Entrepreneur, blogger, marketer, écrivain, les anglos-saxons disent que je suis un « slasher ». Je suis aussi un geek compulsif qui se soigne grâce à sa dose de Twitter et Youtube matin et soir.
À plusieurs reprises, je parle de l’attention que nous devons mener face aux fake news. Il est important de vérifier un certain nombre d’informations qui composent l’actualité telles que la source, la pertinence des arguments, la date de publication (actualisation de l’information). Si le sujet en question est trop controversé, alors nous pouvons nous référer au consensus scientifique.
Cependant, je viens de m’apercevoir que parfois des scientifiques de renommée internationale, peuvent dire des énormités. Nous allons faire un tour d’horizon et comprendre que le l’argument d’autorité peut frapper à la porte à n’importe quel moment ; l’ultracrepidarisme.
Entrepreneur, blogger, marketer, écrivain, les anglos-saxons disent que je suis un « slasher ». Je suis aussi un geek compulsif qui se soigne grâce à sa dose de Twitter et Youtube matin et soir.
J’ai fait un compte rendu de la discussion entre ces deux talentueuses personnes. Le CEO de Facebook et l’écrivain dont j’ai lu les livres Sapiens, Homo Deus et le dernier, 21 leçons du XXIe siècle, je ne l’ai toujours pas terminé. La vidéo est dispo ci-dessous et sur Youtube. J’ai mis en italique les propos qui sont de ma réflexion et non explicitée par l’un des deux protagonistes.
Cette conversation nous amène à traiter divers sujets tel que le danger que représente la polarisation des « fabricants » d’IA chinois et américains. Comment éloigner les populations des extrêmes (autant religieux que politiques) ? Comment agir dans un monde si aucune décision n’est prise par notre libre arbitre mais suggérée par des recommandations ? Nous verrons comment Zuckerberg défend (avec adresse je trouve) chacun des points.
En conclusion je dis mon point de vue sur une idée. Peut-être que j’écrirai un autre billet sur une idée issue de ce dialogue, à voir, tu peux toujours commenter sur mon Twitter, Linkedin, Facebook ou autres !
TD;LR Je retiens 3 idées :
Dans un futur proche, Facebook ne souhaitera plus garder les gens aussi longtemps sur sa plateforme. Ils veulent que les gens se rencontrent (physiquement).
L’objectif premier de Facebook était de créer des communautés. Maintenant le projet est de rendre les gens prospère. Car les populations vivantes dans la prospérité sont moins orientées vers les extrêmes politiques et religieuses.
L’IA est un progrès technologique et le déploiement de ce progrès ne peut être régulé que par la politique. Zuckerberg est favorable à la GDPR Européenne car elle pose un cadre légal sur l’exploitation des données personnelles.
La première question est posée par Harari.
La technologie
connecte les gens mais est-ce que la technologie harmonise les relations ?
Harari pose la question à Zuckerberg : le but de l’application Facebook (et celle des autres géants du numérique) est de garder le plus longtemps possible les gens sur le mobile (capter l’attention est devenu un enjeu crucial) alors que la finalité d’un monde meilleur est de faire en sorte que les gens se voient dans le réel. Se voir réellement signifie une déconnexion donc moins de temps connecté.
Zuckerberg répond, qu’ils sont en train de changer leurs programmes. Les optimisations d’aujourd’hui feront que, dans un futur proche, ils auront de moins en moins la nécessité de garder les gens le plus longtemps possible. Cela est possible car les connaissances sur les gens deviennent de plus en plus fines et une statistique sur un groupe est assez pertinente pour généraliser une population plus conséquente – va voir le film The Great Hack dispo sur Netflix.
Une politique mondiale
Harari soulève le problème de l’IA et d’une guerre mondiale imminente. La course à l’IA dans le domaine militaire fait rage. Même en période de paix, il y a une course à l’armement pour garder son avantage militaire. Pour lui, il est nécessaire d’avoir une politique mondiale qui permet de régler les problèmes globaux.
Zuck lui répond qu’il y a deux choses. D’abord si on veut agir au niveau local, il faut pouvoir le faire (je pense qu’il sous-entend que ce n’est pas si facile). Et si on agit directement au niveau global, les personnes (locales) ne vont pas voir leur intérêt et donc n’auront pas (la) confiance (politique) à des projets globaux.
