Entrepreneur, blogger, marketer, écrivain, les anglos-saxons disent que je suis un « slasher ». Je suis aussi un geek compulsif qui se soigne grâce à sa dose de Twitter et Youtube matin et soir.
Maintenant que tu connais la première loi du sommeil – la dette de sommeil – il est temps de se plonger dans la seconde des deux lois : ton rythme circadien. Et ton rythme circadien est doublement important : non seulement il détient les clés du royaume en ce qui concerne ton sommeil, mais il dicte également ton niveau d’énergie quotidien. Explications :
Entrepreneur, blogger, marketer, écrivain, les anglos-saxons disent que je suis un « slasher ». Je suis aussi un geek compulsif qui se soigne grâce à sa dose de Twitter et Youtube matin et soir.
Le jeudi 10 mai je m’étais fixé un nouveau challenge ; celui de ne pas manger pendant 36 heures d’affilées toutes les semaines. Cependant, je me suis autorisé toutes les boissons (hors shaker de protéine évidemment). Pour que l’expérience semble complète, j’ai voulu le faire pendant 4 semaines (donc 4 jeudis).
Je ne l’ai pas fait pour des raisons de régime ou perte de poids. J’ai lu à plusieurs reprises, un peu comme la méditation, que le jeûne hebdomadaire favoriserait la concentration, la productivité voire une sorte de purification de l’intérieur. Exactement comme pour la méditation, je préfère expérimenter par moi-même pour m’en faire un avis solide. Je vais te raconter mon ressenti sur chaque jour.
Challenge : Premier jour de jeûne
Jeudi 10 mai
C’est mon premier jour, je me lève il est 5h15, je n’ai pas manger depuis hier 20h. J’ai toujours faim le matin, et ce matin n’en déroge pas la règle… Mais je pense que le plus dur sera à midi.
14h30
J’ai eu très faim à midi, mais là depuis 30 minutes la sensation est passée. J’ai toujours faim mais moins. La sensation d’écœurement à pris le dessus sur la faim. Je pense que mon rythme circadien me dit « passé les 14 heures tu ne manges pas alors je considère que tu as déjà mangé ». J’ai bu deux cafés ce matin avec un sucre et pratiquement un litre d’eau en cumulé. C’est étonnant mais je n’arrive pas à savoir si je vais tenir jusqu’à ce soir ou demain tant c’est difficile. D’ailleurs, seulement quelques heures sans manger et je ne fais que penser aux personnes dans le besoin qui contrairement à moi, n’ont pas choisi de ne pas manger.
17h30
Pour ceux qui ne me connaisse pas, je mange toujours un goûter à 16h30 voire 17h30. A 16h nous étions au parc et ma fiancée à manger une crêpe au Nutella autant dire que ça été extrêmement difficile.
Mais j’ai tenu le coup. En revanche, ma sensation de faim s’est transformée en sensation d’écœurement. Une sensation d’envie de vomir mélangée à la sensation de faim. J’ai la gorge sèche, je sens que mon corps brûle de l’eau. Je bois beaucoup d’eau, beaucoup plus que d’habitude. Nous sommes une semaine avant le ramadan et les musulmans n’ont pas le droit de boire, ce qui doit être vraiment très difficile…
19h30
Je suis à bout, j’en ai marre de boire de l’eau. Je suis assis au sol dans la cuisine. Je me sens faible, et deux solutions s’ouvrent à moi. Soit je dors maintenant et je pense peut être réussir mon défi, soit j’attends encore 30 minutes pour manger et j’aurais tenu 24h00. Pour un premier jeûne ce n’est peut-être pas si mal, et puis l’odeur de la quiche dans le four est insupportable.
20h, une explosion de saveurs !
C’est bon je craque, je prends une bouchée, la sensation est incroyable. Je ne pensais pas visualiser aussi bien ce qui se passe sur ma langue ! Lorsque je mâche ma salade, je ressens l’eau qui sort par la pression de mes dents, c’est jouissif ! Mon assiette terminée, l’effet « sensationnel » a déjà disparu.
Challenge : Deuxième jour de jeûne
Jeudi 17 mai
Hier j’ai mangé mon dessert à 20h comme la semaine dernière. Ce matin je suis motivé et décidé à réussir mon objectif.
14h
Comme la semaine dernière j’ai trop faim et j’ai soif. Je sens que mon corps ne tape pas dans les réserves, il recherche de l’eau ! En tout cas pour ceux qui veulent maigrir en ne mangeant pas c’est faux. Ce matin j’ai bu deux verres de jus de fruit en pensant que le sucre contenu me fera tenir plus longtemps. Mais j’ai davantage soif, comme si j’avais fait chauffer un brasier qui demandait encore plus de ressource maintenant ! Je vais m’en tenir à l’eau.
17h
C’est l’heure du supplice pour moi, c’est extrêmement difficile de résister aux tentations. Depuis ce matin je pense aux personnes qui n’ont rien à manger. Là je parle de « tentation » alors que j’ai fait le choix de mon plein gré de ne pas manger. Je ne devrais donc pas parler de « tentation » en tant que tel. Mais d’un côté j’ai accès à une quantité incroyable de saveur, de mets, de tout ce que je veux. Qu’est-ce qui est le plus dur ? D’avoir le choix et de ne rien prendre, ou de ne pas avoir le choix du tout ?
20h
Ma fiancée travaille et finit tard ce soir. J’ai préparé à manger et j’ai la même sensation d’envie de vomir et faim en même temps. Elle va rentrer à 22h, je me sens de plus en plus faible. Idem que la semaine dernière, je dois aller me coucher maintenant et je réussirai mon défi. Socialement je dois l’attendre.
22h
Le repas est aussi un moment social, je ne veux pas perdre ni ma santé ni mes rapports aux autres. Ce sont pour ces raisons que j’ai tenu 26 heures pour cette deuxième expérience.
Challenge : Troisième semaine, troisième jour de jeûne
Aujourd’hui ça va être tout aussi compliqué que les autres jours. J’assiste toute la journée à un événement professionnel.
Pour résumer, le midi j’ai mangé seulement une verrine, ce qui m’a calé une dent. Certes j’ai triché mais je n’ai pas mangé un vrai repas non plus. L’heure du goûté a été très difficile mais j’ai tenu et le soir j’ai mangé à 20 heures, pour faire le tour du cadran comme les autres semaines.
La nourriture est vitale et sociale. Comme nous sommes en période de Ramadan, je me rends compte de la difficulté. Je ne jeûne pas tous les jours. Seulement un jour et mon abstention est plus longue, en revanche j’ai le droit de boire et ça c’est déjà pas mal !
