Si vous lisez ceci, il y a de fortes chances que vous soyez curieux de savoir ce qu’est Chat GPT (Generative Pre-trained Transformer) et comment cela fonctionne. Peut-être êtes-vous un parent à la recherche d’un moyen d’aider votre enfant de 5 ans à découvrir la technologie et la communication.
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Comprendre le fonctionnement du cerveau (neurosciences) et des biais cérébraux en neurosciences : enjeux et applications en marketing.
Les neurosciences sont un domaine de recherche fascinant qui vise à comprendre le fonctionnement du cerveau et du système nerveux. Depuis de nombreuses années, les scientifiques et les chercheurs s’intéressent de près à cette thématique, qui est devenue de plus en plus importante dans notre monde moderne.
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Prompt IA Writter en passe de devenir un nouveau métier ?
Prompt IA Writter
Avez-vous déjà vu des créations de Dall-e, cet algorithme qui crée des images en fonction d’une description que vous avez imaginée.

Prompt IA Writter en passe de devenir un nouveau métier ? Avez-vous déjà vu des créations de Dall-e, cet algorithme qui crée des images en fonction d’une description que vous avez imaginée. Un Prompt IA Writter serait une personne douée de décrire des éléments spécifiques pour qu’un algorithme le puisse créer.
Cet algorithme est capable de créer des images à partir de simples descriptions, ce qui est un processus appelé « inférence d’image ». De plus, Dall-e est capable de créer des images très élaborées et très détaillées, ce qui est un signe que cet algorithme est très intelligent. Il y a de fortes chances que les IA writters deviennent un nouveau métier dans le futur, car ces algorithmes sont de plus en plus intelligents et capables de créer des images de haute qualité.
Continue readingLe plan de Google pour supprimer les cookies tiers de Chrome ne s’est pas déroulé sans heurts. En janvier 2020, la société a annoncé qu’elle réviserait Chrome en supprimant les cookies qui suivent les internautes sur le Web d’ici à deux ans.
Eh bien, nous sommes maintenant en janvier 2022 et Google est de retour avec un autre plan. Cette semaine, la société a annoncé qu’elle supprimait l’apprentissage fédéré des cohortes (FLoC), un élément clé de son plan, et le remplaçait par un nouveau système appelé Topics.
Les sujets ne sont qu’un élément du plan plus large de Google Privacy Sandbox visant à mettre fin aux cookies tiers dans Chrome. À première vue, il s’agit d’une initiative visant à améliorer la confidentialité des utilisateurs. Mais de nombreux experts en matière de confidentialité ont fait valoir que son impact sera limité.
Et même l’industrie de la technologie publicitaire n’est pas contente, ses rivaux affirmant que Google tente de remodeler la publicité en ligne à son image. Oui, il suffit de regarder au cours du SEUL troisième trimestre de 2021, le géant de la recherche a réalisé 53 milliards de dollars grâce à la publicité, mais le monde en ligne dans lequel Google opère est en train de changer.
Lorsqu’il s’agit de limiter les cookies tiers, Google est loin derrière ses rivaux. Safari, Firefox et Brave les ont tous restreints pendant des années. Safari d’Apple a commencé à le faire en 2017. Mais ce que Google fait aura de loin le plus grand impact.
Chrome accapare 63 % du marché mondial des navigateurs, ce qui signifie que Google établira probablement une norme que d’autres pourraient être obligés de suivre. Après avoir échoué avec FLoC, la société présente désormais Topics comme un plan différent pour l’avenir de la publicité en ligne.
Comment fonctionne Topics ?
Topics fonctionne en analysant votre historique de navigation pour déterminer les choses qui vous intéressent. Si vous aimez les voitures, par exemple, Topics vous montrera des publicités pour les voitures sur les sites Web que vous visitez. Pour déterminer si vous aimez les voitures, chaque site Web utilisant l’API Topics de Google se verra attribuer une catégorie globale. Un site Web sur le tatouage, par exemple, peut tomber dans la catégorie de l’art corporel ; un journal municipal serait probablement classé dans la catégorie des nouvelles locales.
Lorsque vous vous déplacez sur le Web, Chrome enregistre les catégories que vous visitez le plus. Ensuite, chaque semaine, vos cinq catégories les plus populaires seront rassemblées – Google dit que ce processus est effectué sur votre appareil et non sur ses serveurs – et un sixième sujet aléatoire sera ajouté pour ajouter du bruit dans le système. Ces six catégories sont ensuite partagées avec les sites Web que vous visitez et sont utilisées pour cibler les publicités que vous voyez. Les données sont supprimées après trois semaines.
« Les sujets ont été informés par notre apprentissage et les nombreux commentaires de la communauté sur nos précédents essais FLoC « , a déclaré Vinay Goel, directeur produit de Google, dans un article de blog. Ce système antérieur utilisait l’historique de navigation (résultats de recherche Google) pour regrouper des personnes avec des milliers d’autres ayant des intérêts similaires. Si les algorithmes de Google déterminaient que vous étiez intéressé par les chiens, vous seriez placé dans la même catégorie que les autres qui aiment les chiens.
Le plan a été abandonné après qu’un certain nombre de sites Web majeurs et de navigateurs concurrents ont déclaré qu’ils n’utiliseraient pas le système. Les régulateurs de l’UE et l’Autorité britannique de la concurrence et des marchés (CMA) ont également ouvert des enquêtes sur les propositions de Google. Les défenseurs de la vie privée ont averti que c’était mauvais pour la vie privée et l’industrie de la publicité n’était pas trop impressionné non plus. Alors qu’en est-il des sujets ?
Quelles différences entre FLoC et Topics ?
« Il y a quelques améliorations dans Topics », déclare Hamed Haddadi, scientifique en chef chez Brave, un navigateur et moteur de recherche axé sur la confidentialité. Il dit que sous FLoC, les gens auraient pu être regroupés dans plus de 30 000 catégories différentes, ce qui permettrait aux annonceurs d’acquérir une connaissance spécifique de leurs intérêts. Ces informations pourraient ensuite être combinées avec d’autres données pour construire une image incroyablement détaillée de chacun d’entre nous.

Cela est moins probable dans les sujets, car il existe environ 350 catégories d’intérêt qui peuvent être attribuées aux personnes. Bien que ce nombre soit susceptible d’augmenter, la description technique de Google indique que son objectif final sera de se procurer ces sujets auprès d’un tiers, et il pourrait y avoir « quelques milliers de sujets ». Haddadi dit également que l’ajout d’un sixième sujet aléatoire dans les intérêts des gens rend le système un peu plus soucieux de la confidentialité.