Une politique locale avant globale
Zuckerberg ajoute que si les gens sont attirés par les extrêmes c’est parce qu’ils n’ont pas accès à des communautés saines près d’eux. De plus, c’est aussi lié à la perception de la vie, si une personne vit dans la prospérité, il n’y verra pas du bien dans les extrêmes. Donc pour Zuck, le défi global est d’amener la prospérité pour toutes les populations et assainir les communautés locales.
Harari rebondit et dit que l’Histoire est remplie de personne qui se sentait bien, qui avait une belle vie et pourtant ont commis des actes atroces. Durant l’empire romain, le commerce triangulaire etc. les gens ont agi sans même savoir que c’était mal.
Zuck dit que ces gens étaient une minorité de la classe sociale de ces époques. Pour lui, de toute façon le débat n’est pas dans les convictions des personnes déjà convaincue mais justement des personnes qui ne se sentent pas considérées (encore une perche pour voir The Great Hack et comment Cambridge Analytica a fait pencher la balance pour l’élection de Trump et le Brexit).
Ces personnes inconsidérées veulent donc des approches radicales, ces personnes-là veulent coûte que coûte des solutions radicales (et donc se radicalisent – qui dit « se radicalisent » signifie qu’ils ne l’étaient pas et le sont devenues). Zuckerberg admet que justement Facebook peut avoir un impact dans l’augmentation de ce phénomène.
Le problème est économique et social
La mondialisation a sorti des centaines de millions de personnes de la pauvreté. Cependant, dans les pays développés 5 à 10% de la population est entrée en concurrence avec les pays voisins, avec des lacunes de compétences. En d’autres termes ce sont une part de la population qui se retrouve sur le carreau.
Zuckerberg continue d’expliquer son approche stratégique, ces personnes-là dans chaque pays peuvent avoir une force terrible et amener les extrêmes (voir le pouvoir des minorités de Taleb). Donc en pensant « politique globale » il faut s’occuper d’eux localement. Et si l’utilisation de ces outils fonctionne pour eux (à améliorer leur vie) alors on peut étendre la politique sur le global. Zuck rajoute que, la mission de Facebook est bien de connecter les gens mais maintenant la principale mission est de créer des communautés locales et de rapprocher les gens.
L’IA et le machine learning sont un danger imminent
Harari prend la parole et exprime qu’il y a un déséquilibre mondial car une population aux Honduras qui se plaint sera toujours moins vu qu’une ville entière américaine qui manifeste. Pour lui le problème des polarisations des communautés sur Facebook sera un problème vite résolu, en revanche, le vrai problème est la direction économique des nouvelles tech. Notamment que le danger imminent est l’IA et le machine learning.
Zuckerberg répond qu’en effet, le problème des communautés n’est qu’un symptôme et qu’il sera résolu mais guérir un symptôme n’est pas guérir le vrai problème. Pour lui, la racine de tout mal, vient du bonheur de l’individu. Si la personne se sent épanouie avec des liens sociaux riches, nous sommes des animaux sociaux. et quand tout va bien, les Hommes sont calmes (pas de guerre, pas de radicalisation, plus de bienveillance – notre époque est la plus pacifique de tous les temps car nous vivons dans une prospérité grandissante).
Harari dit qu’il y a
deux problèmes liés à l’IA.
Elle est gérée par deux entités politiques fortes (la Chine et USA) du monde et que cela donne un avantage incommensurable sur les autres nations.
Que se passera-t-il lorsque l’IA sera assez mature pour hacker l’humain ? Hacker dans le sens où l’IA sera capable de mieux comprendre qui je suis, que moi-même. Qu’elle fera les choix pour moi.
L’IA est un progrès technologique
Pour Zuck, l’IA est un outil qui est utilisé dans nombreux domaines d’activités. C’est un progrès technologique (au même titre que l’invention de l’écriture, car l’utilisation est différente et permet d’améliorer plein de secteur en même temps – dans un laps de temps très courtet de manière durable).