Néanmoins nous partageons un point commun. Je ne tient pas le soir car je mange avec ma fiancée. Et il est vrai que les musulmans se réunissent pour manger. Je pense que se retrouver pour manger est dans l’ADN des Hommes.
Il est plus facile de jeûner seul et extrêmement difficile de ne pas manger devant des personnes qui mangent. Et réciproquement, lorsque nous sommes plusieurs à une table, nous proposons volontiers et naturellement de partager à une personne qui ne mange pas.
Quatrième semaine, quatrième jour de jeûne
Mon bilan sur ce premier « mois », j’ai donné de la nourriture plus souvent à des personnes dans la demande. En effet, on ne s’habitue pas à cette sensation de faim, celle qui vient après plusieurs heures. Concernant la productivité, je n’ai pas développé une meilleure concentration ou une meilleure performance. En revanche, je me sens plus nerveux les jeudis car mon corps est en demande.
Arrivé en fin de journée, après 16h, je me sens très faible. Je sais que je ne peux pas courir 3 kilomètres par exemple. Je sens que mon corps veut s’économiser. Je tremble et j’ai plus souvent froid. En fait, je ressens un peu plus ce que mon corps me dit.
Je ne continue pas l’expérience. En effet, j’ai remarqué que mon stress augmentait déjà le lundi au mercredi car je pensais au jeudi prochain. Mon but dans la vie est de limiter toute sorte de stress.
Les points positifs
j’ai donné plus souvent aux personnes nécessitantes
plus de tolérance en période de Ramandan et aux SDF (j’ai ressenti une certaine culpabilité de manger en pleine rue)
mes urines étaient plus claires, sans doute parce qu’il y a moins de « déchets »
nous mangeons rarement seuls et nous partageons naturellement avec nos plus proches (Macdo travaille un insight psychologique très puissant depuis des années !)
Ce que je retiens
on ne perd pas de poids, notre corps utilise l’eau en premier recours
je n’ai pas de concentration supérieure à d’habitude
on ne s’habitue pas à cette sensation de faim, c’est un signal d’alerte corporel
je souffre de plus de stress, plus nerveux, je crois que l’expression « avoir les crocs » à tout son sens
Entrepreneur, blogger, marketer, écrivain, les anglos-saxons disent que je suis un « slasher ». Je suis aussi un geek compulsif qui se soigne grâce à sa dose de Twitter et Youtube matin et soir.
Beigbeder décrit la parentalité après un passé où il a mené une vie irresponsable
Étonnement ayant aussi une petite fille, ce livre colle un peu à ma vie. Evidemment le personnage est fictif et immodéré. Pour rappelle, même s’il parle à la première personne, le personnage est animateur d’un show sur une chaîne YouTube. Le concept est simple, les invités et lui-même prennent un cacheton inconnu. Tous sous drogue aux effets surprenants, ils essaient tant bien que mal de faire l’émission (speed, comportement effréné, bave et déboire). Cela me rappelle cette vidéo où un couple essaie de monter un meuble IKEA sous LSD.
Au détour d’une conversation, j’ai dit que je n’avais pas le permis. D’un côté tant mieux, car de mes 18 jusqu’à mes 26 ans je buvais pratiquement 4 jours sur 7. Le fait de ne pas avoir de permis m’a sauvé et a sauvé des vies c’est certain. Le fait d’être en couple et d’avoir un enfant responsabilise. On s’organise, on se coordonne et on apprend à faire face. Comme Stromae le dit :
« Tout le monde sait comment on fait les bébés Mais personne sait comment on fait des papas ».
Stromae – Papaoutai
Et pour apprendre, il faut deux choses : du temps (donc on arrête les sorties) et de la concentration (on arrête de boire). Lorsque Beigbeder dit, ma fille est ma bouée de sauvetage, tout comme moi, maintenant je ne bois plus (ne fume plus depuis 2016) je prends soin de ce que je mange, de mon environnement et de ce que je fais pour apporter le meilleur à ma vie, ma fille.
Les papas ont tous une parfaite double vie
Une journée typique pour moi. Le matin, on déjeune ensemble, ensuite je prépare les menus de la semaine. Elle se met dans sa poussette, elle sait qu’on va faire les courses. Et puis on passe l’aspirateur ; toujours vers 10 h. Séance de lecture ou on joue à autre chose. A 11 heure, c’est déjà l’heure de faire à manger pour midi. Toujours des légumes avec un peu de féculent, sans oublier le poisson le vendredi (je ne suis pas croyant et ma fille me pousse à me comporter comme tel).
Je m’occupe de ma fille tous les matins et c’est vrai qu’il faut une grande dose d’abnégation. S’occuper d’un enfant est l’antonyme d’égoïsme. L’enfant ne sais pas, tu dois lui apprendre, apprendre à apprendre, et toi tu apprends à être patient, à faire passer tes besoins et envies après lui.
Sinon tu pètes les plombs à chaque minute de ta vie passé avec l’enfant. Dans le récit, sa fille a 10 ans, mais il parle également le bonheur de la naissance. S’occuper d’un enfant c’est une double vie. Ma fille est la seule fille que j’aime au même niveau que ma fiancée. Souvent dans le livre, l’auteur se retient de draguer car il est avec sa fille. Sa fille représente le double, la demi-copie plus jeune de sa femme.
Enfin, il raconte aussi qu’il est très difficile de travailler à la maison avec ses enfants. D’une part, on ne peut pas se concentrer « je reviens dans le salon c’est alors que j’ai marché sur une fraise« . D’autre part, on ne peut que fondre à la vue de cette tendresse, « ses yeux [marrons] qui me font penser à ceux de sa mère« .
Le selfie
Pour l’anniversaire de sa fille, il lui demande ce qu’elle souhaite le plus au monde. Elle lui répond « un selfie avec Robert Pattinson ». Quelque peu choqué par sa réponse, Beigbeder nous fait un topo sur quoi repose le selfie aujourd’hui.
Quel est le rôle du selfie aujourd’hui ? Autant le selfie est personnel car il répond à un besoin de l’ego, de l’égo-système. En effet, pour dire « je suis là car tu n’y es pas » ou « je suis avec cette star car je suis presque autant important, en tout cas plus important que toi ou mon voisin ».
Mais allons dans le vif du sujet, celui du titre « une vie sans fin » qui symbolise l’immortalité.
Un récit de non science-fiction
Vu notre avancée technologique, ce qui relevait autrefois de la science fiction est devenue une réalité pour le moins inquiétante. Son livre par d’un constat : il a 50 ans, il a usé les 2/3 de sa vie (espérance de vie en France est de 78 ans pour les hommes). Son entourage meurt un à un et il veut reculer l’âge de sa mort. En tant qu’enquêteur demi-journaliste, il part, avec sa fille de 10 ans et un robot nippon, dans un tour du monde pour voir, comprendre ce qu’il est possible de faire pour reculer le jour de sa mort.