Une autre différence potentielle entre FLoC et Topics est que Google affirme que ce dernier tentera d’éviter d’attribuer des « catégories sensibles » aux personnes, par exemple en permettant aux individus de voir des annonces en fonction de leur race ou de leur sexe. FLoC a été critiqué pour être potentiellement capable de générer ou de déduire des attributs sensibles à travers le comportement et les intérêts des gens.
Google indique que les utilisateurs auront plus de contrôle sur les domaines d’intérêt qui leur sont attribués et pourront modifier les paramètres, bloquer les sujets et se désinscrire dans Chrome. Mais, de manière réaliste, il est peu probable que de nombreuses personnes modifient les paramètres de Chrome de cette manière.
Topics, un risque pour la confidentialité ?
De plus, le risque que des sites Web traitent les traits personnels sensibles de quelqu’un n’est pas complètement éradiqué par Topics. « Il est toujours possible que les sites Web appelant l’API puissent combiner ou corréler des sujets avec d’autres signaux pour déduire des informations sensibles, en dehors de l’utilisation prévue », indique la description de Google Topics.
Au fil du temps, il serait possible pour un site de « développer une liste de sujets pertinents pour cet utilisateur », ce qui pourrait révéler des informations sensibles. Il existe d’autres problèmes de confidentialité et de sécurité que Google dit devoir résoudre. Google prévoit de tester les sujets dans Chrome dans les mois à venir, et le système pourrait changer en fonction des commentaires.
Ensuite, il y a la question de la concurrence. Le plus petit nombre d’intérêts attribués aux personnes pourrait potentiellement donner encore plus de pouvoir à Google dans une industrie de la publicité en ligne qu’il domine déjà. Paul Bannister, cofondateur de la société de gestion publicitaire CafeMedia, affirme que Topics semble être un pas en avant pour la vie privée des gens, mais un recul potentiel pour les agences de publicité.
Les 350 centres d’intérêt actuels inclus dans les sujets sont vastes, dit Bannister, et cela signifie qu’il est moins susceptible d’être utile pour les annonceurs qui essaient de cibler les individus avec des produits qu’ils sont plus susceptibles d’acheter. « Ces sujets sont fixes, il est donc plus difficile de trouver des segments uniques qui sont vraiment intéressants pour votre campagne marketing », dit-il.
Et les concurrents ?
De mon côté, je trouve que les plateformes comme Teads permettent déjà un placement publicitaire lié à leur inventaire très performant. Google copie ce principe déjà existant.
« Dans l’état actuel des choses, Topics semble n’être qu’une solution pour le navigateur Chrome. Ce n’est ni multinavigateurs ni multiplateformes », déclare Phil Duffield, vice-président britannique du Trade Desk, une société de technologie et de logiciels. La société a créé son propre rival de remplacement de cookies basé sur des identifiants liés à l’adresse e-mail que les gens utilisent pour se connecter à des sites Web.
Comme pour tout défi technique complexe, il n’y a pas de solution miracle, mais nous croyons en l’importance que les futures solutions soient interopérables et facilement utilisables par tous les acteurs de l’industrie.
déclare Duffield.
Haddadi pense que Topics, dans sa forme actuelle, améliorerait la confidentialité dans Chrome, mais qu’il reste en deçà de la norme établie par presque tous les autres navigateurs. « Cela ne fait que relever la barre pour Chrome alors que de nombreux autres navigateurs, dont Safari, Firefox, Brave et Tor, disposent déjà de mécanismes de blocage tiers étendus. »
En fin de compte, les sujets peuvent aider Google à rester au sommet de l’industrie de la publicité pour les décennies à venir. Les régulateurs pourraient forcer Google à changer son approche – l’enquête de la CMA sur le Privacy Sandbox de Google est toujours en cours et le régulateur a déjà demandé à l’entreprise d’apporter quelques modifications.
Alors que l’activité publicitaire d’Apple se développe rapidement, Google restera Google. La société possède le plus grand navigateur et moteur de recherche au monde, ainsi qu’un vaste réseau publicitaire. Les sujets peuvent différer de FLoC, mais son objectif reste le même : maintenir le contrôle de Google sur les publicités que nous voyons.
Il y a beaucoup de buzz sur Internet en ce moment à propos du métavers. En effet, beaucoup de bruit car cela inclus une multitude de technologies émergentes. Tout d’abord, metavers est la contraction de meta et de univers. Nous reviendrons sur ces deux termes dans l’article.
Pour un certain nombre de personnes, ce sont des technologies qui ne les concernent pas, telles que la blockchain, la réalité virtuelle, la réalité augmentée, les NFT, les ordinateurs quantiques. Cet ensemble de technologie tout le monde va en parler, il s’agit d’une tendance massive et un énorme game changer, mais de quoi est fait exactement le métavers et pourquoi est-ce un challenge pour tout le monde ? Je vais tenter de l’expliquer au travers cet article.
Continue readingAnalyser son sommeil et augmenter ta productivité
Prendre le temps de se concentrer pour l’amélioration de son sommeil et l’optimisation de son énergie quotidienne est un gros problème. La plupart d’entre nous ne réalisent pas à quel point ces choses ont un impact sur tous les aspects de notre vie quotidienne, de notre bien-être physique à notre humeur, à nos relations et à notre capacité à (bien) faire notre travail.
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Les clés du Futur – Jean Staune
Défi un livre par mois
Je dois avouer que j’ai eu peur. Le début du livre m’a fait des sueurs froides. En effet, la date de publication est 2015 et j’ai cru que le livre était déjà trop vieux ! En tout cas, uniquement pour le premier tiers du livre. Ouf ! En effet, lorsque l’auteur dit qu’un futur est probable pour les Google Glass j’ai failli tomber du trottoir. Oui j’ai écouté le livre et non lu. C’était mon dernier mois gratuit, je te laisse voir mes premiers articles où je parle des bons et mauvais points de l’application Audible.
Cet ouvrage a une structure proche de celle d’Homo Deus dans le sens où énormément de sujets sont traités. L’auteur nous raconte des expériences que je n’avais jamais entendu sur la conscience collective par exemple. Il met en avant des entreprises qui ont réussi et explique quels facteurs ont fait leurs succès (je parlerai de ce sujet particulièrement dans un autre billet). Il met en lumière les effets sociéto-économiques de ces dernières décennies. Il décrit avec une grande précision la crise des subprimes. Il l’a décrit avec tellement de précision que je n’en parlerai pas de ce billet.