Pour Zuckerberg, oui l’IA est codée majoritairement en USA mais l’implication des applications va dans le sens d’améliorer les conditions de vie des gens du monde entier. Alors certes les gens de Zambie n’ont pas les moyens de pouvoir créer du code eux-mêmes mais cela n’empêche pas qu’ils puissent bénéficier des services « américains » à moindre coût (car les valeurs de liberté d’expression par exemple, y sont conférées dans ces produits/services et par capillarité apporte ces valeurs dans d’autres régions).
Harari demande : alors est-ce que tu penses que le Honduras va entrer dans la course à l’IA ou déjà c’est trop tard ?
Le CEO de Facebook répond que l’essentiel des codes sources des entreprises USA qui travaillent dans l’IA sont ouverts (en open-source). Alors oui dans 20 ou 50 ans, je n’exclue pas la possibilité que dans un pays que tu cites, pourrait être créer et offrir des nouveaux services liés à l’IA.
Mais du coup il retourne la question, est-ce que la recherche, les codes sources, tout cela doivent-ils être ouverts ?
Zuckerberg est favorable à la GDPR
Zuck est favorable à la GDPR car c’est un système mieux qu’un système autoritaire. Le système autoritaire exigerait que les data soit dans le pays hôte et accessible par l’Etat ou l’armée à n’importe quel moment.
Harari rétorque que
si je suis en Inde et j’entends le président USA dire « les USA
d’abord », pourquoi voudrais-je que mes data soit stockées aux USA plutôt
que dans mon pays ?
Zuck dit qu’il vaut mieux un système de protection comme GDPR, qui vient d’Europe d’ailleurs et non USA, plutôt qu’un pays autoritaire ou répressif. Joli contournement de la question.Facebook se veut être extrêmement fiable avec la sécurité des data et empêcherai tout gouvernement à avoir accès aux données de leur population. A voir sous quels critères Facebook travaille avec la NSA.
Harari demande comment pourrait-on limiter la surveillance et la manipulation par l’IA à un outil qui protège le public – plutôt qu’il se transforme en un outil suprême de contrôle des populations ?
Zuckerberg met en avant que ce soit plus un problème politique qu’un problème lié au développement technique. Pour lui, l’IA est une forme de mathématique appliquée et les avancées sont des améliorations des algorithmes. En Chine, s’ils développent la reconnaissance faciale à outrance c’est parce que c’est autorisé et encouragé par la politique et non par « le progrès technologique ». Le progrès est amélioré par la politique dans cette version et ensuite cela devient un processus économique.
Sauvons la démocratie
Le système démocratique laisse la parole aux gens et les gens sont de plus en plus soucieux de leur données personnelles. Donc Zuckerberg conclus qu’une mauvaise utilisation politique des data fera descendre les gens dans la rue. Mais pour que les gens aient le pouvoir de dire ce qu’il pense, il faut donc sauvegarder la démocratie.
Avons-nous toujours notre libre arbitre ?
Harari demande si nous arrivons dans un monde où nous sommes totalement influencés, nos prises de décisions ne seront plus issues du libre arbitre car nous serons submergés de recommandation. On ne prendra plus de décision « brute » mais des décisions sur la base de recommandation.
Zuck dit que nous sommes loin d’un monde où l’IA se comporte comme ça et puis le problème est plus politique que « plate-formiste ». De plus, nous vivons dans l’ère de conversation, discutons, nous avons plusieurs sources de recommandation, nous avons toujours le choix avant d’agir. Nous avons pleins d’outils nous sommes justement plus aguerris à la prise de décision.
En aucun cas on va suivre aveuglément une unique recommandation (cela signifie que nous serions dans un régime totalitaire, et donc le problème revient…. À la politique encore une fois). Justement le but de Facebook n’est pas de cloisonner les gens mais qu’ils puissent se poser des questions, de s’informer, et donc de ne pas aller dans les extrêmes.
Facebook veut nous rendre heureux
Pour conclure, je suis agréablement surpris par cette initiative. Quoiqu’il en soit, il est certain qu’une des entreprises qui connait le mieux la psycho-sociologie de l’ensemble des populations sur le globe est Facebook.
La conversation a été intéressante et je soulève ce point : Facebook a pour objectif premier de rendre les gens plus heureux.
Comment vont-ils procéder ? Est-ce que cela va passer par un revenu universel ? Est-ce que cela va être un produit ou un service d’assurance santé ? J’avais émis cette hypothèse d’un « hôpital Google » que j’avais énuméré dans ce billet.
