Voici mon blog personnel. Intelligence artificielle, marketing digital sont les sujets les plus souvent abordés.

Étiquette : avenir

Disruption : Préparez-vous à changer de monde

Entrepreneur, blogger, marketer, écrivain, les anglos-saxons disent que je suis un « slasher ». Je suis aussi un geek compulsif qui se soigne grâce à sa dose de Twitter et Youtube matin et soir.

Sans perdre de temps : un des meilleurs livres que j’ai lu en cette année 2018. Voilà c’est dit. En effet, un style très facile à lire, du coup on mange les pages rapidement. Pour ceux qui n’ont pas l’habitude de lire c’est plaisant. Même si je comprends plutôt bien le sujet, c’est un livre qui a un vocabulaire et une syntaxe accessible à toutes et à tous.

C’est un bon bouquin pour toute personne qui veut se lancer dans son business ou qui en a marre du salariat sans comprendre pourquoi. Stéphane Mallard pose des mots aux maux sociétaux. Ce livre doit également se retrouver dans les mains de manager, de chef d’entreprise ainsi que dans les Comex. Ceux-ci auront une larme de douleur à la lecture de certains paragraphes.

« Le rôle de la douleur, des déceptions et des idées noires n’est pas de nous aigrir, de nous faire perdre nos valeurs et notre dignité, mais de nous mûrir et de nous purifier ».

Peter camenzind – Hermann Hesse

Pour faire très simple, la « disruption » est un nouveau modèle d’entreprise qui est en rupture avec ce qui se fait. Uber est la disruption de monde des taxis. Amazon est la disruption des centres commerciaux. Mais pas seulement.

La disruption est multiforme

Dans l’introduction, Stéphane dit que la disruption est multiforme.

Elle est :

  • technologique,
  • sociale,
  • sociétale,
  • économique,
  • anthropologique et
  • transgressive.

Ainsi, il nous emmène sous le prisme de la disruption sous chacune de ces formes. Renversant !

L’empathie la valeur refuge

Un niveau d’empathie élevé sera la compétence humaine faisant clairement la différence entre les entreprises/experts. Sans cette compétence, elles/ils seront sans activité à l’heure de l’IA. Nous sommes constamment (et on le sera de plus en plus) assistés par l’IA. La meilleure façon de pouvoir continuer à fournir des services haut de gamme (qui deviennent peu à peu la norme), c’est l’empathie. Par exemple, si tu es membre premium chez Amazon ou client Apple.

Use-case : Amazon

Un jour j’ai commandé des compotes pour ma fille. J’avais commandé 5 lots de 4 compotes. A la réception, je constate que 2 pots ont été écrasés. J’ai nettoyé les autres et j’ai signalé le problème. Ils ne m’ont pas questionné ni demandé de justificatif et ont recommandé l’intégralité gratuitement, le tout livré en 24h.

Pour ainsi dire, je n’avais pratiquement rien demandé. Ils ont fourni un service premium en anticipant ma demande (remboursement) et ont offert plus que ce que j’attendais (2 pots remboursés versus 20 nouveaux pots livrés le lendemain !).

Le service « premium » devient peu à peu la norme.

Nous devenons de plus en plus en exigeant car de nouveau acteur permet de fournir un service irréprochable à moindre coût. Je m’attends à un niveau équivalent pour tous les autres services, que ça soit pour prendre un abonnement pour les transports en commun comme pour avoir un rendez-vous avec le pédiatre.

I am a slasher and switcher

Je suis un slasher (et un PAF) car je fais plusieurs métiers en même temps. Mes activités professionnelles font que je ne peux pas rester les bras croisés, et j’ai plusieurs passions. Je suis un switcher non pas, parce que j’ai quitté une grande entreprise mais plus par mon aversion au salariat.

Le livre Jouer sa peau, m’a totalement convaincu que nous sommes des esclaves modernes dont l’entreprise nous dicte notre façon de penser et de se comporter. Je tiens bien trop à ma liberté et je ne conçois pas de limiter ma liberté enfermée dans une prison appelé bureau en échange d’un salaire.