Enfin, l’auteur nous dépeint le monde via la modernité, la post modernité et la trans-modernité. De ce prisme à trois facettes, l’auteur amène sa réflexion sur les créatifs culturels, sur le rapport de la religion et de la spiritualité, sur la moralité du capitalisme, la philosophie des sciences et termine en nous apportant ses 10 pistes pour un monde meilleur.
Modernité / post-modernité / trans-modernité
La modernité
Elle a commencé à la première révolution industrielle. Peut-être même depuis la découverte du feu. Dès lors, nous avons uniquement amélioré l’existant. Nous avons transformé notre monde en un univers de l’hyperconsommation. Mais la modernité a fait son temps, elle nous mène dans le mur tant d’un point de vue environnemental que d’un point de vue intellectuel.
La post-modernité
Internet et les réseaux sociaux sont les éléments fondateurs de la post-modernité. Notamment l’avènement du printemps Arabe. Nous sommes capables de donner notre avis sur tout et nous sommes assez écoutés. D’ailleurs il est possible et assez facile de créer des groupes pour tout et rien et revendiquer ce que nous voulons. Pour cet argument on ressent que l’auteur a une affinité avec Jeremy Rifkin.
Le médium change la donne, nous vivons dans une horizontalité des plus déconcertante. A l’époque de De Gaulle, le chef d’Etat prenait la parole publiquement 5 fois par an à la télévision et 2 fois par communiqué de presse. (Source) Aujourd’hui, Macron prend la parole plusieurs par jours sur Twitter et tout le monde peut lui répondre instantanément !
Plus tard tout le monde sera spectateur et acteur. Et la fugacité de la célébrité sera encore plus rapide.
Andy Warhol
Trans-modernité
Nous sommes dans la transmodernité, en tout cas, dans les pays développés. Les gens transmodernes sont, ce que l’auteurs nomme : les créatifs culturels. Ce sont des gens qui font attention à ce qu’ils mangent, savent qu’ils ont un impact écologique (développement durable) et modifie son comportement en conséquence. Ils sont favorables aux médecines douces sans renoncer à la médecine traditionnelle. Ils se méfient des médias, évitent de regarder la télé et contournent la société de consommation.
Ils recherchent une spiritualité plutôt qu’une religion, prônent la fidélité sans pour autant se marier. La sincérité et la transparence sont l’ouverture à l’autre, ils rejettent les dogmatismes.
Il est vrai que je me retrouve quelque peu dans cette définition. Moi qui a testé 30 jours de consommation en réseaux courts, qui essaie de louer pour éviter de trop posséder et qui pratique la méditation.
Comment la conscience existe-t-elle ?
Le prix Nobel de médecine, Karl Popper parle de « matérialisme de la promesse« . Cela signifie que nous aurons une réponse au bout du compte même si on ne sait pas comment.
A l’état actuel des recherches, nous savons que notre cerveau effectue une suite d’algorithmes et de calculs en parallèle. D’une part, l’auteur s’interroge si nous portons trop notre attention sur la structure et pas assez pour trouver le « hardware », qui doit avoir une autre forme.
D’autre part, Jean Staune propose que la biologie se tourne vers la physique. Il y a une sélection physique avant biologique. Selon Luc Montagnier (prix Nobel due à la découverte avec Françoise Barré du VIH) dit que les molécules émettent une forme d’électromagnétisme. Une forme suspectée qui ne peut être visible dans l’infiniment petit, dans la conception même de nos cellules. Ainsi le « code algorithmique biologique » pourrait se trouver ici.
En d’autres termes, est-ce que notre cerveau utilise un logiciel dont nous sommes incapables de le comprendre comme un ordinateur qui exécute des tâches sans savoir qu’il a un système d’exploitation ?
Métaphore du match de foot

Dans le livre, l’auteur fait une élégante métaphore sur ce qu’est la conscience. Elle est invisible (pour l’instant) mais nous voyons clairement ses agissements. Prenons une équipe de foot et un arbitre.
L’arbitre symbolise l’inconscience. Si on regarde le match en gros plan sur le ballon, on ne verra jamais l’arbitre car il ne le touche pas.
Pourtant on sait qu’il est présent car il siffle les arrêts de jeu.
Conscience collective
Jean Staune rapporte une étude intrigante. Un scientifique (Dean Radin) a essayé de voir si la conscience collective peut avoir une incidence sur des machines qui tirent au sort des numéros.
M. Radin a créé le projet en 1998, il a positionné des GNA (générateur de nombre aléatoire) dans 65 pays dans le monde. Ces GNA sont bien calibrés car on obtient bien 50/50 en moyenne de tirage sur les chiffres pris aléatoirement.
Et pourtant, nous voyons une anomalie statistique associée à la date, à l’heure et à l’emplacement général des attentats terroristes du 11 septembre 2001. Il est également prouvé que l’anomalie a commencé à apparaître quelques heures avant que les événements largement visibles ne se déroulent. Voici les sources.
Je n’ai pas trouvé de contre étude, et mon scepticisme est piqué, par conséquent, si toi, lecteur, tu as des informations complémentaires ou contradictoire je suis preneur !
Créatifs culturels
Parfois il est bon de se sentir comme M. Jourdain qui fait de la prose sans le savoir. Je suis un créatif culturel sans le savoir. En effet, je partage un certain nombre de valeurs avec cette communauté. Par exemple, je suis agnostique et je prône la méditation via plusieurs billets sur ce sujet. D’autre part, je fais le tri sélectif depuis plus d’une dizaine d’années et je consomme en réseau court. Dans la définition d’un créatif culturel il en ressort quatre grands pôles de valeurs :
- L’écologie (incluant l’alimentation biologique, les médecines douces, la consommation éthique et responsable) ;
- Ouverture aux valeurs féminines (impliquant à la fois des valeurs comme l’écoute, l’empathie, etc. ; mais questionnant aussi la place des femmes dans la société) ;
- La spiritualité, le développement personnel, l’introspection ;
- Une implication sociale, la mise en place d’initiatives solidaires, participatives et citoyennes.
Le tout dans un but ultime de donner un sens à sa vie. La recherche de l’authenticité de soi : les actes et sa vie sont en cohérence. C’est une ligne de démarcation avec le modernisme.