Entrepreneur, blogger, marketer, écrivain, les anglos-saxons disent que je suis un « slasher ». Je suis aussi un geek compulsif qui se soigne grâce à sa dose de Twitter et Youtube matin et soir.
Je dois avouer que j’ai eu peur. Le début du livre m’a fait des sueurs froides. En effet, la date de publication est 2015 et j’ai cru que le livre était déjà trop vieux ! En tout cas, uniquement pour le premier tiers du livre. Ouf ! En effet, lorsque l’auteur dit qu’un futur est probable pour les Google Glass j’ai failli tomber du trottoir. Oui j’ai écouté le livre et non lu. C’était mon dernier mois gratuit, je te laisse voir mes premiers articles où je parle des bons et mauvais points de l’application Audible.
Cet ouvrage a une structure proche de celle d’Homo Deus dans le sens où énormément de sujets sont traités. L’auteur nous raconte des expériences que je n’avais jamais entendu sur la conscience collective par exemple. Il met en avant des entreprises qui ont réussi et explique quels facteurs ont fait leurs succès (je parlerai de ce sujet particulièrement dans un autre billet). Il met en lumière les effets sociéto-économiques de ces dernières décennies. Il décrit avec une grande précision la crise des subprimes. Il l’a décrit avec tellement de précision que je n’en parlerai pas de ce billet.
Enfin, l’auteur nous dépeint le monde via la modernité, la post modernité et la trans-modernité. De ce prisme à trois facettes, l’auteur amène sa réflexion sur les créatifs culturels, sur le rapport de la religion et de la spiritualité, sur la moralité du capitalisme, la philosophie des sciences et termine en nous apportant ses 10 pistes pour un monde meilleur.
Modernité / post-modernité / trans-modernité
La modernité
Elle a commencé à la première révolution industrielle. Peut-être même depuis la découverte du feu. Dès lors, nous avons uniquement amélioré l’existant. Nous avons transformé notre monde en un univers de l’hyperconsommation. Mais la modernité a fait son temps, elle nous mène dans le mur tant d’un point de vue environnemental que d’un point de vue intellectuel.
La post-modernité
Internet et les réseaux sociaux sont les éléments fondateurs de la post-modernité. Notamment l’avènement du printemps Arabe. Nous sommes capables de donner notre avis sur tout et nous sommes assez écoutés. D’ailleurs il est possible et assez facile de créer des groupes pour tout et rien et revendiquer ce que nous voulons. Pour cet argument on ressent que l’auteur a une affinité avec Jeremy Rifkin.
Le médium change la donne, nous vivons dans une horizontalité des plus déconcertante. A l’époque de De Gaulle, le chef d’Etat prenait la parole publiquement 5 fois par an à la télévision et 2 fois par communiqué de presse. (Source) Aujourd’hui, Macron prend la parole plusieurs par jours sur Twitter et tout le monde peut lui répondre instantanément !
Plus tard tout le monde sera spectateur et acteur. Et la fugacité de la célébrité sera encore plus rapide.
Andy Warhol
Trans-modernité
Nous sommes dans la transmodernité, en tout cas, dans les pays développés. Les gens transmodernes sont, ce que l’auteurs nomme : les créatifs culturels. Ce sont des gens qui font attention à ce qu’ils mangent, savent qu’ils ont un impact écologique (développement durable) et modifie son comportement en conséquence. Ils sont favorables aux médecines douces sans renoncer à la médecine traditionnelle. Ils se méfient des médias, évitent de regarder la télé et contournent la société de consommation.
Ils recherchent une spiritualité plutôt qu’une religion, prônent la fidélité sans pour autant se marier. La sincérité et la transparence sont l’ouverture à l’autre, ils rejettent les dogmatismes.
Il est vrai que je me retrouve quelque peu dans cette définition. Moi qui a testé 30 jours de consommation en réseaux courts, qui essaie de louer pour éviter de trop posséder et qui pratique la méditation.
Comment la conscience existe-t-elle ?
Le prix Nobel de médecine, Karl Popper parle de « matérialisme de la promesse« . Cela signifie que nous aurons une réponse au bout du compte même si on ne sait pas comment.
