes enceintes où la toxoplasmose a répercussion très grave sur le fœtus en développement). Les bactéries ont également un rôle sur notre humeur. Nous mangeons pour nourrir nos bactéries. Par conséquent, ce sont nos bactéries qui nous dictent ce que nous voulons manger. En page 87, le fait que notre estomac digère mal le le fructose, le sucre des fruits, peut induire des comportements dépressifs chez l’Homme.
Penses-y avant de commencer un régime, votre régime va impacter une population de plusieurs milliards de bactéries. Si tu ne les nourris plus comme avant, elles ne vont pas être contentes, et vont pas t’aider à digérer correctement. C’est la raison pour laquelle un régime met du temps avant de voir des résultats. Car les bactéries s’adaptent constamment.
Les antibiotiques ce n’est pas automatique
Grâce à cet ouvrage j’ai saisi encore plus l’importance de ne pas utiliser d’antibiotique. Le médicament ravage également tout le microbiote (l’ensemble des bactéries). La meilleure défense ce sont les bactéries contre les bactéries. En effet, nous pouvons avoir des traitements « probiotique » ça signifie « apporter la vie ». On ingère des micro-organismes pour prendre la place, battre, et aider les bactéries déjà présentent. De plus, nous pouvons avoir un traitement « prébiotique ». Cela permet d’apporter les ressources énergétiques pour les bactéries en question. Bref, avec les avancées technologiques dans ce domaine, notre ventre n’a pas fini de nous surprendre !
Il était une fois la vie
(clic sur l’image pour voir un épisode !)
Je recommande vivement ce livre pour tous les curieux. Notre ventre et ce qu’il referme a tant à nous apprendre. J’adore le style d’écriture, venant directement de « Il était une fois la vie », ce dessin animé que je regardais quand j’étais enfant. L’anthropomorphisation des bactéries, des cellules, a du bon pour nous aider à mieux comprendre les fonctionnements et les mécanismes sous-jacents. En fait l’organe estomac est comme le cerveau et les bactéries qui le composent sont comme les neurones de ce cerveau.
Dans le même esprit, la vie dans un monde minuscule, j’avais lu Sperm Wars : Les secrets de nos comportements amoureux. Il est question justement d’hormones, et notre comportement de séduction en est très souvent dicté par celles-ci. C’est incroyable comment le monde minuscule, agit, se défend, met en place des stratégies gagnantes en fonction du résultat voulu.
Entrepreneur, blogger, marketer, écrivain, les anglos-saxons disent que je suis un « slasher ». Je suis aussi un geek compulsif qui se soigne grâce à sa dose de Twitter et Youtube matin et soir.
Nous voilà en 2018 et c’est parti pour un nouveau défi !
Alors oui je n’avais pas réussi mon dernier défi mais il y a eu d’autres victoires. Dans le but de m’améliorer toujours un peu plus, l’une des méthodes est de persévérer en fournissant plus d’effort dans un domaine où l’on est déjà bon plutôt que de se forcer à améliorer une faiblesse.
C’est pourquoi je choisis de lire, au minimum, un livre par mois. Chaque mois, chaque fin de livre, je ferai un résumé en prenant 2 ou 3 idées percutantes de l’ouvrage.
Pour ouvrir le bal, on m’a offert Deep Work à noël. Une grande source de plaisir et d’information sur un domaine que je connaissais mal. Ce livre parle de comment entrer dans une concentration profonde afin de fournir un travail d’exception (the flow).
À vrai dire, j’ai développé mes propres techniques de concentration optimale pour fournir un travail de qualité. Je l’ai précédemment expliqué dans ce billet. Voici en substrat de quoi traite ce livre.
La concentration, clé de la réussite
Selon Cal Newport, il existe 3 types de personnes qui réussissent dans la vie :
Les personnes qui ont la capacité à maîtriser rapidement les choses difficiles
Ceux qui sont (déjà) superstar dans leur domaine
Les autres, ceux qui ont accès aux capitaux
Si tu ne fais pas parti des catégories 2 et 3 alors tu as la possibilité de rentrer dans la première catégorie. Pour pouvoir maîtriser un domaine que tu ne connais pas, il te faut deux choses : de l’attention et du temps.
L’ensemble de la connaissance est proportionnel au produit de l’attention par le temps Idriss Aberkane – Libérez votre cerveau
L’attention, plus elle est profonde, plus tu apprendras intensément/rapidement. Mais sans y consacrer du temps, malheureusement tu ne pourras pas apprendre grand-chose. En soi, nous sommes capables d’apprendre n’importe quel domaine. Même les plus complexes, à partir du moment où nous décidons nous-mêmes de se motiver pour cela et que nous y sommes confrontés. Cette citation de John Locke résume fort bien cet argument.