Donner un sens à sa vie
Je me retrouve totalement dans cette définition et tous les jours j’y suis confronté. En effet, je reçois un certain nombre de messages sur LinkedIn en me reprochant une image de profil non professionnelle (car je pose avec ma fille). Pourtant ma fille fait partie de ma vie et ma vie personnelle influencera ma vie professionnelle. C’est la raison pour laquelle je ne vois rien de « mal » à afficher une photo de moi avec elle. J’assume qu’elle fasse partie entière de ma vie et qu’elle aura des répercussions sur ma vie professionnelle. Elle est l’un de mes sens à ma vie. Mes actes et ma vie sont bien en cohérence.
Les moeurs changent
L’auteur fait une analogie qui m’a fait sourire concernant le mariage et la fidélité. On se marie moins mais la fidélité n’a jamais été aussi forte. Il parle du film Twilight, les protagonistes vont à gauche et à droite et ils se pardonnent. Ce qui est représentatif de la génération actuelle et très bien accepté. Pourtant, si nous faisons un bon de 30 ans auparavant (seulement) l’acceptation aurait été la bienvenue pour une minorité de la population et un outrage pour la majorité.
A quand la grève des consommateurs ?
Expérience « The compact » : 1er janvier 2006, un groupe d’amis décide de ne plus rien acheter de neuf autres que les sous-vêtement, médicaments et produits de première nécessité et cela pendant 1 an. Ainsi ils ont vécu de troc, d’échange, de seconde main. Après un an, beaucoup d’entre eux ont continué. Encore mieux, le groupe a dépassé les 3000 membres la première année !
Nouvelle façon de consommer
La crise à augmenter le prix de l’essence. Par conséquent, les consommateurs ont fait attention. Mais lorsque le prix est redescendu, la consommation n’a pas augmenté car les gens ont adopté de nouvelles habitudes.
Nous sommes passés du dromadaire à une bosse, gaussienne, de normalité à un chameau avec deux bosses celle du hard discount et des produits de luxe. Ainsi, on peut voir des Ferrari sur le parking des hard discount, pendant que d’autres économisent une année pour partir en vacances avec Easy Jet et se rendre une semaine dans un palace !

L’iPhone est un produit de luxe, on achète des carottes bio mais on a une voiture qui a 10 ans dont on va attendre encore quelques années avant de la changer. Car depuis la crise, je ne l’utilise pratiquement plus.
Si je fais une connexion avec le livre Disruption, je me demande si le milieu de gamme va disparaître. D’un côté le premium va devenir la norme ainsi nous aurons soit du charter/hard discount soit un service +.

La consommation ; outil de révolution
De plus en plus de consommateur veulent comprendre les étiquettes des produits. Ils veulent savoir si l’entreprise a une démarche écologique ou citoyenne. D’ailleurs lorsqu’il y a une « tromperie » les consommateurs n’hésitent pas à boycotter un distributeur ou une entreprise.

Des couches bio avec des traces de glyphosates
Lorsque j’écris ce paragraphe, j’ai acheté ce matin le 60 millions de consommateurs. Dans ce magazine vient de sortir leurs nouveaux tests sur les couches pour bébé ainsi aussi toute une panoplie de produits testés liés à la puériculture. Le dernier test de cette envergure sur ces produits date de 2016 (seulement !).
Conspiration ou non ?
Ce qui m’a mis la puce à l’oreille c’est lors de la précédente publication (en 2016 donc) des études, Pampers avait été pointé du doigt. L’association avait pris contact et Pampers avait répondu qu’ils feraient le nécessaire pour améliorer la qualité de leur produit. Nous pouvons y voir une communication habile, sans engagement véritable de l’entreprise ? Nous verrons si nous sommes des mauvaises langues. Quoiqu’il en soit, en 2016, une marque bio avait été en tête du classement et leurs ventes ont explosé depuis.
Don’t be evil
Cette nouvelle étude, donne un nouveau classement qui est pour le moins… renversant ! En effet la première place est Pampers et la dernière place est… cette société bio qui n’a pas maintenu ses engagements ! Les deux sociétés ont changé de fournisseur, l’une pour améliorer la qualité (et le prix a en effet augmenté), l’autre pour augmenter sa marge en utilisant des produits très mauvaises qualités tout en restant en lumière d’une excellente publicité indirecte.
Aujourd’hui nous pouvons bénéficier d’acteurs comme 60 millions de consommateurs, qui renouvelle très vite leur étude et je comprends pourquoi c’est un excellent point ! Ces études faites par des associations indépendantes est un outil de révolution consumériste !
Le capitalisme est-il moral ?
Le capitalisme peut être vu comme une autoroute dont les axes puissants et larges permettent de nombreux échanges grâce à des poids-lourds en dépit des plus faibles.
Cependant si nous réservons une voie spécifique pour les voitures lentes, le système fonctionne en intégrant une pluralité d’acteur.
Selon l’auteur, le capitalisme peut avoir une dimension morale uniquement en adjuvant le développement durable via 3 piliers suivants :

10 pistes pour un meilleur futur
Pour conclure, l’auteur fait appel à 10 pistes qui selon lui mérite toute notre attention. Je n’ai pas parlé de la maladie du recyclage. Nous recyclons mal et dont on devrait s’inspirer de la Nature pour « sur-cycler ». Et je laisse tout un pan entier sur le management d’entreprise dont je me ferai un plaisir d’écrire un billet de blog sur ce thème qui gangrène les entreprises et comment s’adapter à la nouvelle génération. Je te laisse avec les 10 pistes de réflexion de Jean Staune.
- Développer l’intelligence collective de l’entreprise et la créativité (Gore, Imatech, Inov’on…)
- Etre une entreprise socialement responsable (The Body Shop, Patagonia, Syd Conseil,…)
- Créer un social business, une partie du bénéfice est donnée à une oeuvre caritative (Comme Mbappé qui donne l’argent de ses titularisation ou l’entreprise Give Something Back)
- Augmenter la productivité des matières premières actuellement gaspillées (Gunter Pauli)
- Concevoir les produits, les usines, les villes comme des processus naturels (McDonough, Braungart, Aberkane)
- Passer à une économie de la fonctionnalité : vendre un service et non plus un produit (Michelin)
- Développer des produits pour améliorer la créativité, la communication et la mobilité (Apple)
- Entrer dans une « nouvelle nouvelle économie» où le produit principal est gratuit (Google)
- Surfer sur la longue traine, l’offre illimitée de produit grâce à Internet (Amazon, Netflix)
- Etre simple dans un monde complexe (SpaceX, ….)
