Voici mon blog personnel. Intelligence artificielle, marketing digital sont les sujets les plus souvent abordés.

Étiquette : vie sociale

Quel sera l’après Coronavirus ? 4 scénarios

Entrepreneur, blogger, marketer, écrivain, les anglos-saxons disent que je suis un « slasher ». Je suis aussi un geek compulsif qui se soigne grâce à sa dose de Twitter et Youtube matin et soir.

Alors que nous sommes en train de nous préparer pour un déconfinement, je lis ici et là que nous ne vivrons plus comme avant. Qu’est-ce qui pousse certains chercheurs à dire cela ? Je vais essayer de comprendre quelles sont les estimations en fonction des hypothèses. J’en ai retenu quatre et je dois bien avouer que le sujet est extrêmement complexe.

Je me suis posé 4 hypothèses pour l’après coronavirus :

  1. Tout devient comme avant
  2. Déconfinent et confinement intermittent
  3. Tracker les gens et remonter les informations
  4. Nous porterons un masque toute notre vie

J’ai repris des informations du blog de ncase. J’espère ne pas en faire une pâle copie ni une mauvaise traduction. N’hésite pas à prendre contact avec moi afin de me dire ce qui te chiffonne.

Faisons le point sur le Coronavirus

Pour commencer, nous devons comprendre comment fonctionne un virus. Il a besoin d’un hôte pour vivre et se reproduire. Il va ainsi entrer dans une cellule pour se répliquer ensuite sortir de la cellule pour aller contaminer une autre, ainsi de suite.

Le virus, par nos postillons, va trouver un nouvel hôte. Le virus ne doit pas être trop virulent car s’il tue son hôte avant même de pouvoir en trouver un nouveau, il mourra. Et il ne doit pas être trop faible sinon il mourra dans notre corps.

Toutefois, le coronavirus n’est pas un virus des plus virulents mais malheureusement les personnes faibles n’arrivent pas à le combattre et décèdent. À vrai dire le nombre de personnes décédées uniquement du virus représente 0,9 % des décès. On parle alors le plus souvent de comorbidité.

coronavirus information
source : https://informationisbeautiful.net/visualizations/covid-19-coronavirus-infographic-datapack/

Cela soulève deux suggestions. La première c’est que nous mourrons peu de ce virus. Il est un facteur de comorbidité c’est-à-dire que les personnes qui en meurent sont des personnes qui ont déjà des pathologies.

Deuxième point, le taux de mortalité du virus se base sur le nombre de cas. Qui dit « cas » signifie que nous savons si la personne est atteinte. Cela ne représente pas du tout la réalité. Exemple concret : deux personnes, l’une diabétique l’autre sans pathologie, arrivent à l’hôpital avec une détresse respiratoire, elles sont positives au COVID-19. Admettons qu’une sur deux décède, ce sont 2 cas de COVID-19. Statistiquement 2 cas confirmés dont 1 mort donc taux de mortalité 50 %.

Troisième point, la famille des coronavirus donne des symptômes comme un rhume ou une rhinopharyngite voire même nous nous comportons de manière asymptomatique ! Dès lors nous n’avons aucune idée de qui l’a déjà eu et de qui ne l’a pas eu.

Mais quoiqu’il ne soit, nous devons protéger nos proches et les populations. Le virus n’est pas hautement mortel mais il nécessite des hospitalisations longues avec des équipements spécifiques. Cela surcharge très rapidement les services hospitaliers et sans une bonne gestion des malades alors le taux de mortalité au sein des hôpitaux (qui peut être un indice de la qualité des soins) augmentera.

Aplatir la courbe

Une image vaut mille mots.

source : https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/03/13/aplatir-la-courbe-des-contaminations-du-covid-19-sera-l-enjeu-des-semaines-a-venir_6032925_4355770.html

Comme énoncé dans le dernier paragraphe, les services hospitaliers peuvent être submergé à cause des nouveaux patients. Il faut mettre en place des règles pour contenir l’épidémie et ainsi allonger le dans le temps le nombre de personnes prises en charge.

Par conséquent attendre l’immunité collective n’est pas possible. En fait, en statistique nous parlons de R0. Ce taux peut être comparé par le « taux de transmission » du virus. C’est ici que ça se corse car nous avons un peu du mal à comprendre les statistiques.