Chaque situation nouvelle, chaque problème à résoudre amène avec lui l’opportunité rare d’apprendre quelque chose de nouveau. – John Locke
La concentration dans le milieu professionnel
Le travail en profondeur est de plus en plus précieux, tout en se faisant de plus en plus rare. En effet, les entreprises ne mettent pas à disposition le cadre idéal pour une concentration profonde. D’une part, nous trouvons de plus en plus d’open office, le bruit et le passage ne favorisent pas du tout la concentration. D’autre part, il n’existe pas ou très peu de formation, d’aide, à l’obtention des compétences pour arriver à une concentration optimale. Les entreprises ne misent pas du tout sur l’amélioration des capacités de travail de leurs collaborateurs.
Le travail en profondeur est de plus en plus précieux, tout en se faisant de plus en plus rare.
C’est dommage, car l’entreprise perd une force majeure de ses travailleurs. Et ces individus n’ont pas l’efficacité rêvée et s’épuisent à la tâche, créant par la même occasion des troubles physiques et psychiques qui, de facto, augmente le nombre d’arrêts de travail. Ce qui est dommage est aussi une opportunité pour ceux, qui justement prennent conscience de cet état de fait, pour travailler de manière intensive et faire clairement la différence avec leurs collègues !
Comment améliorer sa concentration
Selon l’auteur il y a 2 composants essentiels ;
ton attention est centrée sur une habilité bien précise
recevoir un retour permet de se corriger rapidement
Focus
Pour le premier point cela signifie que tu ne dois pas avoir de distraction lors de ton travail. Pas du tout. Aujourd’hui, nous vivons dans l’ère des réseaux sociaux. Selon l’auteur, ce sont les meilleurs outils pour limiter gravement la production des travailleurs. Le fait d’être constamment sollicité ne permet en aucune manière de rentrer fermement dans une concentration intense.
Il cite des méthodes de plusieurs personnes qui ont travaillé de manière intense. On voit le retrait dans une cabane dans la forêt, à un aller-retour New-York/Tokyo sans escale. La personne étant enfermée dans un avion pendant 16 heures n’avait pas accès aux notifications. Son mode de vie s’est résumé à travailler, manger, travailler, dormir, travailler… Tu as compris.
Feedback
Pour le deuxième point, il explique que l’Homme a besoin de contact avec ses pairs. En effet, avoir un mentor permet d’avoir une source de critiques constructives de ses travaux et ainsi contribue à l’amélioration de ceux-ci. Il explique ainsi, qu’après une longue période de concentration il est tout à fait nécessaire de partager ses travaux pour prendre les conseils de son entourage.
En effet, des savants comme Einstein, passait considérablement du temps enfermé dans leur bureau sans aucun contact externe. En revanche, Einstein entretenait beaucoup de lettres avec d’autres savants (les e-mails de l’époque quoi). Ainsi, il se montrait disponible avec ses pairs pour discuter de sa théorie. Le mixte des deux est un point fondamental à la réussite de ces hommes.
Une nouvelle vision de la motivation
Pour conclure, je me rends compte que la concentration profonde créer une expérience du travail. Et plus elle est profonde et plus elle nous touche au fond de nous. Ainsi, travailler de cette mesure donne du sens à ce que l’on fait. Je m’explique, M. Newport reprend les travaux de Winifred Gallagher (1) (notamment de son livre RAPT), dont sa théorie se résume ainsi : les choses qui sont importantes sont celles à qui l’on prête le plus d’attention. En somme, rien n’est important sauf les choses pour lesquelles elles le sont pour soi-même.
Et si on additionne avec la théorie de Mihaly (2) ; notre cerveau a besoin de défi. C’est-à-dire, l’expérience optimale passe dans la concentration intense (qui provoque un sentiment de profondeur). Il fait allusion à cette concentration, comme quand l’on voit un enfant hyper-concentré, qui ne répond pas quand on l’appelle.
1 +2 = bâtir sa vie professionnelle autour de l’expérience optimale générée par le travail en profondeur est la voie assurée vers la satisfaction profonde. Enfin, donner du sens à ce que l’on fait est beaucoup plus important que de choisir un métier en fonction de ses tâches.