Retrouve ce livre sur Amazon

Une vie sans fin
Beigbeder décrit la parentalité après un passé où il a mené une vie irresponsable
Étonnement ayant aussi une petite fille, ce livre colle un peu à ma vie. Evidemment le personnage est fictif et immodéré. Pour rappelle, même s’il parle à la première personne, le personnage est animateur d’un show sur une chaîne YouTube. Le concept est simple, les invités et lui-même prennent un cacheton inconnu. Tous sous drogue aux effets surprenants, ils essaient tant bien que mal de faire l’émission (speed, comportement effréné, bave et déboire). Cela me rappelle cette vidéo où un couple essaie de monter un meuble IKEA sous LSD.
Au détour d’une conversation, j’ai dit que je n’avais pas le permis. D’un côté tant mieux, car de mes 18 jusqu’à mes 26 ans je buvais pratiquement 4 jours sur 7. Le fait de ne pas avoir de permis m’a sauvé et a sauvé des vies c’est certain. Le fait d’être en couple et d’avoir un enfant responsabilise. On s’organise, on se coordonne et on apprend à faire face. Comme Stromae le dit :
« Tout le monde sait comment on fait les bébés
Stromae – Papaoutai
Mais personne sait comment on fait des papas ».
Et pour apprendre, il faut deux choses : du temps (donc on arrête les sorties) et de la concentration (on arrête de boire). Lorsque Beigbeder dit, ma fille est ma bouée de sauvetage, tout comme moi, maintenant je ne bois plus (ne fume plus depuis 2016) je prends soin de ce que je mange, de mon environnement et de ce que je fais pour apporter le meilleur à ma vie, ma fille.
Les papas ont tous une parfaite double vie
Une journée typique pour moi. Le matin, on déjeune ensemble, ensuite je prépare les menus de la semaine. Elle se met dans sa poussette, elle sait qu’on va faire les courses. Et puis on passe l’aspirateur ; toujours vers 10 h. Séance de lecture ou on joue à autre chose. A 11 heure, c’est déjà l’heure de faire à manger pour midi. Toujours des légumes avec un peu de féculent, sans oublier le poisson le vendredi (je ne suis pas croyant et ma fille me pousse à me comporter comme tel).
Enfin à 13h je commence ma deuxième vie, mon travail.
Je m’occupe de ma fille tous les matins et c’est vrai qu’il faut une grande dose d’abnégation. S’occuper d’un enfant est l’antonyme d’égoïsme. L’enfant ne sais pas, tu dois lui apprendre, apprendre à apprendre, et toi tu apprends à être patient, à faire passer tes besoins et envies après lui.
Sinon tu pètes les plombs à chaque minute de ta vie passé avec l’enfant. Dans le récit, sa fille a 10 ans, mais il parle également le bonheur de la naissance. S’occuper d’un enfant c’est une double vie. Ma fille est la seule fille que j’aime au même niveau que ma fiancée. Souvent dans le livre, l’auteur se retient de draguer car il est avec sa fille. Sa fille représente le double, la demi-copie plus jeune de sa femme.
Enfin, il raconte aussi qu’il est très difficile de travailler à la maison avec ses enfants. D’une part, on ne peut pas se concentrer « je reviens dans le salon c’est alors que j’ai marché sur une fraise« . D’autre part, on ne peut que fondre à la vue de cette tendresse, « ses yeux [marrons] qui me font penser à ceux de sa mère« .
Le selfie
Pour l’anniversaire de sa fille, il lui demande ce qu’elle souhaite le plus au monde. Elle lui répond « un selfie avec Robert Pattinson ». Quelque peu choqué par sa réponse, Beigbeder nous fait un topo sur quoi repose le selfie aujourd’hui.
Quel est le rôle du selfie aujourd’hui ? Autant le selfie est personnel car il répond à un besoin de l’ego, de l’égo-système. En effet, pour dire « je suis là car tu n’y es pas » ou « je suis avec cette star car je suis presque autant important, en tout cas plus important que toi ou mon voisin ».
Mais allons dans le vif du sujet, celui du titre « une vie sans fin » qui symbolise l’immortalité.
Un récit de non science-fiction
Vu notre avancée technologique, ce qui relevait autrefois de la science fiction est devenue une réalité pour le moins inquiétante. Son livre par d’un constat : il a 50 ans, il a usé les 2/3 de sa vie (espérance de vie en France est de 78 ans pour les hommes). Son entourage meurt un à un et il veut reculer l’âge de sa mort. En tant qu’enquêteur demi-journaliste, il part, avec sa fille de 10 ans et un robot nippon, dans un tour du monde pour voir, comprendre ce qu’il est possible de faire pour reculer le jour de sa mort.

Étonnement dans un livre au ton parfois grossier, il donne des données précises et véridiques sur l’étendue des techniques biomédicales à ce jour. Les personnes qui pensent tuer la mort sont les transhumanismes. Les NBIC sont un ensemble de techniques qui permettent et permettront de prolonger la durée de vie des Hommes. Même s’il essaie de vulgariser au maximum, force est de constater que le (ou la) bio-génomique est une affaire d’expert.
Il nous emmène dans les hôpitaux et centres de recherche, les cellules iPS, la thérapie génique par CRISPR pour l’allongement des télomères et régénérescence des mitochondries, le séquençage de l’ADN, les cellules souches etc. Une mention spéciale à Laurent Alexandre qui est cité lors d’une discussion à New York (dans le livre).
Les cellules iPS
Beigbeder parle de « science non fiction », car les avancées technologiques dans ce domaine sont incroyables. Par exemple pour les cellules iPS, ce sont des cellules souches adultes issues de notre propre corps, auxquelles on parvient à donner des caractéristiques des cellules souches embryonnaires en injectant des gènes par l’intermédiaire de virus ! En d’autres termes, on rajeunit nos propres cellules en s’injectant un virus ! «
Comment fonctionne la vieillesse ?
La vieillesse se produit en combinant 7-8 facteurs micro-moléculaires (il y en a sûrement plus, encore en sujet d’études), les télomères, le sang, les mitochondries, l’ADN etc. Entre les lignes, l’auteur nous dit que les eugénistes ont déjà gagné la bataille. Sélectionner les gènes pour nos enfants afin de leur donner toutes les chances de survie (voire esthétique ?) sera courant dans quelques décennies. Par exemple, pouvons-nous dire que Layla Richards est la première humaine génétiquement modifiée ? En effet, cette petite fillette a eu une leucémie alors qu’elle était nourrisson. Les scientifiques ont misé le tout pour le tout et ils ont modifié l’expression génétique de ses lymphocytes T. Cette technique, qui est très controversée ; si Layla a, à son tour un bébé, elle transmettra ses gènes modifiés et naîtra la première lignée d’Homme modifié ?