A l’état actuel des recherches, nous savons que notre cerveau effectue une suite d’algorithmes et de calculs en parallèle. D’une part, l’auteur s’interroge si nous portons trop notre attention sur la structure et pas assez pour trouver le « hardware », qui doit avoir une autre forme.
D’autre part, Jean Staune propose que la biologie se tourne vers la physique. Il y a une sélection physique avant biologique. Selon Luc Montagnier (prix Nobel due à la découverte avec Françoise Barré du VIH) dit que les molécules émettent une forme d’électromagnétisme. Une forme suspectée qui ne peut être visible dans l’infiniment petit, dans la conception même de nos cellules. Ainsi le « code algorithmique biologique » pourrait se trouver ici.
En d’autres termes, est-ce que notre cerveau utilise un logiciel dont nous sommes incapables de le comprendre comme un ordinateur qui exécute des tâches sans savoir qu’il a un système d’exploitation ?
Métaphore du match de foot
Dans le livre, l’auteur fait une élégante métaphore sur ce qu’est la conscience. Elle est invisible (pour l’instant) mais nous voyons clairement ses agissements. Prenons une équipe de foot et un arbitre.
L’arbitre symbolise l’inconscience. Si on regarde le match en gros plan sur le ballon, on ne verra jamais l’arbitre car il ne le touche pas.
Pourtant on sait qu’il est présent car il siffle les arrêts de jeu.
Conscience collective
Jean Staune rapporte une étude intrigante. Un scientifique (Dean Radin) a essayé de voir si la conscience collective peut avoir une incidence sur des machines qui tirent au sort des numéros.
M. Radin a créé le projet en 1998, il a positionné des GNA (générateur de nombre aléatoire) dans 65 pays dans le monde. Ces GNA sont bien calibrés car on obtient bien 50/50 en moyenne de tirage sur les chiffres pris aléatoirement.
Et pourtant, nous voyons une anomalie statistique associée à la date, à l’heure et à l’emplacement général des attentats terroristes du 11 septembre 2001. Il est également prouvé que l’anomalie a commencé à apparaître quelques heures avant que les événements largement visibles ne se déroulent. Voici les sources.
Je n’ai pas trouvé de contre étude, et mon scepticisme est piqué, par conséquent, si toi, lecteur, tu as des informations complémentaires ou contradictoire je suis preneur !
Créatifs culturels
Parfois il est bon de se sentir comme M. Jourdain qui fait de la prose sans le savoir. Je suis un créatif culturel sans le savoir. En effet, je partage un certain nombre de valeurs avec cette communauté. Par exemple, je suis agnostique et je prône la méditation via plusieurs billets sur ce sujet. D’autre part, je fais le tri sélectif depuis plus d’une dizaine d’années et je consomme en réseau court. Dans la définition d’un créatif culturel il en ressort quatre grands pôles de valeurs :
L’écologie (incluant l’alimentation biologique, les médecines douces, la consommation éthique et responsable) ;
Ouverture aux valeurs féminines (impliquant à la fois des valeurs comme l’écoute, l’empathie, etc. ; mais questionnant aussi la place des femmes dans la société) ;
La spiritualité, le développement personnel, l’introspection ;
Une implication sociale, la mise en place d’initiatives solidaires, participatives et citoyennes.
Le tout dans un but ultime de donner un sens à sa vie. La recherche de l’authenticité de soi : les actes et sa vie sont en cohérence. C’est une ligne de démarcation avec le modernisme.
Donner un sens à sa vie
Je me retrouve totalement dans cette définition et tous les jours j’y suis confronté. En effet, je reçois un certain nombre de messages sur LinkedIn en me reprochant une image de profil non professionnelle (car je pose avec ma fille). Pourtant ma fille fait partie de ma vie et ma vie personnelle influencera ma vie professionnelle. C’est la raison pour laquelle je ne vois rien de « mal » à afficher une photo de moi avec elle. J’assume qu’elle fasse partie entière de ma vie et qu’elle aura des répercussions sur ma vie professionnelle. Elle est l’un de mes sens à ma vie. Mes actes et ma vie sont bien en cohérence.