Ma répartition du travail avant que je ne considère mes priorités personnellesMa répartition de mon temps de travail par semaine, l’éducation de ma fille est prioritaire
Je te laisse méditer sur cette dernière phrase, dis-moi sur les réseaux sociaux ce que tu en penses de ce nouveau format. Si tu as des lectures à me proposer je suis preneur.
Entrepreneur, blogger, marketer, écrivain, les anglos-saxons disent que je suis un « slasher ». Je suis aussi un geek compulsif qui se soigne grâce à sa dose de Twitter et Youtube matin et soir.
Le 5 mars dernier j’avais écris mes routines matinale. Le 5 mars c’était aussi le 65eme jour de l’année alors je m’étais lancé un défi : 300 jours pour courir 1000 km en cumulés.
Plusieurs contraintes
La plus grande contrainte a été physique. J’avais des douleurs au genou. En effet, au bout de 4 mois de course matinale, cumulant environ 16 km par semaine ça faisait un peu trop. D’autant plus que je ne suis pas un professionnel. Il suffit que ma position de course ne soit pas optimale pour que je me fasse mal durablement. Alors j’ai commencé à ralentir les sorties.
Deuxième contrainte, n’est pas des moindres car il s’agit de la famille. Je m’occupe de ma petite tous les matins et elle s’est levée plus tôt en été. Certainement les rayons du soleil y sont pour quelque chose. Le jour se lève plus tôt précipitant le réveil contrairement au noir total que confère la saison hivernale. Par conséquent j’ai dû réduire la durée de ma routine matinale. Autre fait, en septembre, les jours raccourcissent, mais elle avait gardé le rythme de se lever tôt… Et puis elle se réveille la nuit, parfois je me lève trois ou quatre fois. Heureusement que ce n’est pas systématique, mais il suffit d’avoir une nuit agitée pour gratter des précieuses minutes le matin au lieu de se lever pour faire sa routine.
Pour conclure, j’aurais dû me lever une heure plus tôt encore. C’est-à-dire vers les 4h30 tous les matins pour continuer mon objectif. Mais les journées seraient devenues beaucoup trop longues sans possibilité de faire une sieste. Et puis si je me lève à 4h30 cela signifie que je me coucherais encore plus tôt vers les 21h30. Et le soir, le temps est consacré pour le couple, se coucher si tôt n’est bénéfique pour personne.
Des opportunités
En y repensant, je me suis demandé qu’est-ce que j’ai fait à hauteur de 1000. En 300 jours ai-je bu 1000 cafés ? Ai-je mangé 1000 pépito chocolat noir ? Non plus. J’aurais dû me fixer un objectif de lire 1000 pages, car je l’aurai explosé !
J’ai lu depuis début mars jusqu’à ce jour (28 décembre) :
En regardant la liste je m’aperçois que mon historique de lecture en dit long sur mes préoccupations personnelles. Si les liseuses seraient capables de lire ce que tu lis, alors elles en sauraient beaucoup plus sur toi !
Lorsque l’on avance, on se heurte à des obstacles. Ces obstacles sont toujours différents, et demande un lot de concentration, de réflexion sur les mesures à prendre pour continuer à progresser. Je n’ai pas réussi à faire mes 1000 kilomètres et pourtant c’était un objectif audacieux et dans mes cordes. Je ne le considère pas comme une « défaite » mais plutôt comme un tremplin qui m’a donné le temps et l’envie de lire toujours plus. Car là quand je regarde ma pile de livre en attente de lecture…
D’ailleurs si tu veux un article sur une de mes lectures, ou si tu as des lectures à me proposer n’hésite pas à m’en faire part sur les réseaux sociaux.
Entrepreneur, blogger, marketer, écrivain, les anglos-saxons disent que je suis un « slasher ». Je suis aussi un geek compulsif qui se soigne grâce à sa dose de Twitter et Youtube matin et soir.
Suite à l’annonce du ministre de l’éducation nationale de vouloir supprimer les téléphones portables des élèves en classe, je me suis posé la question de quel est le rôle du smartphone chez les jeunes. 80% des élèves ont un smartphone, cet appareil fait partie de notre vie quotidienne, voire considéré comme un prolongement de soi (cf. Petite Poucette de Michel Serres). Alors c’est vrai j’avais déjà écrit un long discours en deux parties (1 et 2) sur ma vision de l’école. Mais je voudrais rajouter une couche sur le clash générationnel qui nous vivons.