Disruption ; Dilemme de l’innovateur, inversion de Pareto

Toutes personnes issues de filière marketing ou commerciale connaissent la loi de Pareto. La fameuse loi des 20-80, où en d’autres termes, « 20 % de nos clients génèrent 80% de notre chiffre d’affaires« .

Le dilemme de l’innovateur est de trouver un produit ou un service qui permet de satisfaire les 80% des clients restant ! Ce qui est tout de même incroyable qu’une entreprise aujourd’hui fasse le nécessaire pour rendre le service optimal pour une minorité. (D’ailleurs dans l’article de Taleb, il explique justement le pouvoir des minorités.)

L’obsession du service client

Pour une entreprise traditionnelle, le client est un numéro dans une base de données qui permet la hausse du chiffre d’affaires. Si un client est mécontent : « faite le taire le plus rapidement ».

Pour les disrupteurs, le client est une obsession. Ils résonnent plus ainsi : « c’est parce que nous leur apportons un service en or qu’il nous augmentera notre chiffre d’affaires ». L’approche est totalement différente. Chez Amazon, plus haut j’ai dit qu’ils m’ont remboursé sans que je me justifie. J’ai été mécontent, mon problème a été très bien résolu. Par conséquent, je suis davantage heureux d’être leur client (la preuve j’en parle !). Pour un disrupteur, un client mécontent est une opportunité de faire ravir l’entreprise !

En d’autres termes, le dilemme de l’innovateur est donc de trouver un nouveau marché avec des revenus inconnus sur une cible méconnue. Ne pas se lancer est rationnel pour l’entreprise. On le lit à plusieurs reprises, les sociétés ne prennent aucun risque. Et justement, selon Stéphane Mallard (et d’autre d’ailleurs), ce manque de risque va les conduire à leur propre perte.

Renverser la loi de pareto

Aujourd’hui les nouveaux entrants dans un domaine procèdent ainsi. Un disrupteur va donc axer son business model en partant de ces 80%. Prenons Revolut ou N26, les néo-banques ; elles proposent des services « bas de gamme » donc très peu cher (pas de frais de banque, carte gratuite), en offrant une expérience réjouissante (ouvrir un compte bancaire en 8 minutes) tout en gardant un service client élevé (Revolut répond 24/7).

Finalement, les néobanques satisfassent l’exigence des 80% des clients mais génèrent très de peu de CA. Lorsqu’elles atteindront une masse critique d’utilisateurs, elles proposeront d’autres services à fortes valeurs ajoutées.

Monkey first

Une métaphore que j’ai adoré dans ce livre, est le monkey first. Chez Google X, la branche de Google pour l’innovation, ont un adage le : « Monkey First ». En effet, si l’on donne pour exercice :

Construisez un piédestal et apprenez à un singe à jouer du Shakespeare

95% des gens commenceront à construire le piédestal. En effet, nous le ferons pour montrer au manager que nous nous sommes mis au travail, et pris la difficulté à bras le corps. Alors que la plus grande difficulté est d’apprendre au singe à parler ! Les entreprises agissent de la même manière, elles contournent leur propre (vrai) problème et difficulté par des approches plus faciles et surtout pour avoir des résultats plus visibles.

Mon point de désaccord : le marketing

Oui le marketing a bien changé. En effet, le marketing traditionnel (faire de l’affichage urbain par exemple) n’a pas le vent en poupe car les campagnes digitales sont plus précises et plus flexibles. Selon Stéphane, le marketing va disparaître. Je ne suis pas contre cette idée, mais plutôt dans la réflexion.

Regarde mon thread sur Twitter :

Pourquoi ne voyons-nous pas que les choses vont de plus en plus vite ?

Nous sommes adaptés pour suivre

Stéphane nous apporte un élément de réponse à cette question fort intéressante. Notre cerveau est programmé pour suivre notre environnement immédiat. Par conséquent nous ne voyons pas l’inertie technologique qui nous entraîne de plus en plus vite. Comme un cycliste qui a la tête dans le guidon, il est très réactif au comportement de son vélo et suit la route avec un regard vif et une concentration maximale.

Cette appréhension naturelle à voir notre environnement immédiat à un défaut. En effet, ce même cycliste a beaucoup de difficultés à voir l’issue de sa course, à visualiser le reste du parcours futur. Ainsi nous sommes aptes à utiliser toujours plus de technologie, mais nous manquons de discernement quant à notre avenir.