Commander des organes bio-print
Oui print en anglais signifie « imprimer« , il est possible aujourd’hui de pouvoir imprimer avec une imprimante 3D spécifique, des organes. Je te laisse cette image parlante d’une oreille fabriquée de toutes pièces avec du collagène et des cellules de bovins pour une transplantation humaine.
Comment bien vivre ?
Bien vivre signifie bien vieillir. La première règle pour vivre longtemps est de bien manger. En gros le sucre, le sel, le gras et l’alcool sont à proscrire au même titre que toutes les drogues.
D’ailleurs l’alcool qui est inscrit dans notre culture et toutes les régions de France est un fléau. Fléau car une personne alcoolisée meurt toutes les minutes en France. Sans compter les décès liés aux maladies créées par la consommation d’alcool… Moi, il y a quelques années à peine, je buvais tant, sans savoir les risques que je prenais. Aujourd’hui j’ai la sagesse de la paternité et l’amour de ma fiancée pour me comporter comme une personne plus saine, plus heureuse et en meilleure santé !
Ma prochaine lecture se porte sur « La symphonie du vivant » de Joel de Rosnay. Dans ce livre, il explique l’épigénétique, l’expression de certains gènes en fonction de notre mode de vie. J’expliquerai tout ça plus en détail lorsque j’aurais terminé le livre !

La transréalité et l’égo-système ; conflit générationnel
Suite à l’annonce du ministre de l’éducation nationale de vouloir supprimer les téléphones portables des élèves en classe, je me suis posé la question de quel est le rôle du smartphone chez les jeunes. 80% des élèves ont un smartphone, cet appareil fait partie de notre vie quotidienne, voire considéré comme un prolongement de soi (cf. Petite Poucette de Michel Serres). Alors c’est vrai j’avais déjà écrit un long discours en deux parties (1 et 2) sur ma vision de l’école. Mais je voudrais rajouter une couche sur le clash générationnel qui nous vivons.
Nous sommes dans la transréalité
Ce néologisme vient tout de droit de Vincent Cespedès. Entre d’autres termes c’est le mixe de la réalité et du virtuel. Tout d’abord, nos préoccupations ont un niveau identique qu’elles soient virtuelles ou réelles. En ce moment je discute avec plusieurs personnes en même temps sur plusieurs réseaux sociaux. Je le sais constamment, et si je reçois un message je vais analyser très rapidement (presque instinctivement) si cela nécessite une réponse de ma part immédiate ou s’il/elle peut attendre.
Nous avons adopté une nouvelle position physique pour entrer en transréalité. Penché sur son téléphone nous sommes à la fois dans le réel ici et maintenant et également dans le virtuel.
Un outil transréel : snapchat
Tout d’abord, pourquoi snapchat n’est pas utilisé par les plus de 30 ans ? C’est symptomatique du conflit générationnel. Principalement, parce que l’application n’a pas de mode d’emploi quant au fonctionnement et de l’utilisation. Pour le fonctionnement on repassera car Snapchat utilise beaucoup d’intelligence artificielle !
Le mode d’emploi ? Une vidéo explicative de 10 secondes. Ensuite nous sommes dans le bain, directement, pas de leçon avec un contrôle. Nous sommes donc obligés de tester, se tromper fait partie du processus d’apprentissage et ainsi nous prenons possession de l’outil. En plus on peut partager nos découvertes avec les autres ! Ce qui est, pour la génération X, en contradiction avec leurs valeurs. Se tromper est synonyme d’échec, en plus on ne m’a pas expliqué correctement alors « j’y comprends rien ».
Et puis ce format se détruit dans 24 heures ! Alors que l’ancienne génération y verrait une frustration d’avoir passé autant de temps pour communiquer quelque chose. Les jeunes eux, n’en donne peu d’importance. Le plus important c’est de faire vivre une expérience. Pour faire encore plus simple :
Support | Message | Expérience reçue | |
Ancienne génération | SMS | Je m’ennuie | provoque de la pitié |
Nouvelle génération | Snapchat | Je m’ennuie et je crée des copains virtuels | fait sourire |
C’était mon principal frein de l’école : pourquoi je n’aimais pas apprendre ? Alors que j’étais très curieux et j’apprenais plein de choses qui n’étaient pas enseignées à l’école. Pour la simple raison que j’allais avoir un contrôle sur cette matière. Et surtout avoir la correction deux semaines après !
Se tromper est la meilleure forme d’apprentissage
La correction fait partie du système d’apprentissage. Si on me donne la correction et qu’on enchaîne avec une nouvelle leçon, donc clairement on se moque de ce que tu as appris. Seule la note du contrôle compte, la correction est par conséquent une perte de temps sur le programme. Le contrôle était toujours vécu comme une tranchante sanction, la correction, une façon de remuer le couteau dans la plaie.
L’échec est seulement l’opportunité de recommencer de façon plus intelligente – Henri Ford
Pour revenir au réseau social qui lui est instantané, il permet de mélanger le virtuel dans le réel. La réalité augmentée est prépondérante et c’est ce qui fait l’un des succès de l’application. Je parlerais peut-être dans un autre article, le fait qu’ils ont séparé le « social » du « média », qui pour moi, est potentiellement une révolution en matière de communication digitale.
Pourquoi j’ai eu mon premier téléphone à 12 ans
Le téléphone mobile coûtait cher, les communications (pour pouvoir l’utiliser) aussi. Mes parents étaient d’accord pour que je prenne l’ancien téléphone de ma soeur (8 ans de plus que moi) car c’était un gage de sécurité. J’étais joignable à tout moment, la frontière communicative a disparu dès cet instant. Par sécurité, par prévention et non par utilisation, les enfants en ont tous été équipé. Aujourd’hui avoir un téléphone est nécessaire, tant le lien avec nos proches est puissant.

Le plus beau cadeau de noël de toute ma vie
A l’école
A la création de l’école, le professeur était celui qui savait. Il se tenait debout, d’autorité, et le pouvoir par le savoir. Les élèves étaient donc soumis aux professeurs. Aujourd’hui les élèves ont le pouvoir d’ubiquité grâce à ce « prolongement ». Les professeurs doivent donc, utiliser l’augmentation cognitif de leurs élèves en classe.
L’école a été créé pour préparer les enfants pour le futur. Nous vivons dans un environnement changeant, la technologie est présente, nous sommes dans un monde transreel.