Les moeurs changent
L’auteur fait une analogie qui m’a fait sourire concernant le mariage et la fidélité. On se marie moins mais la fidélité n’a jamais été aussi forte. Il parle du film Twilight, les protagonistes vont à gauche et à droite et ils se pardonnent. Ce qui est représentatif de la génération actuelle et très bien accepté. Pourtant, si nous faisons un bon de 30 ans auparavant (seulement) l’acceptation aurait été la bienvenue pour une minorité de la population et un outrage pour la majorité.
A quand la grève des consommateurs ?
Expérience « The compact » : 1er janvier 2006, un groupe d’amis décide de ne plus rien acheter de neuf autres que les sous-vêtement, médicaments et produits de première nécessité et cela pendant 1 an. Ainsi ils ont vécu de troc, d’échange, de seconde main. Après un an, beaucoup d’entre eux ont continué. Encore mieux, le groupe a dépassé les 3000 membres la première année !
Nouvelle façon de consommer
La crise à augmenter le prix de l’essence. Par conséquent, les consommateurs ont fait attention. Mais lorsque le prix est redescendu, la consommation n’a pas augmenté car les gens ont adopté de nouvelles habitudes.
Nous sommes passés du dromadaire à une bosse, gaussienne, de normalité à un chameau avec deux bosses celle du hard discount et des produits de luxe. Ainsi, on peut voir des Ferrari sur le parking des hard discount, pendant que d’autres économisent une année pour partir en vacances avec Easy Jet et se rendre une semaine dans un palace !
L’iPhone est un produit de luxe, on achète des carottes bio mais on a une voiture qui a 10 ans dont on va attendre encore quelques années avant de la changer. Car depuis la crise, je ne l’utilise pratiquement plus. Si je fais une connexion avec le livre Disruption, je me demande si le milieu de gamme va disparaître. D’un côté le premium va devenir la norme ainsi nous aurons soit du charter/hard discount soit un service +.
La consommation ; outil de révolution
De plus en plus de consommateur veulent comprendre les étiquettes des produits. Ils veulent savoir si l’entreprise a une démarche écologique ou citoyenne. D’ailleurs lorsqu’il y a une « tromperie » les consommateurs n’hésitent pas à boycotter un distributeur ou une entreprise.
Des couches bio avec des traces de glyphosates
Lorsque j’écris ce paragraphe, j’ai acheté ce matin le 60 millions de consommateurs. Dans ce magazine vient de sortir leurs nouveaux tests sur les couches pour bébé ainsi aussi toute une panoplie de produits testés liés à la puériculture. Le dernier test de cette envergure sur ces produits date de 2016 (seulement !).
Conspiration ou non ?
Ce qui m’a mis la puce à l’oreille c’est lors de la précédente publication (en 2016 donc) des études, Pampers avait été pointé du doigt. L’association avait pris contact et Pampers avait répondu qu’ils feraient le nécessaire pour améliorer la qualité de leur produit. Nous pouvons y voir une communication habile, sans engagement véritable de l’entreprise ? Nous verrons si nous sommes des mauvaises langues. Quoiqu’il en soit, en 2016, une marque bio avait été en tête du classement et leurs ventes ont explosé depuis.
Don’t be evil
Cette nouvelle étude, donne un nouveau classement qui est pour le moins… renversant ! En effet la première place est Pampers et la dernière place est… cette société bio qui n’a pas maintenu ses engagements ! Les deux sociétés ont changé de fournisseur, l’une pour améliorer la qualité (et le prix a en effet augmenté), l’autre pour augmenter sa marge en utilisant des produits très mauvaises qualités tout en restant en lumière d’une excellente publicité indirecte.
Aujourd’hui nous pouvons bénéficier d’acteurs comme 60 millions de consommateurs, qui renouvelle très vite leur étude et je comprends pourquoi c’est un excellent point ! Ces études faites par des associations indépendantes est un outil de révolution consumériste !
Le capitalisme est-il moral ?
Le capitalisme peut être vu comme une autoroute dont les axes puissants et larges permettent de nombreux échanges grâce à des poids-lourds en dépit des plus faibles.
Cependant si nous réservons une voie spécifique pour les voitures lentes, le système fonctionne en intégrant une pluralité d’acteur.