Nous sommes dans la transréalité
Ce néologisme vient tout de droit de Vincent Cespedès. Entre d’autres termes c’est le mixe de la réalité et du virtuel. Tout d’abord, nos préoccupations ont un niveau identique qu’elles soient virtuelles ou réelles. En ce moment je discute avec plusieurs personnes en même temps sur plusieurs réseaux sociaux. Je le sais constamment, et si je reçois un message je vais analyser très rapidement (presque instinctivement) si cela nécessite une réponse de ma part immédiate ou s’il/elle peut attendre.
Nous avons adopté une nouvelle position physique pour entrer en transréalité. Penché sur son téléphone nous sommes à la fois dans le réel ici et maintenant et également dans le virtuel.
Un outil transréel : snapchat
Tout d’abord, pourquoi snapchat n’est pas utilisé par les plus de 30 ans ? C’est symptomatique du conflit générationnel. Principalement, parce que l’application n’a pas de mode d’emploi quant au fonctionnement et de l’utilisation. Pour le fonctionnement on repassera car Snapchat utilise beaucoup d’intelligence artificielle !
Le mode d’emploi ? Une vidéo explicative de 10 secondes. Ensuite nous sommes dans le bain, directement, pas de leçon avec un contrôle. Nous sommes donc obligés de tester, se tromper fait partie du processus d’apprentissage et ainsi nous prenons possession de l’outil. En plus on peut partager nos découvertes avec les autres ! Ce qui est, pour la génération X, en contradiction avec leurs valeurs. Se tromper est synonyme d’échec, en plus on ne m’a pas expliqué correctement alors « j’y comprends rien ».
Et puis ce format se détruit dans 24 heures ! Alors que l’ancienne génération y verrait une frustration d’avoir passé autant de temps pour communiquer quelque chose. Les jeunes eux, n’en donne peu d’importance. Le plus important c’est de faire vivre une expérience. Pour faire encore plus simple :
Support
Message
Expérience reçue
Ancienne génération
SMS
Je m’ennuie
provoque de la pitié
Nouvelle génération
Snapchat
Je m’ennuie et je crée des copains virtuels
fait sourire
C’était mon principal frein de l’école : pourquoi je n’aimais pas apprendre ? Alors que j’étais très curieux et j’apprenais plein de choses qui n’étaient pas enseignées à l’école. Pour la simple raison que j’allais avoir un contrôle sur cette matière. Et surtout avoir la correction deux semaines après !
Se tromper est la meilleure forme d’apprentissage
La correction fait partie du système d’apprentissage. Si on me donne la correction et qu’on enchaîne avec une nouvelle leçon, donc clairement on se moque de ce que tu as appris. Seule la note du contrôle compte, la correction est par conséquent une perte de temps sur le programme. Le contrôle était toujours vécu comme une tranchante sanction, la correction, une façon de remuer le couteau dans la plaie.
L’échec est seulement l’opportunité de recommencer de façon plus intelligente – Henri Ford
Pour revenir au réseau social qui lui est instantané, il permet de mélanger le virtuel dans le réel. La réalité augmentée est prépondérante et c’est ce qui fait l’un des succès de l’application. Je parlerais peut-être dans un autre article, le fait qu’ils ont séparé le « social » du « média », qui pour moi, est potentiellement une révolution en matière de communication digitale.
Pourquoi j’ai eu mon premier téléphone à 12 ans
Le téléphone mobile coûtait cher, les communications (pour pouvoir l’utiliser) aussi. Mes parents étaient d’accord pour que je prenne l’ancien téléphone de ma soeur (8 ans de plus que moi) car c’était un gage de sécurité. J’étais joignable à tout moment, la frontière communicative a disparu dès cet instant. Par sécurité, par prévention et non par utilisation, les enfants en ont tous été équipé. Aujourd’hui avoir un téléphone est nécessaire, tant le lien avec nos proches est puissant.
Le plus beau cadeau de noël de toute ma vie
A l’école
A la création de l’école, le professeur était celui qui savait. Il se tenait debout, d’autorité, et le pouvoir par le savoir. Les élèves étaient donc soumis aux professeurs. Aujourd’hui les élèves ont le pouvoir d’ubiquité grâce à ce « prolongement ». Les professeurs doivent donc, utiliser l’augmentation cognitif de leurs élèves en classe.
L’école a été créé pour préparer les enfants pour le futur. Nous vivons dans un environnement changeant, la technologie est présente, nous sommes dans un monde transreel.