Une bonne illustration du livre – sa fille parle avec un robot qui a un écran sur son torse.
Étonnement dans un livre au ton parfois grossier, il donne des données précises et véridiques sur l’étendue des techniques biomédicales à ce jour. Les personnes qui pensent tuer la mort sont les transhumanismes. Les NBIC sont un ensemble de techniques qui permettent et permettront de prolonger la durée de vie des Hommes. Même s’il essaie de vulgariser au maximum, force est de constater que le (ou la) bio-génomique est une affaire d’expert.
Il nous emmène dans les hôpitaux et centres de recherche, les cellules iPS, la thérapie génique par CRISPR pour l’allongement des télomères et régénérescence des mitochondries, le séquençage de l’ADN, les cellules souches etc. Une mention spéciale à Laurent Alexandre qui est cité lors d’une discussion à New York (dans le livre).
Les cellules iPS
Beigbeder parle de « science non fiction », car les avancées technologiques dans ce domaine sont incroyables. Par exemple pour les cellules iPS, ce sont des cellules souches adultes issues de notre propre corps, auxquelles on parvient à donner des caractéristiques des cellules souches embryonnaires en injectant des gènes par l’intermédiaire de virus ! En d’autres termes, on rajeunit nos propres cellules en s’injectant un virus ! «
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Comment fonctionne la vieillesse ?
La vieillesse se produit en combinant 7-8 facteurs micro-moléculaires (il y en a sûrement plus, encore en sujet d’études), les télomères, le sang, les mitochondries, l’ADN etc. Entre les lignes, l’auteur nous dit que les eugénistes ont déjà gagné la bataille. Sélectionner les gènes pour nos enfants afin de leur donner toutes les chances de survie (voire esthétique ?) sera courant dans quelques décennies. Par exemple, pouvons-nous dire que Layla Richards est la première humaine génétiquement modifiée ? En effet, cette petite fillette a eu une leucémie alors qu’elle était nourrisson. Les scientifiques ont misé le tout pour le tout et ils ont modifié l’expression génétique de ses lymphocytes T. Cette technique, qui est très controversée ; si Layla a, à son tour un bébé, elle transmettra ses gènes modifiés et naîtra la première lignée d’Homme modifié ?
Commander des organes bio-print
Oui print en anglais signifie « imprimer« , il est possible aujourd’hui de pouvoir imprimer avec une imprimante 3D spécifique, des organes. Je te laisse cette image parlante d’une oreille fabriquée de toutes pièces avec du collagène et des cellules de bovins pour une transplantation humaine.
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Comment bien vivre ?
Bien vivre signifie bien vieillir. La première règle pour vivre longtemps est de bien manger. En gros le sucre, le sel, le gras et l’alcool sont à proscrire au même titre que toutes les drogues.
D’ailleurs l’alcool qui est inscrit dans notre culture et toutes les régions de France est un fléau. Fléau car une personne alcoolisée meurt toutes les minutes en France. Sans compter les décès liés aux maladies créées par la consommation d’alcool… Moi, il y a quelques années à peine, je buvais tant, sans savoir les risques que je prenais. Aujourd’hui j’ai la sagesse de la paternité et l’amour de ma fiancée pour me comporter comme une personne plus saine, plus heureuse et en meilleure santé !
Ma prochaine lecture se porte sur « La symphonie du vivant » de Joel de Rosnay. Dans ce livre, il explique l’épigénétique, l’expression de certains gènes en fonction de notre mode de vie. J’expliquerai tout ça plus en détail lorsque j’aurais terminé le livre !
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Je termine encore un livre passionnant et extrêmement complet. Encore une fois il est difficile de faire un résumer tant l’oeuvre est dense. Tout d’abord, un peu d’honnêteté, j’ai acheté ce livre sans connaître l’auteur. J’ai juste entendu que M. Taleb était un auteur provocateur, un ancien trader, adore les statistiques et est philosophe. Je me suis dis ce mec est un slasher ! M. Taleb est un homme de math, de sciences et d’histoire, sa manière de parler et son argumentation, le choix de ses mots sont d’une grande précision.
Dans Deep Work, Cal Newport dit à plusieurs reprises, pour rédiger un papier académique cela nécessite plusieurs années. Si nous prenons pour référence Wikipédia, je vois que M. Taleb a rédigé une quarantaine d’articles techniques et académiques de 2010 à 2018 ! Donc j’ai eu entre les mains un ouvrage d’un auteur féru de travail et très instruit.
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Pour mon défi un livre par mois, j’ai lu la biographie de Lincoln. On apprend que Lincoln était triste, autodidacte, persévérant et contre l’esclavage. Tu vas apprendre aussi pourquoi il n’a certainement pas été un buveur de lait. Je ne vais pas faire un résumé d’une biographie, sinon autant aller sur Wikipédia. En revanche il y a des expériences et des anecdotes que j’aimerais partager. Je préfère avertir : si tu es déjà en dépression cet article ne va pas t’aider !
La vie est triste
Sur les photos il ne sourit pas, il était décrit comme une personne mélancolique, tout le temps triste. En même temps sa vie n’était pas joyeuse. En fait la vie ne l’était pas à cette époque. Ses parents étaient nomades, et sa mère est décédée par la maladie du lait alors qu’il avait 9 ans. Sa mère a bu du lait et en est morte, c’est tragique. Juste parce qu’une vache a mangé une plante. Les toxines de la plante se retrouvent dans le lait ou la viande, une fois l’Homme en consomme, il en meurt.
Il est au max du sourire
Il a perdu plusieurs enfants, tous frappés par la maladie. Son ex est décédée aussi le laissant dans une mélancolie profonde pendant plusieurs mois. Sans parler d’une de ses premières affaires dont son associé s’était endetté. Son associé est décédé, Abraham a hérité des dettes qu’il a mis plus de 15 ans à rembourser. Abraham a toujours été en règle et respectait la loi à la lettre. La loi il l’a connait bien car il a été un avocat talentueux.
Bref, il vit dans les forêts (il déménage souvent pour se retrouver dans d’autres forêts), vivant de gibier et de l’exploitation du bois. Il est très bricoleur et n’a passé, de toute sa vie, qu’une année (en cumulé) à l’école.