Selon l’auteur, le capitalisme peut avoir une dimension morale uniquement en adjuvant le développement durable via 3 piliers suivants :
10 pistes pour un meilleur futur
Pour conclure, l’auteur fait appel à 10 pistes qui selon lui mérite toute notre attention. Je n’ai pas parlé de la maladie du recyclage. Nous recyclons mal et dont on devrait s’inspirer de la Nature pour « sur-cycler ». Et je laisse tout un pan entier sur le management d’entreprise dont je me ferai un plaisir d’écrire un billet de blog sur ce thème qui gangrène les entreprises et comment s’adapter à la nouvelle génération. Je te laisse avec les 10 pistes de réflexion de Jean Staune.
Développer l’intelligence collective de l’entreprise et la créativité (Gore, Imatech, Inov’on…)
Etre une entreprise socialement responsable (The Body Shop, Patagonia, Syd Conseil,…)
Créer un social business, une partie du bénéfice est donnée à une oeuvre caritative (Comme Mbappé qui donne l’argent de ses titularisation ou l’entreprise Give Something Back)
Augmenter la productivité des matières premières actuellement gaspillées (Gunter Pauli)
Concevoir les produits, les usines, les villes comme des processus naturels (McDonough, Braungart, Aberkane)
Passer à une économie de la fonctionnalité : vendre un service et non plus un produit (Michelin)
Développer des produits pour améliorer la créativité, la communication et la mobilité (Apple)
Entrer dans une « nouvelle nouvelle économie» où le produit principal est gratuit (Google)
Surfer sur la longue traine, l’offre illimitée de produit grâce à Internet (Amazon, Netflix)
Entrepreneur, blogger, marketer, écrivain, les anglos-saxons disent que je suis un « slasher ». Je suis aussi un geek compulsif qui se soigne grâce à sa dose de Twitter et Youtube matin et soir.
J’ai toujours été un fervent défenseur de « fêter son anniversaire ». La fête d’anniversaire est une étape, une année de plus. Mes parents ont toujours aimé fêter les anniversaires.
Ma mère allait acheter le gâteau, envoyait les invitations pour mes copains d’école primaire. Mon père se déguisait en clown et faisait des tours de magie. Mon anniversaire a toujours été le résumé du “bonheur intense”.
J’ai toujours été heureux qu’on me le souhaite depuis tout petit. Et puis j’ai grandi et j’ai organisé moi-même mes 18 ans dans une salle des fêtes avec un DJ s’était géant pour moi ! Etant né le 22 mai, c’était aussi le signe du dernier mois d’école, le dernier mois et après la délivrance, enfin ! La vie est belle le jour de son anniversaire !
C’est ton anniversaire, pas celui de ta mère
Et puis j’ai fêté mon “quart de siècle” aussi, 25 ans cela ne pouvait se fêter qu’en boite de nuit ! Quand on est jeune on se veut outrancier : “C’est MON anniversaire, regarde comme je suis bien entouré ! Même cette personne que je ne connais pas est là”. Ensuite j’ai fêté mes 26-27 ans avec un cercle d’ami(e)s de plus en plus petit, mais beaucoup plus solide (d’ailleurs la personne que je ne connaissais pas à mes 25 ans je ne la connais définitivement plus). Enfin les 28 ans et ma fiancée enceinte prête à accoucher à n’importe quel moment, fut le plus beau des cadeaux. Le cadeau de ma vie, la naissance de notre fille le mois d’après. C’est aussi à cette date où j’ai arrêté de fumer, de sortir et de boire beaucoup moins (et de me sentir physiquement beaucoup mieux).
Un anniversaire c’est une surprise avant tout
La fête d’anniversaire peut être une surprise que l’on s’attend et que l’on pré-organise pour être certain de la surprise ! La fête d’anniversaire peut être totalement organisée, en fonction des budgets des ami(e)s. Enfin surtout en fonction des ami(e)s pour être sûr qu’ils soient tous présents !
Et puis il y a les 30 ans.
La date ultime, cette date ronde, dont la dernière avait été les 20 ans. 20 ans où l’on se sent “vieux” car c’était le début de l’âge adulte. 30 signifie l’âge de la maturité, on est toujours jeune mais avec des responsabilités de vieux.