Ne pas évoluer = confiscation
En effet, retirer le téléphone c’est une manière de scléroser l’enseignement. Pour moi, cela signifie, l’école est comme au XIXème siècle et elle n’évolue pas. Les élèves ne sont pas les mêmes, le degré de connaissance non plus. Le problème de concentration dont souffre les enfants peut être résolu par d’autres méthodes. Moi le premier, dans une conférence je vais regarder mon téléphone si la personne qui parle n’est pas intéressante.
C’est un peu le même discours que j’avais écrit concernant les entreprises qui ne s’adaptent pas aux millénials.
L’école du futur n’aura peut-être plus de professeur. Comme le souligne Dr Laurent Alexandre, le Montessori du XXIème siècle sera la combinaison entre le Smartphone + un orateur + plateforme.
L’égo-système
Pourquoi les jeunes partagent-ils autant de vidéos inutiles, sans aucun sens ? Pour Vincent Cespédes, nous digérons la vie chacun à notre rythme et à notre manière. Lorsque nous sommes confrontés à des situations drôles, dangereuses, choquantes, nous devons les encaisser.
Nous avions vu dans cet article, la conscience de soi passe par l’image que les autres ont de nous. Le fait de partager des images, vidéos, articles, permettent de donner de l’information à une autre personne. Les humains ont besoin de savoir ce que les autres pensent d’eux. En d’autres termes, le fait de partager une vidéo débile, signifie « je pense à toi, qu’est-ce que tu penses de moi maintenant ? ».
Et puis on peut toujours se dire que les algorithmes nous emmènent parfois n’importe où. Dernièrement, je me suis retrouvé en face de cette vidéo alors que la vidéo précédente était CNN traitant de la montée du Bitcoin !
Et mieux comprendre ce phénomène à part entière je te suggère cet article : « Pourquoi une soirée entre potes se termine souvent devant des vidéos bizarres ».

L’avènement de la conscience artificielle n’est pas liée de la singularité
Pour fabriquer une IA consciente il faut trois éléments. Une machine qui réagit à son environnement, comme une lampe à détection de mouvement. Ensuite qu’elle soit capable de prendre des décisions – quand tu fais une recherche sur Google, l’IA prend la décision de te présenter ces résultats. Et enfin qu’elle soit capable de se voir elle-même en train d’agir et se poser des questions sur ses agissements. Ce sont des aspects bien commun de nos jours et contrairement à ce que l’on pourrait croire, il est plutôt facile d’en créer une. Mais alors, pourquoi nous n’en voyons pas ? Je vais te l’expliquer mais avant tout il faut faire un tour dans l’inconscient des humains.
La théorie de l’esprit
Pour comprendre la conscience humaine, il faut plonger profondément dans l’étude de la théorie de l’esprit.
La théorie de l’esprit est la tentative par un cerveau de déterminer le contenu d’un autre cerveau. Par exemple, Amandine se demande ce que pense Bruno du monde dans lequel nous vivons tous. Amandine crée des théories sur l’état actuel de l’esprit de Bruno.
Elle fait cela pour deviner ce que Bruno pourrait faire ensuite. Il est vrai d’un côté, aucun pouvoir ne pourrait être plus grand pour un animal social comme nous, les humains, d’anticiper le comportement des autres. Pendant des milliers et des milliers d’années, nous avons vécu à proximité des uns des autres. À mesure que nos comportements et nos pensées devenaient de plus en plus complexes, il devenait crucial pour chaque membre de la tribu d’avoir une idée de ce que pensaient les autres membres et des actions qu’ils pourraient accomplir. La théorie de l’esprit, c’est de l’espionnage intellectuel ! Et nous sommes plutôt doués, mais avec des limites critiques que nous aborderons plus tard.
Notre cerveau est comme un ordinateur ?
Dès lors qu’un système s’auto-observe et essai de faire de prédiction sur ce qu’il voit (de manière la plus approximative possible) est tout à fait envisageable. Alors pourquoi nous ne le faisons pas ?
On aime penser que notre cerveau est comme un ordinateur. Avec une RAM (mémoire court terme), un disque dur (mémoire long terme), un système de refroidissement et alimentation (vaisseaux sanguins) etc. Mais c’est très loin d’être le cas. Un ordinateur est construit avec toutes les pièces de son époque. Le cerveau pas du tout, certaine zone du cerveau sont beaucoup plus vieille que d’autre. De plus, la mémoire n’est pas unifiée dans une seule partie.
D’autre part, notre cerveau bouge, change, adapte les aires (cela se nomme la plasticité cérébrale). Notre cerveau ressemble plus à une ville comme Rome, toute sinueuse, où l’ancien se mélange avec le moderne. D’ailleurs toutes les zones ne communiquent pas ensemble. Un exemple frappant, si tu as eu le mal de mer. Une partie du cerveau comprend qu’il y a une différence entre les informations de l’oreille interne et de ce que tu voies. Le cerveau se met en alerte “empoisonnement tout le monde sort d’ici”, et tu vomis tout ce qui est possible pour éliminer le poison. Sauf que consciemment, tu sais que tu n’as pas ingurgité de poison…
Un humain n’est pas une machine ?
Nous venons de voir que les humains ont des comportements différents avec des similitudes. D’une part, les humains se regroupent par similitude car l’union fait la force. Dans la nature, vivre en communauté est plus facile que vivre seul. D’ailleurs le test de Ash prouve que nous préférons nous conformer au groupe; même si le groupe à faux, plutôt que d’être seul contre le groupe. Et puis nous avons des comportements constamment contradictoire ! Pourquoi voulons-nous nous habiller et aller danser ? Parce que c’est drôle ! Et nos amis seront là ! Pourquoi voulons-nous continuer à manger quand nous sommes repus ? Parce que c’est délicieux ! Et nous avons fait mille pas supplémentaires aujourd’hui !
Ces questions sur nos propres comportements n’en finissent jamais. Et les réponses sont presque toujours fausses.
L’égo fait la conscience de soi
Nos suppositions sur les motivations des autres sont beaucoup plus précises que les suppositions que nous faisons sur les nôtres. Ce champ de force est notre ego, et il nous donne une opinion exagérée de nous-mêmes. En effet, nous nous accordons un esprit plus élevé pour nos actions et une illusion de dangerosité lorsqu’un autre est meilleur que nous (ensuite vient la fascination et l’envie de s’améliorer). C’est d’ici que vient ce biais « les machines voudront nous tuer ».