Source : https://ncase.me/covid-19/

C’est un paradoxe. COVID-19 est très contagieux, mais pour le contenir, nous devons « seulement » arrêter plus de 60 % des infections. Car comme on le voit ci-dessus, si R0 = 2,5, une réduction de 60 % nous donne R = 0,975, et qui dit R <1, alors le virus est contenu !

Pour que ça soit encore plus simple à comprendre

Trouver une stratégie pour que R<1

Scénario 1 : ne rien faire

Pour le cas des USA, en partant que 0,5 % des personnes infectées meurent – une hypothèse généreuse – dans un grand pays comme les États-Unis, avec 300 millions de personnes. Alors 0,5 % de 80 % de 300 millions = 1,2 million de morts … S’ils ne font rien. C’est une hypothèse intenable.

Aplatir la courbe

Nous avons vu qu’aplatir la courbe permet de soigner les personnes les plus atteinte et celles qui ont un bon système immunitaire de pouvoir combattre le virus seul. D’autant plus que le virus vit uniquement dans un corps pour qu’il puisse se reproduire. Si nous le combattons et que nous contaminons personne alors le virus s’éteindra.

L’augmentation du lavage des mains a réduit les grippes et les rhumes dans les pays à revenu élevé d’environ 25 % tandis que le verrouillage de la ville de Londres a réduit les contacts étroits d’environ 70 %. Supposons donc que le lavage des mains puisse réduire R jusqu’à 25 % et que la distance puisse réduire R jusqu’à 70 % R0 eh ben…. R0 reste toujours supérieur à 1…

Scénario 2 : long, très long confinement

Les simulations en cas de confinement prolongé, d’au moins 5 mois montre que nous pouvons surmonter cette épreuve. Mais… nous remarquons également que nous ferons face à une seconde vague. Lorsque la population sortira. Il faudra prendre des mesures adéquates à ce moment-là…

Scénario 3 : confinement à gogo

Comme nous venons de constater dans la simulation ci-dessus, même si nous menons un confinement très long, il y a un risque non nul de voir apparaitre une deuxième vague. Les estimations pour cette deuxième vague sont très incertaines. Je suppose, à mon humble avis, que nous allons vivre plusieurs vagues. En effet, nous vivons dans une monde globalisé où les populations se déplacent énormément. Donc selon moi la probabilité d’importer des nouveaux cas est pratiquement sûr. Que les frontières soient ouvertes entre régions, Europe ou mondial, il y aura une prochaine vague.

Alors un scénario fortement probable est le confinement répété à chaque nouvelle alerte d’un cluster déterminé.

Autre point important, l’immunité

En effet, nous n’avons que trop peu d’information concernant l’immunité des Hommes face au coronavirus. Alors par extrapolation, si l’on prend la famille des coronarivus, l’immunité est de 1 à 2 ans (les études ci-dessous montrent une échelle de – aucune immunité à 5 ans- ). Par conséquent, même un confinement répété sur 2 ans ne favoriserait pas l’immunité collective, les premiers touchés en 2020 seront les nouvelles victimes de 2022…

Ce point sur l’immunité est très bouillant, voici la liste des sources pour écrire ce petit paragraphe.

Scénario 4 : Black Mirror

Petite parenthèse, le créateur de Black Mirror a affirmé se sentir dépasser par les événements du coronavirus et n’envisageait pas une nouvelle saison.

Dans ce paragraphe je vais parler d’une hypothèse qui ne verra pas le jour en France (du moins pas de manière systématique et obligatoire). Une application qui permet de tracker les déplacements et de faire des rapprochements entre les personnes qui se sont croisées.

L’objectif de cette application est de permettre d’identifier une personne infectée et de pouvoir retrouver toute la chaine de transmission. Si tu étais à côté d’une personne qui a été infectée et que tu t’es retrouvé à côté d’elle dans le bus par exemple, tu prends connaissance automatiquement que tu as croisé une personne infectée. Il n’est pas nécessaire d’avoir toutes les données personnelles, mais l’application aura besoin d’avoir accès au GPS.

Cet objectif est louable : tracker, déterminer et isoler la population avec une application (car tout le monde a un smartphone). Sans parler du côté contestataire français, cette application ne pourra être utilisé uniquement par le bon vouloir des personnes. Mais à vrai dire, je parle sans connaissance de cause car il est aussi probable que les Français soient favorables à cette méthode pour contrôler l’épidémie. Voyons d’abord l’utilisation dans le monde ensuite nous irons voir l’application StopCOVID en France. Plusieurs pays ont utilisé une application de tracking.