Neuro-augmentation pour aller toujours plus vite

Dans le dernier tiers du livre, Stéphane nous parle des pratiques de la Silicon Valley pour augmenter leur créativité, leur productivité toujours dans le but d’aller plus vite. Je ne vais pas spoiler la fin, mais c’est un passage où j’ai appris pas mal de chose, notamment l’influence du Burning Man !

Un condensé d’informations

Disruption est un livre accessible à tous et que je recommande de lire. Que tu sois étudiants, salariés, à ton compte ou membre d’un Comex, il faut l’avoir entre les mains ! Pour moi cet ouvrage fait le résumé de plusieurs livres. Du livre La Guerre de Intelligence (pour le coté IA et tech),  de Jouez sa peau pour le côté anti-entreprise (entreprises qui ne prennent pas de risque, fin du salariat etc.) et Libérez votre cerveau (pour le coté cognitif et le style qui se lit tout aussi bien).

Pour conclure, être autodidacte, faire plusieurs activités, apprendre plusieurs domaines et prendre des risques sont les qualités nécessaires pour les dix prochaines années. Je partage la même position que Stéphane concernant le devenir des entreprises traditionnelles. Elles vont toutes mourir, car la génération d’aujourd’hui est plus exigeante, nous avons le choix et perdons pas de temps pour changer. D’autant plus que nous voulons vivre des expériences incroyables et toujours dans un rythme de plus en plus important.

Trouver le livre sur Amazon

La transréalité et l’égo-système ; conflit générationnel

Entrepreneur, blogger, marketer, écrivain, les anglos-saxons disent que je suis un « slasher ». Je suis aussi un geek compulsif qui se soigne grâce à sa dose de Twitter et Youtube matin et soir.

Suite à l’annonce du ministre de l’éducation nationale de vouloir supprimer les téléphones portables des élèves en classe, je me suis posé la question de quel est le rôle du smartphone chez les jeunes. 80% des élèves ont un smartphone, cet appareil fait partie de notre vie quotidienne, voire considéré comme un prolongement de soi (cf. Petite Poucette de Michel Serres). Alors c’est vrai j’avais déjà écrit un long discours en deux parties (1 et 2) sur ma vision de l’école. Mais je voudrais rajouter une couche sur le clash générationnel qui nous vivons.

Nous sommes dans la transréalité

Ce néologisme vient tout de droit de Vincent Cespedès. Entre d’autres termes c’est le mixe de la réalité et du virtuel. Tout d’abord, nos préoccupations ont un niveau identique qu’elles soient virtuelles ou réelles. En ce moment je discute avec plusieurs personnes en même temps sur plusieurs réseaux sociaux. Je le sais constamment, et si je reçois un message je vais analyser très rapidement (presque instinctivement) si cela nécessite une réponse de ma part immédiate ou s’il/elle peut attendre.

Nous avons adopté une nouvelle position physique pour entrer en transréalité. Penché sur son téléphone nous sommes à la fois dans le réel ici et maintenant et également dans le virtuel.

Un outil transréel : snapchat

Tout d’abord, pourquoi snapchat n’est pas utilisé par les plus de 30 ans ? C’est symptomatique du conflit générationnel. Principalement, parce que l’application n’a pas de mode d’emploi quant au fonctionnement et de l’utilisation. Pour le fonctionnement on repassera car Snapchat utilise beaucoup d’intelligence artificielle !

snapchat-vision

Le mode d’emploi ? Une vidéo explicative de 10 secondes. Ensuite nous sommes dans le bain, directement, pas de leçon avec un contrôle. Nous sommes donc obligés de tester, se tromper fait partie du processus d’apprentissage et ainsi nous prenons possession de l’outil. En plus on peut partager nos découvertes avec les autres ! Ce qui est, pour la génération X, en contradiction avec leurs valeurs. Se tromper est synonyme d’échec, en plus on ne m’a pas expliqué correctement alors « j’y comprends rien ».