Ne pas évoluer = confiscation
En effet, retirer le téléphone c’est une manière de scléroser l’enseignement. Pour moi, cela signifie, l’école est comme au XIXème siècle et elle n’évolue pas. Les élèves ne sont pas les mêmes, le degré de connaissance non plus. Le problème de concentration dont souffre les enfants peut être résolu par d’autres méthodes. Moi le premier, dans une conférence je vais regarder mon téléphone si la personne qui parle n’est pas intéressante.
L’école du futur n’aura peut-être plus de professeur. Comme le souligne Dr Laurent Alexandre, le Montessori du XXIème siècle sera la combinaison entre le Smartphone + un orateur + plateforme.
L’égo-système
Pourquoi les jeunes partagent-ils autant de vidéos inutiles, sans aucun sens ? Pour Vincent Cespédes, nous digérons la vie chacun à notre rythme et à notre manière. Lorsque nous sommes confrontés à des situations drôles, dangereuses, choquantes, nous devons les encaisser.
Nous avions vu dans cet article, la conscience de soi passe par l’image que les autres ont de nous. Le fait de partager des images, vidéos, articles, permettent de donner de l’information à une autre personne. Les humains ont besoin de savoir ce que les autres pensent d’eux. En d’autres termes, le fait de partager une vidéo débile, signifie « je pense à toi, qu’est-ce que tu penses de moi maintenant ? ».
Et puis on peut toujours se dire que les algorithmes nous emmènent parfois n’importe où. Dernièrement, je me suis retrouvé en face de cette vidéo alors que la vidéo précédente était CNN traitant de la montée du Bitcoin !
Entrepreneur, blogger, marketer, écrivain, les anglos-saxons disent que je suis un « slasher ». Je suis aussi un geek compulsif qui se soigne grâce à sa dose de Twitter et Youtube matin et soir.
Le 13 novembre 2016, je me suis levé à 5h30 avec un sentiment moitié schizophrénique. C’était un dimanche, une voix me disait « mais il est beaucoup trop tôt pour se lever ! » et une autre voix me disait « s’est en faisant des choses extraordinaires que tu deviendras quelqu’un d’extraordinaire ! ».
Alors, j’ai enfilé mes baskets. Dans l’ascenseur la lumière était trop forte ainsi, j’ai mis ma capuche et j’ai senti le froid extérieur m’envahir le corps. Difficilement, j’ai enchaîné les pas, mais surpris, je n’avais pas si froid que ça. Ensuite, j’ai fait ma séance de méditation, et écris mon ressenti. Après, j’ai fait ma visualisation (d’ailleurs, je me rappelle que je visualisais le fait de me lever tôt pour les prochains jours !) et enfin, j’ai terminé par mes affirmations positives. Ce fut le premier jour d’une longue série de Miracle Morning. Cette fin d’année 2016 avait été difficile professionnellement. L’activité physique le matin permettait de me surpasser chaque jour. Et puis les séances de méditation m’ont permis de me recentrer et de calmer mes idées, mes pensées. À elles seules, ces deux activités, ont été d’un grand bénéfice pour ma santé mentale.
365 jours plus tard
En début d’année et lors de ma reconversion professionnelle, les affirmations positives ainsi que la visualisation m’ont permis de voir et de créer ce que je fais aujourd’hui. Se recentrer, écouter son égo, voir l’égo des autres, essayer de comprendre ce que je veux vraiment, ont été des éléments de compréhension essentiels. Et j’y pense encore tous les jours.
D’ailleurs, lors de mes interventions orales, je parle souvent de l’Ikigai : l’art de mêler sa passion, sa/ses mission(s), sa vocation et son métier.
J’ai été assidu pendant 3 mois complet sans arrêt. Et puis j’ai commencé à avoir des douleurs au genou droit. En effet, courir 3-4-5 kilomètres par jour n’a pas été sans séquelle pour moi. Cumuler 20 à 35 kilomètres par semaine, ce n’est pas rien ! D’ailleurs, je m’étais donné l’objectif de courir 1000 kilomètres en cumulé d’ici à cette fin décembre. Je peux déjà affirmer que je n’y arriverai pas. En revanche, j’ai maintenu la méditation et la visualisation.
Cependant, ma fille grandie et son rythme change et n’est pas d’une routine pure (elle se réveille la nuit, ou le matin plus tôt que d’habitude etc.). Par conséquent, mon rythme a été touché tel un dommage collatéral. Sur cette fin d’année, je ne fais plus d’activité sportive quotidienne (1 fois par semaine dans le meilleur des cas), 2-3 méditations et écritures par semaine. Les activités qui sont restées quotidiennes sont la lecture, la visualisation et les affirmations positives.