Lincoln : homme autodidacte
Dès son enfance il a toujours aimé lire et il écrivait parfois quelque vers. La bible était le livre le plus facile à se procurer, alors il l’a pratiquement apprise par cœur à force de relecture. Cela lui a été d’une grande aide pour ses futurs discours. Il a ainsi touché la foi de nombreuses personnes grâce à ces références bibliques.
Un fait qui m’a marqué, c’est qu’il aimait aussi reprendre les discours. En gros il faisait des parodies non pas devant une caméra comme un Youtubeur d’aujourd’hui mais du curé après la messe. Entre enfants, ils couraient à la sortie de l’église et Abraham se positionnait sur un tronc et rejouait devant ses copains la révérence du matin.
Ainsi, il est facile d’admettre qu’il avait une grande capacité d’apprentissage en autodidaxie. Car avec le peu de base et des parents analphabètes, il a appris à lire et écrire avec un très bon niveau. En effet, il a fini par passer le barreau et devenir avocat. Alors certes, son talent était aussi celui d’orateur. Ce résultat n’est que le fruit de nombreuses heures à travailler.
D’ailleurs, pendant la lecture de l’ouvrage, je me suis rendu compte à certains moments de sa vie, qu’il ne voyait plus sa femme ni ses enfants pendant plusieurs mois. Il ne buvait pas (et ne fumait le cigare que rarement), ce qui était très rare à l’époque. En effet, les gens avaient peur de l’eau car elle transmettait des maladies. Ils buvaient donc de l’alcool pour rester en « bonne santé ».
Cependant, Abraham aimait traîner dans les bars tard la nuit. Je ne pense pas qu’il buvait du lait (#humour) en tout cas, il était en contact direct avec les citoyens lambda et discutaient des problèmes qui les impliquaient concrètement. Cette compréhension fera toute la différence dans ses futurs discours.
Comment Lincoln est devenu avocat
Dès ses 21 ans, il veut s’émanciper. Il quitte son père pour être navigateur le long du fleuve de l’Ohio. Ouais j’ai eu un flash de Tom Swayer sur le Mississippi !
Le fait de prendre un radeau et d’acheter des produits pour les revendre dans une autre ville, Abraham découvre le commerce. Dès lors, il s’installe et ouvre une épicerie avec un ami. Cependant, cet ami a d’énormes soucis financiers. Quelques années plus tard cet associé meurt. Par conséquent il hérite toutes les dettes. Vous connaissez la suite.
En parallèle (oui il aime beaucoup travailler), il aide constamment ses voisins pour des petits travaux. Il est fin bricoleur et demande peu d’argent car il aime se rendre utile. C’est pourquoi il est souvent mis en justice pour concurrence déloyale ! Cela aura une conséquence importante pour le reste de sa vie, car c’est ainsi qu’il se fait remarquer. En effet, il se défend lui-même (ne fait pas appel à un avocat) et remporte toujours les procès !
A 23 ans il entre dans la politique, toujours dans l’optique d’aider les citoyens. Une belle image de ce qu’est la transversalité du savoir. Ses compétences en négociation sont aussi des compétences d’argumentation. Et mêlant ses compétences pour la justice et le bien-être du citoyen cela donne une conception politique des choses.
Lincoln est aussi synonyme de persévérance
Lincoln est aussi synonyme de persévérance car il lui aura fallu pas moins de 30 ans de diverses campagnes politiques pour obtenir enfin le titre de président des USA. Je ne vais même résumé 30 ans de vie politique mais en gros il a failli plusieurs fois se faire avoir. Ce qu’il faut retenir : il a toujours été contre l’esclavage. Cependant certains discours étaient teintés d’arguments ségrégationnistes. Il a modelé durant des années sont discours pour faire plier le côté adverse.
Alors qu’en France dès 1848 l’abolition fait partie de la constitution du pays, les USA accusaient un sérieux retard. Certes, ils avaient déjà signé un arrêt de la traite des noirs en 1840 (en Virginie dès 1782) mais jamais appliqué dans les pays du Sud. Dès lors qu’il devient président des USA, il a obligé aux pays du Sud d’arrêter l’esclavage. En voilà un motif de guerre civil…
La guerre de sécession
Un point commun avec l’élection de Trump en 2016, Lincoln n’a pas été élu par la majorité des citoyens mais par les grands électeurs. Le point commun s’arrête ici. Par conséquent, il va enfoncer le pays dans une guerre civile qui va durer près de 4 ans et tuant plus de 620 000 hommes… La guerre aura l’avantage d’utiliser la technologie, comme le déploiement des chemins de fer, utilisation des bateaux à vapeur, augmentation des lignes télégrammes etc. (p202)
Un petit rappel sur cette guerre
Je ne suis pas historien mais pour faire simple, les états du Sud (les Confédérés) ne voulaient plus faire partie des Etats-Unis car il ne reconnaissait Lincoln comme leur président. En effet, l’économie du Sud se composait majoritairement de plantations de tabac, coton et canne à sucre. Les fermiers possédaient des esclaves pour les tâches agraires. Lincoln était pour l’émancipation des esclaves. Cela entravait les idéologies des habitants du Sud. Lincoln voulait maintenir l’interdiction d’utiliser des esclaves et même pour l’émancipation des esclaves et voulait garder l’Union des Etats.
Après de très longues négociations, il finit par convaincre le peuple de supprimer l’esclavage. Il est réélu le 8 novembre 1964 et cette fois par la majorité du peuple. Le 9 avril 1865, le général Lee capitule (le général de guerre des Confédérés), l’Union gagne la guerre de sécession. Lincoln est applaudit et adulé par le peuple, cependant la haine contre lui a augmenté d’un cran.
Ce billet a mal commencé et malheureusement il finira mal. Alors une semaine plus tard (le 14 avril 1865), enfin Lincoln commençait à être heureux de sa vie, il fut assassiné au théâtre.
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Suite à l’annonce du ministre de l’éducation nationale de vouloir supprimer les téléphones portables des élèves en classe, je me suis posé la question de quel est le rôle du smartphone chez les jeunes. 80% des élèves ont un smartphone, cet appareil fait partie de notre vie quotidienne, voire considéré comme un prolongement de soi (cf. Petite Poucette de Michel Serres). Alors c’est vrai j’avais déjà écrit un long discours en deux parties (1 et 2) sur ma vision de l’école. Mais je voudrais rajouter une couche sur le clash générationnel qui nous vivons.
Nous sommes dans la transréalité
Ce néologisme vient tout de droit de Vincent Cespedès. Entre d’autres termes c’est le mixe de la réalité et du virtuel. Tout d’abord, nos préoccupations ont un niveau identique qu’elles soient virtuelles ou réelles. En ce moment je discute avec plusieurs personnes en même temps sur plusieurs réseaux sociaux. Je le sais constamment, et si je reçois un message je vais analyser très rapidement (presque instinctivement) si cela nécessite une réponse de ma part immédiate ou s’il/elle peut attendre.