Des responsabilités de personnes matures, adultes, dont une autre vie s’est ouverte grâce à notre fille. 30 ans fut la date où je n’ai pas fêté mon anniversaire. Je ne l’ai pas fêté car je n’ai plus besoin de signes ostentatoires démesurés d’amitiés. En effet, j’ai créé à mes 28 ans quelque chose de bien plus fort ; une famille. J’ai troqué ma longue liste d’ami(e)s pour une plus courte celle d’une famille belle et épanouie.
Nouveaux objectifs
Mes aspirations ont également changé. Avant 30 ans je voulais rayonner devant un nombre conséquent de personne dont ma richesse s’évaluait au nombre de bouteilles que l’on pouvait acheter et boire en un weekend. Ma vie se résumait à une constante gueule de bois (pire celle du dimanche tellement mal que tu ne perds un jour à rien faire), les nombreuses conquêtes pour trouver l’élue (trouvé !), de longues discussions de comptoir pour refaire le monde (mais dimanche tu es tellement mort que la motivation s’évapore aussi vite que les souvenirs de la veille) et de fontaine à étincelles autour des bouteilles.
fêter ses 30 ans
Aujourd’hui j’ai un but de longue durée (15-20 ans) celui d’être un exemple, non pas pour des ami(e)s mais pour ma fille. Qu’elle puisse trouver en moi, un homme équilibré, qui réussit et qui peut offrir un monde sécurisé où tout est possible !
Alors qu’est-ce que ça fait d’avoir 30 ans ? Eh ben ça fait que je n’ai pas besoin de fêter mon anniversaire. Je n’ai plus besoin de travailler pour sortir le weekend et être heureux qu’un instant. Cet état de bonheur que je ressentais à mes anniversaires, je le ressens chaque matin quand je vois les deux personnes que j’aime se réveiller auprès de moi.
Entrepreneur, blogger, marketer, écrivain, les anglos-saxons disent que je suis un « slasher ». Je suis aussi un geek compulsif qui se soigne grâce à sa dose de Twitter et Youtube matin et soir.
Pour le mois de juin j’ai lu, enfin « écouté » le livre Sapiens : une brève histoire de l’humanité. Je dis bien écouté car j’ai testé par la même occasion l’application Audible d’Amazon.
Ecouter quelqu’un lire ça peut paraître ennuyeux mais j’ai aussi l’habitude de regarder et d’écouter des présentations sur YouTube. Pour être attentif, j’augmente la vitesse de lecture à 1,5 sur YouTube et là pour le livre Sapiens sur 1,65.
Ecouter un livre : une expérience attentive
La dernière fois que j’ai vu quelqu’un lire un livre c’était à la télé et j’étais ivre. J’étais convaincu que cette émission existait uniquement pour endormir les gens.
Ecouter une personne lire un livre
Cependant la maturité (la sobriété) a frappé à ma porte et aujourd’hui, je dois admettre, c’est plutôt plaisant. On peut regarder par la fenêtre du tram en imaginant ce que dit l’auteur. On a moins mal à la nuque aussi. En revanche, je ne suis toujours pas d’accord avec moi-même pour la prise de note.
En effet, écouter un livre nous permet, d’un côté, d’avoir nos mains libres mais d’un autre les informations vont si vites que je n’ai pas le temps de les digérer. Sur un livre papier, j’ai pour habitude de surligner une idée, un concept. Ainsi, je continue ma lecture et plus tard, si je le souhaite, je pourrais relire un passage précis.
Lire les mains libres
Avec le livre audio, il n’est pas possible de mettre une note directement dans l’application (enfin je n’ai pas trouvé). Si je zappe une info il faut que je sache dans quel chapitre et à quelle minute elle se situe. Mais le point le plus sombre c’est que je ne peux pas voir les références de l’auteur !
Par conséquent, je suis contraint de « boire » les paroles, des informations tombent toutes cuites dans mon oreille et seul l’éveil de mon esprit critique doit me réveiller et vérifier ce que j’entends. Je pense que le livre audio est parfait pour un roman, moins pour un livre de vulgarisation scientifique.
Après ce premier test je ne sais pas encore ce qui est mieux entre le livre papier ou audio. Je n’utilise pas de liseuse car celle que je veux est encore trop chère (si tu veux faire un don avec plaisir !). Je pense que je vais écouter le deuxième livre de Harari ; Homo Deus pour le mois de juillet.
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