Le principal point de contestation est l’utilisation des données personnelles. Mais si nous allons dans un restaurant, vu le peu de place il faudra obligatoirement réserver avec nom/prénom et numéro de téléphone. Il est très facile de faire un répertoire et ainsi remonter les informations de toutes les personnes qui ont été

Scénario bonus

Pour conclure, je suppose qu’il est possible que nous devions tous porter des masques, tout le temps. On ne se fera plus la bise sauf encore quelques irréductibles. Les masques nous empêcherons de tomber malade, du simple rhume à l’angine beaucoup de virus seront bloqués.

J’ose imaginer la réduction des frais d’arrêt maladie si le nombre de malades diminue considérablement ! Cela fera surement l’objet d’un prochain billet.

Two women wearing protective masks pose for a selfie in Jerusalem’s Mahaneh Yehuda market.  Credit photo : Emil Salman

Zones d’ombre

  • L’immunité dure combien de temps ?
  • Une 2e vague est-elle obligatoire ?
  • Le cas de la Suède qui n’a rien fait et donc en scénario 1
  • le conseil scientifique qui n’est pas écouté en Suisse ni en Suede (et la difficulté de l’écouter car il change souvent d’avis) ce qui revient à se demander : « l’économie est-elle plus importante que la santé de sa population ? »

Enfin, restons sur une note positive, le coronavirus a sauvé beaucoup de jeunes !

source : https://www.insee.fr/fr/information/4470857

PAF ! Père au Foyer

Entrepreneur, blogger, marketer, écrivain, les anglos-saxons disent que je suis un « slasher ». Je suis aussi un geek compulsif qui se soigne grâce à sa dose de Twitter et Youtube matin et soir.

Cela fait deux ans maintenant que je m’occupe de ma fille. Elle a deux ans et demi et je m’occupe d’elle tous les jours. Je travaille depuis chez moi ce qui offre une amplitude horaire assez géniale pour lier vie professionnelle et vie personnelle.

Je travaille dans différents domaines, le marketing, dans l’écriture et dans la formation/coaching/enseignement. En termes marketing un PAF est un « Père au Foyer », nous allons voir ce qui m’unie avec les FAF, les femmes au foyer.

En termes marketing, une « FAF » est une « Femme Au Foyer ». Il y a une pléthore d’articles sur les conditions des FAF, qui sont-elles ? Pourquoi ? Depuis quand ? Combien de temps ? Les impactent sociétaux et j’en passe.

Toutefois, il est important de retenir, que les FAF le deviennent majoritairement par concession familiale. Même si le nombre de PAF augmente, il est encore ancré dans la culture que cela soit la femme qui garde les enfants. Ainsi, je vais t’expliquer pourquoi cette implication personnelle (le fait de garder les enfants) fait défaut au côté professionnel et t’expliquer pourquoi ce n’est pas le cas pour moi. Et puis, ben les « PAF » comme moi… les « Pères au Foyer »… il n’y a pas de chiffre concret ! Alors, je suis une sorte d’extra-terrestre sociétal ! D’ailleurs, si tu es dans le business, c’est ce qu’on appelle un « marché de niche naissant ». On en reparlera. Bonne lecture !

Gagner sa vie au prix de sacrifice

Dans l’introduction j’ai dit que c’était une forme de concession personnelle. En effet, les femmes mettent leur vie professionnelle entre parenthèses pour élever l’enfant. Cela résulte entre partie de pourquoi les femmes gagnent moins que les hommes. En effet, les femmes qui gardent pendant 2 ans les enfants, creuse un trou professionnel de deux ans également. Dès lors, deux ans de néant professionnel c’est beaucoup.

En tout cas, dans mon domaine, en marketing digital, cela doit être très compliqué à retrouver du travail avec une coupure si longue. Pour ma part, j’ai fait le choix d’être à mon compte pour ne pas perdre de temps, d’augmenter toujours plus mes connaissances et mes compétences métiers et cela, en parallèle de l’éducation que j’apporte à ma fille.