Nous avons adopté une nouvelle position physique pour entrer en transréalité. Penché sur son téléphone nous sommes à la fois dans le réel ici et maintenant et également dans le virtuel.
Un outil transréel : snapchat
Tout d’abord, pourquoi snapchat n’est pas utilisé par les plus de 30 ans ? C’est symptomatique du conflit générationnel. Principalement, parce que l’application n’a pas de mode d’emploi quant au fonctionnement et de l’utilisation. Pour le fonctionnement on repassera car Snapchat utilise beaucoup d’intelligence artificielle !
Le mode d’emploi ? Une vidéo explicative de 10 secondes. Ensuite nous sommes dans le bain, directement, pas de leçon avec un contrôle. Nous sommes donc obligés de tester, se tromper fait partie du processus d’apprentissage et ainsi nous prenons possession de l’outil. En plus on peut partager nos découvertes avec les autres ! Ce qui est, pour la génération X, en contradiction avec leurs valeurs. Se tromper est synonyme d’échec, en plus on ne m’a pas expliqué correctement alors « j’y comprends rien ».
Et puis ce format se détruit dans 24 heures ! Alors que l’ancienne génération y verrait une frustration d’avoir passé autant de temps pour communiquer quelque chose. Les jeunes eux, n’en donne peu d’importance. Le plus important c’est de faire vivre une expérience. Pour faire encore plus simple :
Support
Message
Expérience reçue
Ancienne génération
SMS
Je m’ennuie
provoque de la pitié
Nouvelle génération
Snapchat
Je m’ennuie et je crée des copains virtuels
fait sourire
C’était mon principal frein de l’école : pourquoi je n’aimais pas apprendre ? Alors que j’étais très curieux et j’apprenais plein de choses qui n’étaient pas enseignées à l’école. Pour la simple raison que j’allais avoir un contrôle sur cette matière. Et surtout avoir la correction deux semaines après !
Se tromper est la meilleure forme d’apprentissage
La correction fait partie du système d’apprentissage. Si on me donne la correction et qu’on enchaîne avec une nouvelle leçon, donc clairement on se moque de ce que tu as appris. Seule la note du contrôle compte, la correction est par conséquent une perte de temps sur le programme. Le contrôle était toujours vécu comme une tranchante sanction, la correction, une façon de remuer le couteau dans la plaie.
L’échec est seulement l’opportunité de recommencer de façon plus intelligente – Henri Ford
Pour revenir au réseau social qui lui est instantané, il permet de mélanger le virtuel dans le réel. La réalité augmentée est prépondérante et c’est ce qui fait l’un des succès de l’application. Je parlerais peut-être dans un autre article, le fait qu’ils ont séparé le « social » du « média », qui pour moi, est potentiellement une révolution en matière de communication digitale.
Pourquoi j’ai eu mon premier téléphone à 12 ans
Le téléphone mobile coûtait cher, les communications (pour pouvoir l’utiliser) aussi. Mes parents étaient d’accord pour que je prenne l’ancien téléphone de ma soeur (8 ans de plus que moi) car c’était un gage de sécurité. J’étais joignable à tout moment, la frontière communicative a disparu dès cet instant. Par sécurité, par prévention et non par utilisation, les enfants en ont tous été équipé. Aujourd’hui avoir un téléphone est nécessaire, tant le lien avec nos proches est puissant.
Le plus beau cadeau de noël de toute ma vie
A l’école
A la création de l’école, le professeur était celui qui savait. Il se tenait debout, d’autorité, et le pouvoir par le savoir. Les élèves étaient donc soumis aux professeurs. Aujourd’hui les élèves ont le pouvoir d’ubiquité grâce à ce « prolongement ». Les professeurs doivent donc, utiliser l’augmentation cognitif de leurs élèves en classe.
L’école a été créé pour préparer les enfants pour le futur. Nous vivons dans un environnement changeant, la technologie est présente, nous sommes dans un monde transreel.
Ne pas évoluer = confiscation
En effet, retirer le téléphone c’est une manière de scléroser l’enseignement. Pour moi, cela signifie, l’école est comme au XIXème siècle et elle n’évolue pas. Les élèves ne sont pas les mêmes, le degré de connaissance non plus. Le problème de concentration dont souffre les enfants peut être résolu par d’autres méthodes. Moi le premier, dans une conférence je vais regarder mon téléphone si la personne qui parle n’est pas intéressante.
L’école du futur n’aura peut-être plus de professeur. Comme le souligne Dr Laurent Alexandre, le Montessori du XXIème siècle sera la combinaison entre le Smartphone + un orateur + plateforme.
L’égo-système
Pourquoi les jeunes partagent-ils autant de vidéos inutiles, sans aucun sens ? Pour Vincent Cespédes, nous digérons la vie chacun à notre rythme et à notre manière. Lorsque nous sommes confrontés à des situations drôles, dangereuses, choquantes, nous devons les encaisser.
Nous avions vu dans cet article, la conscience de soi passe par l’image que les autres ont de nous. Le fait de partager des images, vidéos, articles, permettent de donner de l’information à une autre personne. Les humains ont besoin de savoir ce que les autres pensent d’eux. En d’autres termes, le fait de partager une vidéo débile, signifie « je pense à toi, qu’est-ce que tu penses de moi maintenant ? ».
Et puis on peut toujours se dire que les algorithmes nous emmènent parfois n’importe où. Dernièrement, je me suis retrouvé en face de cette vidéo alors que la vidéo précédente était CNN traitant de la montée du Bitcoin !
Entrepreneur, blogger, marketer, écrivain, les anglos-saxons disent que je suis un « slasher ». Je suis aussi un geek compulsif qui se soigne grâce à sa dose de Twitter et Youtube matin et soir.
Le 13 novembre 2016, je me suis levé à 5h30 avec un sentiment moitié schizophrénique. C’était un dimanche, une voix me disait « mais il est beaucoup trop tôt pour se lever ! » et une autre voix me disait « s’est en faisant des choses extraordinaires que tu deviendras quelqu’un d’extraordinaire ! ».