Les explications incorrectes que nous présentons sur nos propres comportements visent à nous protéger. Elles sont souvent follement créatives, ou mêmes absurdes. Les réponses comme «amusant» et «délicieux» sont des réponses qui font référence à un module de bonheur, sans aucune curiosité quant aux avantages sous-jacents de ce mécanisme de récompense.
La vérité est que nous continuons à manger quand nous sommes repus parce que nous avons évolué dans un monde de pénurie calorique. Nous dansons pour attirer les copains et les copines à faire des copies de nous-mêmes (se reproduire). Parce que les modules de reproduction ont guidé ce comportement et nous sommes la descendance de ces premiers modules (c’est donc une affaire qui marche).
Alors cette machine existe-elle vraiment ?
Avec tous aspects précédents, si nous devions faire une analogie la plus précise d’une machine existante, alors je dirais : la voiture autonome connectée.
En effet, les voitures autonomes ont la capacité de voir et d’entendre pour se mouvoir sans heurter les obstacles. Elles ont donc une perception de leur environnement. Les voitures Tesla éduquent les conducteurs pour l’utilisation de l’autopilot. La voiture conduit toute seule pendant un certain nombre de mètres et elle indique qu’il faut remettre les mains sur le volant. Plus le conducteur est réactif, plus la distance de conduite autonome sera longue. Il existe bel et bien une sorte de langage entre la machine et l’humain. Elles ont donc une perception langagière comportementaliste.
En voiture Simone
Maintenant, la conscience des autres. Si toutes les voitures étaient connectées, alors elles pourraient également communiquer entres-elles. Cette Nissan bleue va à l’épicerie parce qu’elle a faim. Et cette camionnette rouge va dans une station d’essence parce qu’elle a besoin de carburant. Cette voiture est en état d’ébriété. Celui-là ne peut pas très bien voir à cause de son phare cassé.
La bibliothèque de perceptions commence simplement avec les concepts du premier ordre, mais se transforme ensuite en idées de deuxième et troisième ordre. Est-ce que cette Ford jaune voit la Citroën grise venir vers elle ? Il s’est légèrement décalé, alors oui, c’est le cas. Est-ce que cette camionnette pense que la berline conduit trop agressivement ? Elle laisse plus de distance que les autres voitures, alors oui.
Notre machine va inventer des histoires sur ce qu’elle fait. Elle essaiera de relier ces histoires aux autres et ce sera souvent faux.
Est-ce vraiment souhaitable ? Nous avons créé des robots et des machines dans l’unique but qu’ils soient experts. Qu’ils traitent les informations sans erreur et de manière standardisée. C’est bien le paradoxe, nous fonctionnons totalement à l’opposé !
Rendre humain la machine, le piège anthropomorphique
Ce qui a vraiment fait apparaître Watson comme humain, c’est quand il a fait des gaffes. Comme une réponse finale de Jeopardy dans la catégorie « American Cities » où Watson a répondu une ville canadienne.
Il vaut la peine de noter ici que les robots nous semblent plus humains quand ils échouent.
Notre égo nous fait rire et nous fait peur
Il faut avouer que nous avons un certain plaisir quand nous regardons les vidéos des robots de Boston Dynamics. Notamment quand le robot soulève la boite et le gars tape sur la boite avec son bâton pour la faire tomber. Et maintenant quand nous voyons ce même robot faire un salto arrière (donc meilleur que nous) on se dit qu’il va nous écrabouiller… encore l’égo qui parle (relis le paragraphe, ci-dessus, de l’égo fait la conscience de soi) !
Les constructeurs automobiles sont en train de construire des véhicules qui ne seront jamais conscients. C’est parce qu’ils sont trop biens construits ! Notre projet consiste à rendre une machine ignorante de ses motivations tout en fournissant un dialogue de ces motivations. Une meilleure idée serait de construire une machine qui sait ce que font les autres voitures. Pas de devinettes.
Le savoir est la nouvelle richesse
Cela signifie accès au GPS, aux messages du smartphone, aux e-mails de l’ordinateur personnel. Mais aussi l’accès à tous les autres véhicules et toutes les données des capteurs de la ville. La Nissan dit à la Ford qu’elle va au centre commercial. Chaque voiture sait ce que chaque voiture fait. Il n’y a pas de collision.
Sur l’autoroute, des voitures aux destinations similaires se regroupent, des pare-chocs magnétiques se relient, en file indienne et réduisant de moitié l’utilisation énergétique collective de chaque voiture. Les machines fonctionnent de concert. Elles affichent tous les traits de l’omnipotence véhiculaire. Elles savent tout ce qu’elles ont besoin de savoir, et avec de nouvelles données, elles changent d’avis instantanément. Pas de parti pris. D’ailleurs, si une entreprise dit pouvoir guérir n’importe quelle maladie dans l’unique condition de te pister, même biologiquement, serais-tu prêt à l’accepter ?
L’IA sera au service de l’Homme
L’avenir le plus probable selon moi, c’est l’expansion et l’amélioration de nos propres algorithmes. Nous avons une longue histoire sur la condition humaine et de l’Homme contre l’Homme. Malgré ce que les nouvelles locales essaient de te vendre, le monde devient plus sûr tous les jours pour la grande majorité de l’humanité. Où l’éthique s’améliore. Nos sphères d’empathie sont en expansion. Sans besoin de créer une conscience artificielle.
La singularité
Pour conclure, selon moi nous vivons déjà la singularité. La machine est déjà plus performante que l’Homme dans bien des tâches. Les IA leur manque le « sens commun », c’est-à-dire la capacité à trouver une solution dans n’importe quelle situation. L’Homme a la prodigieuse capacité d’apprendre dans de nouvelle situation. Je ne sais pas faire un mur avec des briques et du ciment pourtant sur le fait accompli, j’essaierais, je vais surement me tromper et être très lent mais je suis « capable » de le faire. Est-ce grâce à ma conscience ? Pourtant je ne suis pas conscient de tout ce que je sais !
Enfin, une conscience a déjà été simulée, je te conseille de lire les recherches du professeur Alain Cardon sur la conception d’une conscience artificielle. N’en démords pas moins qu’il a détruit ses travaux dans l’attente d’un comité d’éthique mondial sur les réglementations et les usages de l’IA.
Nous pouvons également considérer notre propre cerveau comme une machine. Il est impossible de prouver le contraire. Exemple : comme un ordinateur dont on ne voit pas la masse de calcul à chaque instant, notre programme nous empêcherai de voir comment notre cerveau fonctionne !