D’ailleurs en deux ans j’ai développé plusieurs nouvelles compétences (j’en parle dans ce billet). Le fait de travailler à mon compte, a augmenté mon niveau d’exigence, je suis beaucoup plus exigent avec moi-même que je pourrais l’être avec n’importe qui d’autre. Ainsi, dans cette configuration, ma femme n’a pas été FAF et moi d’un côté je n’ai pas les mauvais côtés d’un PAF.

Le temps de travail est important. Comme je l’ai dit je travaille depuis chez moi, et c’est une forme de mi-temps. Je vois que le calcul de l’écart des salaires hommes-femmes est lié aussi au travail à mi-temps. Les femmes ont plus souvent recours et cela explique la baisse de salaire. (source : insee).

Les FAF font de gros sacrifices. Si elles se consacrent à plein temps pour les enfants alors elles mettent leur carrière totalement entre parenthèse pendant 2 à 3 ans. Et puis, si elles acceptent des mi-temps, ce sont souvent des jobs alimentaires… Des jobs qui ne leur permettent pas d’augmenter en compétence et souvent mal payé.

Tâches ménagères

Comme je passe plus de temps à la maison, il est normal que je passe plus de temps dans les tâches ménagères. En effet, le travail à la maison à ce problème : on est déjà à la maison ! Comme toi tu arrives au bureau avec une corbeille vidée, moi je ne peux pas travailler si l’évier déborde. Si je me lave les mains et que la salle de bain est sale… ben je vais la nettoyer. Ainsi je tombe dans une spirale spatio-temporelle où le temps m’échappe trop vite. Et j’ai un besoin de rentabiliser ce temps vu que je (dois) travaille.

Et puis, j’ai les idées qui partent vite dans tous les sens, le fait de réfléchir sur la table du salon pendant que la petite fait la sieste semble à première vue reposant. Être chez soi c’est le meilleur des bureaux. Pourtant, jamais dans mon bureau, lorsque j’étais salarié, je suis pris d’un acharnement progressif dans une forme de transe maniaque du ménage.

Miettes sur la table, piège à PAF
miettes sur une table

Une perte de temps et de rentabilité

Je m’explique. Me voilà dans le silence, concentré dans mon travail en fixant cette miette sur ma table du salon. Ainsi, cette miette devient l’objet direct de ma pensé, je dois nettoyer la table. Je me lève pour prendre l’aspirateur portable et je remarque une tâche sur le canapé. Aussitôt je fais demi-tour dans la cuisine pour prendre un torchon et le pschiit pschiit multi-surface. Agenouillé devant la porte de l’évier, je vois le spray lave-vitre et repense à la dernière fois que j’ai fait la poussière sur ma télé. Donc, je le prends aussi car je me dis que ça ne prendra que 3 minutes.

Étonnamment, 25 minutes plus tard je suis en train de sortir le sceau et la serpillière prêt à nettoyer l’entièreté de la surface du logement conjugal ! Soudain, le téléphone sonne, c’est mon call de 15h00. Je m’assoie devant mon ordi essayant de repenser à ce que je faisais avant d’entreprendre cette folie ménagère… bref je décroche et dit « allo ? »…. le vide se fait autour de moi j’entends au loin mon interlocuteur. Je suis comme sonné, étourdi car je vois cette miette sur la table que je n’ai toujours pas nettoyée…

Investissement temps = + argent

Alors, pour éviter que ma folie du nettoyage ressorte, j’ai investi dans un aspirateur autonome. Je l’ai acheté d’occasion et cela me permet de ne pas penser « poussière » mais plutôt à rédiger correctement ce texte avec le moins de faute possible. 25 minutes de sauvegardé par jour c’est énorme.  

De plus, j’ai également acheté un vélo pour éviter de perdre trop de temps. En effet, je fais tout à pied, les courses, faire le tri, aller à la nounou, ludothèque, à la poste etc. Etant en freelance, je vois le temps comme la possibilité d’augmenter ma rentabilité c’est affreux. Un vélo me permet d’aller 3 à 4 fois plus vite que la marche à pied.

Un simple calcul sur le temps gagné sur le double aller-retour dépôt de l’enfant chez la nounou : je gagne 30 minutes de travail supplémentaire par jour. Donc, 150 minutes par semaine ou encore 675 minutes par mois soit plus de 11h00 ! Merci le vélo !

Dans un prochain article je parlerai de la vie sociale d’un PAF, avec son lot d’étonnement et de question dont je n’ai pas vraiment trouvé de réponse sur Google ! 🙂

© 2023 Ludo LOUIS

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