Alors, j’ai enfilé mes baskets. Dans l’ascenseur la lumière était trop forte ainsi, j’ai mis ma capuche et j’ai senti le froid extérieur m’envahir le corps. Difficilement, j’ai enchaîné les pas, mais surpris, je n’avais pas si froid que ça. Ensuite, j’ai fait ma séance de méditation, et écris mon ressenti. Après, j’ai fait ma visualisation (d’ailleurs, je me rappelle que je visualisais le fait de me lever tôt pour les prochains jours !) et enfin, j’ai terminé par mes affirmations positives. Ce fut le premier jour d’une longue série de Miracle Morning. Cette fin d’année 2016 avait été difficile professionnellement. L’activité physique le matin permettait de me surpasser chaque jour. Et puis les séances de méditation m’ont permis de me recentrer et de calmer mes idées, mes pensées. À elles seules, ces deux activités, ont été d’un grand bénéfice pour ma santé mentale.
365 jours plus tard
En début d’année et lors de ma reconversion professionnelle, les affirmations positives ainsi que la visualisation m’ont permis de voir et de créer ce que je fais aujourd’hui. Se recentrer, écouter son égo, voir l’égo des autres, essayer de comprendre ce que je veux vraiment, ont été des éléments de compréhension essentiels. Et j’y pense encore tous les jours.
D’ailleurs, lors de mes interventions orales, je parle souvent de l’Ikigai : l’art de mêler sa passion, sa/ses mission(s), sa vocation et son métier.
J’ai été assidu pendant 3 mois complet sans arrêt. Et puis j’ai commencé à avoir des douleurs au genou droit. En effet, courir 3-4-5 kilomètres par jour n’a pas été sans séquelle pour moi. Cumuler 20 à 35 kilomètres par semaine, ce n’est pas rien ! D’ailleurs, je m’étais donné l’objectif de courir 1000 kilomètres en cumulé d’ici à cette fin décembre. Je peux déjà affirmer que je n’y arriverai pas. En revanche, j’ai maintenu la méditation et la visualisation.
Cependant, ma fille grandie et son rythme change et n’est pas d’une routine pure (elle se réveille la nuit, ou le matin plus tôt que d’habitude etc.). Par conséquent, mon rythme a été touché tel un dommage collatéral. Sur cette fin d’année, je ne fais plus d’activité sportive quotidienne (1 fois par semaine dans le meilleur des cas), 2-3 méditations et écritures par semaine. Les activités qui sont restées quotidiennes sont la lecture, la visualisation et les affirmations positives.
Points positifs du Miracle Morning
Au lieu de me donner comme objectif 1000 kilomètres, j’aurais dû faire l’objectif de lire 2000 pages ! Car là, j’ai battu le record de lecture cette année ! J’ai lu pas moins de 10 ouvrages (270 pages en moyenne) sans compter les nombreux blogs et lecture quotidienne. Ça ne fait pas de moi un grand lecteur (au-delà de 20 livres par mois), mais en rapport avec mon nombre de livres lu les années précédentes, je suis plutôt fier de moi ! J’ai envie de lire davantage tous les jours !
Pour la suite
Le fait d’entamer ce genre de pratique, de changer ses habitudes, d’essayer de nouveau rythme permet d’ouvrir son esprit sur d’autre sujet. Par exemple, j’ai cette chance de pouvoir me faire à manger tous les midis. Alors, je varie les menus, je mange des légumes de saison et mes parts sont équilibrées entre la viande, légume, féculent. J’ai totalement arrêté de fumer et je sais que je ne pourrais pas replonger. Les habitudes sont comme des muscles, si nous les entretenons, ils deviennent de plus en plus faciles de continuer. Si nous arrêtons l’entraînement, les habitudes s’arrêtent et il est très difficile de repartir.
Aujourd’hui mon rythme a changé, et il va continuer de changer, le but s’est d’être en accord avec soi et de s’adapter aux situations. Jusqu’ici tout va bien pour moi.
Entrepreneur, blogger, marketer, écrivain, les anglos-saxons disent que je suis un « slasher ». Je suis aussi un geek compulsif qui se soigne grâce à sa dose de Twitter et Youtube matin et soir.
La plupart des emplois qui existent aujourd’hui pourraient disparaître dans quelques décennies. En effet, l’intelligence artificielle (IA) surpasse les humains dans plus en plus de tâches. Elle remplacera l’Homme dans plus en plus d’emplois. Beaucoup de nouvelles professions sont susceptibles d’apparaître, prenons pour exemple : designer de monde virtuel. Mais ces professions exigeront probablement plus créativité et de flexibilité. On ne sait pas si à 40 ans, un ex-chauffeur de taxi au chômage ou ex-conseiller en assurance sera en mesure de se réinventer en tant que concepteurs de mondes virtuels. D’ailleurs j’essaie d’imaginer un monde virtuel créé par un conseiller en assurance ! Et même si l’ex-conseiller en assurance fait la transition en concepteur de monde virtuel, le rythme des progrès est tel qu’une dizaine années suffira par le rendre obsolète. Dès lors il devra encore une fois, se réinventer.
L’intelligence artificielle va créer une nouvelle classe sociétale
Le problème crucial n’est pas de créer des nouveaux emplois. Le problème crucial est de créer des nouveaux emplois dont les humains réussissent mieux que les algorithmes. Par conséquent, d’ici 2050, une nouvelle catégorie de personnes pourrait émerger – la classe inutile. Les gens qui ne sont pas seulement au chômage, mais “inemployables”.
La même technologie qui rend l’homme inutile, pourrait aussi soutenir des masses inemployables par un certain système de revenu de base universel. Le vrai problème serait alors de garder les masses occupées et heureuses. Les gens doivent se livrer à des activités utiles, sinon ils deviendront fous. Alors, que ferait la classe inutile de toute leur journée ?
Nous menons une vie comme un jeu vidéo
Une réponse pourrait être les jeux vidéos. Sur le plan économique les personnes licenciées pourraient passer une quantité croissante de temps dans des mondes de réalité virtuelle. Ce qui leur donnerait beaucoup plus d’excitation et d’engagement émotionnel que le « monde réel ». Ceci, en fait, est une solution très ancienne. Depuis des milliers d’années, des milliards de personnes ont trouvé un sens à jouer à des jeux de réalité virtuelle. Dans le passé, nous avons appelé ces jeux de réalité virtuelle « religions ».
Qu’est-ce qu’une religion, sinon un grand jeu de réalité virtuelle joué par des millions de gens ? Les religions inventent des lois imaginaires, tels que « ne pas avoir de relations sexuelles avec une personne de même sexe », « ne pas manger de porc », « répéter les mêmes prières un certain nombre de fois par jour », et ainsi de suite. Ces lois existent que dans l’imagination humaine. Aucune loi naturelle exige la répétition de formules magiques, et aucune loi naturelle interdit l’homosexualité ni de manger du porc. Les croyants passent leur vie en essayant de gagner des points dans leur jeu. Si vous priez tous les jours, vous obtenez des points. A l’inverse, si vous oubliez de prier, vous perdez des points. Si la fin de votre vie, vous gagnez assez de points, vous allez au prochain niveau du jeu (c’est-à-dire le paradis).