Points positifs du Miracle Morning
Au lieu de me donner comme objectif 1000 kilomètres, j’aurais dû faire l’objectif de lire 2000 pages ! Car là, j’ai battu le record de lecture cette année ! J’ai lu pas moins de 10 ouvrages (270 pages en moyenne) sans compter les nombreux blogs et lecture quotidienne. Ça ne fait pas de moi un grand lecteur (au-delà de 20 livres par mois), mais en rapport avec mon nombre de livres lu les années précédentes, je suis plutôt fier de moi ! J’ai envie de lire davantage tous les jours !
Pour la suite
Le fait d’entamer ce genre de pratique, de changer ses habitudes, d’essayer de nouveau rythme permet d’ouvrir son esprit sur d’autre sujet. Par exemple, j’ai cette chance de pouvoir me faire à manger tous les midis. Alors, je varie les menus, je mange des légumes de saison et mes parts sont équilibrées entre la viande, légume, féculent. J’ai totalement arrêté de fumer et je sais que je ne pourrais pas replonger. Les habitudes sont comme des muscles, si nous les entretenons, ils deviennent de plus en plus faciles de continuer. Si nous arrêtons l’entraînement, les habitudes s’arrêtent et il est très difficile de repartir.
Aujourd’hui mon rythme a changé, et il va continuer de changer, le but s’est d’être en accord avec soi et de s’adapter aux situations. Jusqu’ici tout va bien pour moi.
Entrepreneur, blogger, marketer, écrivain, les anglos-saxons disent que je suis un « slasher ». Je suis aussi un geek compulsif qui se soigne grâce à sa dose de Twitter et Youtube matin et soir.
Un petit point sur le Miracle Morning commencé le 13 novembre 2016. Cela fait 5 mois jour pour jour que j’ai commencé. Selon l’auteur il ne faut pas faire de faux écart durant 30 jours. Ce que j’avais totalement réussi. Mais ce n’est pas suffisant, notre rythme est encore plus difficile à changer que n’importe quelle addiction à soigner. En effet le meilleur moyen de changer d’habitude est d’en créer de nouvelle. Encore faut-il que ton cerveau sache que c’est une nouvelle habitude et non pas un délire passager !
Rythme musical
Garder le rythme c’est garder la même fréquence constamment. Avons-nous des vies robotisées ? Comme dans ce billet, je mentionnais le fait que je n’aimais pas avoir de routine. Difficile de garder un rythme quand on est comme ça.
Réveil ⏰ à 5h45
Hier j’ai remarqué que la difficulté de se lever se résumait à uniquement quelques secondes. De la position allongé à la position debout voilà où réside toute la difficulté. Pourtant cette action ne nécessite pas d’effort intense pendant une longue durée. C’est un effort mais uniquement de quelques secondes.
Il est difficile de se lever tôt car l’effort n’est pas physique. Comme je viens de l’expliquer se déplacer d’une position à l’autre n’est en rien atroce. En revanche les barrières mentales, elles, arrivent à bloquer le corps entier et le laisser léthargique.
Créer un instant magique
J’ai fini par me lever, brosser les dents, enfiler un survêtement et mes baskets. J’ai décidé de changer de parcours. J’en ai marre de faire le même trajet et de courir autour d’un terrain d’athlétisme. Je vais aller dans une direction que je ne prends jamais.
Je me retrouve à l’entrée d’une forêt, un nouveau lieu. J’étais accompagné par des chants de centaines d’oiseaux. L’instant était magique. Les instants sont souvent forts lorsque c’est l’aube.
Il n’y a personne, tu sens l’énergie de la nature se réveiller. Tu vois l’évaporation lente et fumeuse qui se dégage d’un champs. La fuite de la lune rattrapée par le soleil.
Je découvre une rivière, je m’y assoit, écoute l’eau ruisseler mélangé par le fond continu des chants d’oiseaux que peuple cette forêt. Voilà un rythme qui me convient. Je prends le temps de respirer profondément et d’entendre les pulsations de mon coeur diminuer, apaisé.
Généralement c’est parce que tu passes une nuit blanche que tu vois le soleil se lever. Peut-être que c’est ça ma nouvelle définition de la maturité : se lever assez tôt pour voir le soleil se lever.
Je suis revenu à pied, apaisé, et la forte envie de faire découvrir ce nouveau lieu à celles que j’aime.
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