La réalité virtuelle n’a pas la forme que l’on imagine
Comme les religions nous montrent, la réalité virtuelle n’a pas besoin d’être enfermée dans une boîte isolée. Au contraire, il peut se superposer à la réalité physique. Dans le passé, cela a été fait avec l’imagination et des livres sacrés. Au 21ème siècle il peut être fait avec les smartphones.
L’année dernière j’ai chassé des Pokémon avec ma fiancée. Alors que nous marchions dans la rue, je regardais mon smartphone, ce qui m’a permis de repérer les Pokémon tout autour de nous. Elle ne voyait pas de Pokémon du tout, parce qu’elle n’avait pas (encore) téléchargé l’application. Ensuite, nous sommes allés au parc, il y avait des dizaines et des dizaines de personnes qui “chassaient”. J’ai trouvé une grande similitude avec la situation conflictuelle dans la ville sainte de Jérusalem. Quand vous regardez la réalité objective de Jérusalem, tout ce que vous voyez ce sont des pierres et des bâtiments. Il n’y a aucune “sainteté” nulle part. Mais quand vous regardez à travers le moyen de “smart-book” (tels que la Bible et le Coran), vous voyez partout des lieux saints et des anges.
L’idée de trouver un sens à la vie en jouant à des jeux de réalité virtuelle est évidemment commun non seulement aux religions, et aussi aux idéologies laïques. Le consumérisme est aussi un jeu de réalité virtuelle. Vous gagnez des points en acquérant de nouvelles voitures, en achetant des marques ou de prendre des vacances à l’étranger. Si vous avez plus de points que tout le monde, vous vous dites que vous avez gagné le jeu. Peut être que le succès des réseaux sociaux en est pour quelque chose. Nous aimons dévoiler nos points gagnés, nos voyages, notre vie (pourvu qu’elle soit meilleure que la tienne).
Nos pensées dictent notre sens de la vie
On peut objecter que les gens aiment vraiment leurs voitures et les vacances. C’est certainement vrai. Et les religieux apprécient vraiment la prière, les cérémonies, et j’ai vraiment aimé la chasse aux Pokémon. En fin de compte, l’action réelle prend toujours place à l’intérieur du cerveau humain. Est-ce important que les neurones soient stimulés en observant des pixels sur un écran d’ordinateur, en regardant dehors par la fenêtre d’une station balnéaire caribéenne ou en voyant le ciel dans les yeux de l’esprit ? Dans tous les cas, le sens que nous attribuons à ce que nous voyons est généré par notre propre esprit. Il est pas vraiment « là-bas ». Notre vie est transréel.
« Aux meilleurs de nos connaissances scientifiques, la vie humaine n’a pas de sens. » – Ludo Louis dans un bar en juillet 2011 vers 2h14
La puissance de la suggestion
Selon Bernard Michel Boissier, le cerveau n’apprend pas et ne prend pas de décision. Ce qui fait de lui, cette machine extraordinaire est la suggestion. Cette voix qui parle au fond de nous fait fonctionner tout son potentiel. Le sens de la vie est toujours une histoire fictive créée par nous les humains.
Si vous avez à la maison un fils adolescent qui aime les jeux vidéos, vous pouvez effectuer votre propre expérience. Lui fournir une subvention minimum de Coca-Cola et de pizza, puis supprimer toutes les demandes de faire ses devoirs et toute supervision parentale. Le résultat probable est qu’il restera dans sa chambre pendant des jours, collé à l’écran. Il ne fera aucun travail ni le ménage, n’ira pas à l’école, sautera les repas, les douches et le sommeil. Pourtant, il est peu probable qu’il souffre d’ennui ou d’un sentiment d’inutilité. Du moins pas à court terme. Et la suggestion, précédemment citée, lui dira que sa vie n’a peut-être pas plus de sens d’être devant cet écran.
D’où les réalités virtuelles risquent d’être la clé pour donner un sens à la classe inutile du monde après le travail. Peut-être que ces réalités virtuelles seront générées à l’intérieur des ordinateurs. Probablement qu’ils seront générés en dehors des ordinateurs, sous la forme de nouvelles religions et idéologies. Eventuellement, ce sera une combinaison des deux. Les possibilités sont infinies et personne ne sait.
La fin du travail ne signifie pas disparition du sens de la vie
Dans tous les cas, la fin du travail ne signifie pas nécessairement la fin du sens de la vie, parce que le sens de la vie est généré par l’imaginaire. Le travail est essentiel pour avoir un sens de la vie uniquement selon certaines idéologies et modes de vie. L’Angleterre du XVIIIe siècle, les écuyers, les juifs ultra-orthodoxes actuels, et les enfants dans toutes les cultures et les époques ont trouvé beaucoup d’intérêt ainsi qu’un sens à la vie sans même travailler. Les gens en 2050 seront probablement en mesure de jouer des jeux plus profonds et de construire des mondes virtuels plus complexes que dans aucune autre époque de l’histoire.
Mais qu’en est-il de la vérité ? Qu’en est-il de la réalité ? Est-ce que nous voulons vraiment vivre dans un monde où des milliards de personnes sont plongées dans des fantasmes, poursuivant des objectifs à faire semblant et obéir aux lois imaginaires ? Eh bien, que cela plaise ou non, c’est le monde où nous vivons depuis des milliers d’années déjà.
Entrepreneur, blogger, marketer, écrivain, les anglos-saxons disent que je suis un « slasher ». Je suis aussi un geek compulsif qui se soigne grâce à sa dose de Twitter et Youtube matin et soir.
Un petit point sur le Miracle Morning commencé le 13 novembre 2016. Cela fait 5 mois jour pour jour que j’ai commencé. Selon l’auteur il ne faut pas faire de faux écart durant 30 jours. Ce que j’avais totalement réussi. Mais ce n’est pas suffisant, notre rythme est encore plus difficile à changer que n’importe quelle addiction à soigner. En effet le meilleur moyen de changer d’habitude est d’en créer de nouvelle. Encore faut-il que ton cerveau sache que c’est une nouvelle habitude et non pas un délire passager !
Rythme musical
Garder le rythme c’est garder la même fréquence constamment. Avons-nous des vies robotisées ? Comme dans ce billet, je mentionnais le fait que je n’aimais pas avoir de routine. Difficile de garder un rythme quand on est comme ça.
Réveil ⏰ à 5h45
Hier j’ai remarqué que la difficulté de se lever se résumait à uniquement quelques secondes. De la position allongé à la position debout voilà où réside toute la difficulté. Pourtant cette action ne nécessite pas d’effort intense pendant une longue durée. C’est un effort mais uniquement de quelques secondes.
Il est difficile de se lever tôt car l’effort n’est pas physique. Comme je viens de l’expliquer se déplacer d’une position à l’autre n’est en rien atroce. En revanche les barrières mentales, elles, arrivent à bloquer le corps entier et le laisser léthargique.
Créer un instant magique
J’ai fini par me lever, brosser les dents, enfiler un survêtement et mes baskets. J’ai décidé de changer de parcours. J’en ai marre de faire le même trajet et de courir autour d’un terrain d’athlétisme. Je vais aller dans une direction que je ne prends jamais.
Je me retrouve à l’entrée d’une forêt, un nouveau lieu. J’étais accompagné par des chants de centaines d’oiseaux. L’instant était magique. Les instants sont souvent forts lorsque c’est l’aube.
Il n’y a personne, tu sens l’énergie de la nature se réveiller. Tu vois l’évaporation lente et fumeuse qui se dégage d’un champs. La fuite de la lune rattrapée par le soleil.
Je découvre une rivière, je m’y assoit, écoute l’eau ruisseler mélangé par le fond continu des chants d’oiseaux que peuple cette forêt. Voilà un rythme qui me convient. Je prends le temps de respirer profondément et d’entendre les pulsations de mon coeur diminuer, apaisé.
Généralement c’est parce que tu passes une nuit blanche que tu vois le soleil se lever. Peut-être que c’est ça ma nouvelle définition de la maturité : se lever assez tôt pour voir le soleil se lever.
Je suis revenu à pied, apaisé, et la forte envie de faire découvrir ce nouveau lieu à celles que j’aime.
Entrepreneur, blogger, marketer, écrivain, les anglos-saxons disent que je suis un « slasher ». Je suis aussi un geek compulsif qui se soigne grâce à sa dose de Twitter et Youtube matin et soir.
Maintenant je peux affirmer que j’ai passé 42h de ma vie à méditer. 193 séances à essayer de ne pas penser. Nous méditons tous un peu chaque jour même sans se rendre compte. Certain appelle « pilotage automatique », parfois nous posons notre regard sur « rien » et nous ne pensons plus à rien, le vide complet. Cet instant est relativement très court 1 ou 2 minutes pas plus. On laisse échapper un soupir profond et on reprend notre activité.
Cet instant si bref mais si intense est la quintessence de la méditation. Pour d’autres c’est la randonnée, marcher dans la nature pendant plusieurs heures, contempler le paysage permet de faire le vide. Le sport ou une activité de concentration intense comme le karting ou les échecs permet de rentrer dans une forme de « méditation ». Sans être très spirituel, mais en fait les éléments naturels nous pousse à entrer en méditation. N’as-tu jamais ressenti une profonde relaxation en regardant un feu ou le flot continu d’un ruisseau ?
Grâce à mes séances j’ai pu comprendre que ce type de méditation (pleine conscience), apercevoir ce que mon corps et mon esprit me demandent automatiquement.
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Pourquoi j’ai commencé la méditation
En décembre 2015, je vivais une situation personnelle ET professionnelle stressante. J’avais déjà vécu des pics de stress notamment lors de mes différents examens et concours par exemple. C’est surtout l’attente et l’avant-action que le stress bat son plein. En effet, c’est un réflexe défensif, nous anticipons un problème, notre corps se met en alerte. Et une fois l’action entamée et terminée, le stress retombe et s’en va. Sauf pendant cette période. J’avais beau passer à l’action, un souci réglé, je ressentais toujours du stress. Pas aussi intense que l’avant-action mais que je qualifiais de « stress résiduel ». Une sensation, légère mais permanente de stress au fond du ventre et de l’esprit qui me contrariait à chaque instant. J’ai lu alors que la méditation pouvait permettre de mieux se sentir c’est comme ça que j’ai débuté.
Pourquoi j’ai choisi l’application Zenfie
Un jour, je me trouve à la FNAC et je vois un livre sur la méditation qui coûtait 39€. Je me souviens du prix car je me suis dit que s’il était si cher c’est qu’il était de très bonne qualité. En le feuilletant je me demande si une application sur la méditation existe. Evidemment le Play Store en regorge beaucoup. Du coup je laisse tomber le livre et j’ai essayé plusieurs applications. Elles ont toutes une partie gratuite, et des compléments en payant. La plupart sont des applications de méditation pleine conscience.
La méditation pleine conscience c’est celle que nous faisons naturellement quand nous sommes scotchés à regarder un feu par exemple. Pour le cas d’une application, tu écoutes une personne qui te guide. Il suffit juste d’écouter et non pas entendre. Lorsque nous écoutons il y a une sorte de « lâcher-prise » alors que nous « entendons » nous jugeons ce que nous écoutons.
Pour le cas de Zenfie, tout d’abord, j’aime beaucoup la voix de Jean Doridot et en fait ça a fait la différence avec les autres applications (je ne parle pas pour les app anglophone, mon niveau ne me permet pas de bien comprendre, surtout sur ce genre de thème). Ensuite j’ai beaucoup apprécié le programme d’initiation. On commence avec des séances de 5 minutes, ce n’est vraiment pas grand-chose et puis au fur et à mesure la durée augmente et sa concentration aussi. Pour moi ça été une réussite !
La méditation pour tout le monde
Je ne compte pas m’arrêter. Souvent on me pose la question « est-ce que tu passes de meilleure journée lorsque tu médites le matin ? ». Pas forcément. Mais une chose est sûre, lorsque je ne me médite pas pendant 3 jours, j’ai l’impression que ma vie est « instable ». Il manque un équilibre, ça se traduit par un manque de chance, je loupe mon bus, j’arrive en retard (je ne le suis jamais), quelqu’un va mal me parler etc.
Je vais avoir plus d’actions négatives lorsque je ne médite pas. Voilà ce que j’ai remarqué, sinon ça ne change pas grand chose dans ma vie si ce n’est que je ne suis plus stressé comme auparavant.
Un conseil pour toutes les personnes qui hésitent. Comme dans le livre Effet Cumulé et Miracle Morning, d’une part, il faut se bouger et le faire et d’autre part il faut le faire graduellement. Ça ne sert à rien de vouloir faire 10 ou 15 minutes de méditation alors que tu vas rester concentré 1 minute maximum. Le mieux c’est de commencer soft et d’augmenter la durée. C’est pour ça que j’ai trouvé Zenfie efficace. D’autre part, je pense que c’est une activité que tout le monde devrait faire et notamment être enseigné dans les écoles (excellent article).
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