Et puis ce format se détruit dans 24 heures ! Alors que l’ancienne génération y verrait une frustration d’avoir passé autant de temps pour communiquer quelque chose. Les jeunes eux, n’en donne peu d’importance. Le plus important c’est de faire vivre une expérience. Pour faire encore plus simple :

Support Message Expérience reçue
Ancienne génération SMS Je m’ennuie provoque de la pitié
Nouvelle génération Snapchat Je m’ennuie et je crée des copains virtuels fait sourire

C’était mon principal frein de l’école : pourquoi je n’aimais pas apprendre ? Alors que j’étais très curieux et j’apprenais plein de choses qui n’étaient pas enseignées à l’école. Pour la simple raison que j’allais avoir un contrôle sur cette matière. Et surtout avoir la correction deux semaines après !

Se tromper est la meilleure forme d’apprentissage

La correction fait partie du système d’apprentissage. Si on me donne la correction et qu’on enchaîne avec une nouvelle leçon, donc clairement on se moque de ce que tu as appris. Seule la note du contrôle compte, la correction est par conséquent une perte de temps sur le programme. Le contrôle était toujours vécu comme une tranchante sanction, la correction, une façon de remuer le couteau dans la plaie.

L’échec est seulement l’opportunité de recommencer de façon plus intelligente – Henri Ford

Pour revenir au réseau social qui lui est instantané, il permet de mélanger le virtuel dans le réel. La réalité augmentée est prépondérante et c’est ce qui fait l’un des succès de l’application. Je parlerais peut-être dans un autre article, le fait qu’ils ont séparé le « social » du « média », qui pour moi, est potentiellement une révolution en matière de communication digitale.

Pourquoi j’ai eu mon premier téléphone à 12 ans

Le téléphone mobile coûtait cher, les communications (pour pouvoir l’utiliser) aussi. Mes parents étaient d’accord pour que je prenne l’ancien téléphone de ma soeur (8 ans de plus que moi) car c’était un gage de sécurité. J’étais joignable à tout moment, la frontière communicative a disparu dès cet instant. Par sécurité, par prévention et non par utilisation, les enfants en ont tous été équipé. Aujourd’hui avoir un téléphone est nécessaire, tant le lien avec nos proches est puissant.

Nokia-3310

Le plus beau cadeau de noël de toute ma vie

A l’école

A la création de l’école, le professeur était celui qui savait. Il se tenait debout, d’autorité, et le pouvoir par le savoir. Les élèves étaient donc soumis aux professeurs. Aujourd’hui les élèves ont le pouvoir d’ubiquité grâce à ce « prolongement ». Les professeurs doivent donc, utiliser l’augmentation cognitif de leurs élèves en classe.

L’école a été créé pour préparer les enfants pour le futur. Nous vivons dans un environnement changeant, la technologie est présente, nous sommes dans un monde transreel.

Ne pas évoluer = confiscation

En effet, retirer le téléphone c’est une manière de scléroser l’enseignement. Pour moi, cela signifie, l’école est comme au XIXème siècle et elle n’évolue pas.  Les élèves ne sont pas les mêmes, le degré de connaissance non plus. Le problème de concentration dont souffre les enfants peut être résolu par d’autres méthodes. Moi le premier, dans une conférence je vais regarder mon téléphone si la personne qui parle n’est pas intéressante.

C’est un peu le même discours que j’avais écrit concernant les entreprises qui ne s’adaptent pas aux millénials.

L’école du futur n’aura peut-être plus de professeur. Comme le souligne Dr Laurent Alexandre, le Montessori du XXIème siècle sera la combinaison entre le Smartphone + un orateur + plateforme.

L’égo-système

Pourquoi les jeunes partagent-ils autant de vidéos inutiles, sans aucun sens ? Pour Vincent Cespédes, nous digérons la vie chacun à notre rythme et à notre manière. Lorsque nous sommes confrontés à des situations drôles, dangereuses, choquantes, nous devons les encaisser.

Nous avions vu dans cet article, la conscience de soi passe par l’image que les autres ont de nous. Le fait de partager des images, vidéos, articles, permettent de donner de l’information à une autre personne. Les humains ont besoin de savoir ce que les autres pensent d’eux. En d’autres termes, le fait de partager une vidéo débile, signifie « je pense à toi, qu’est-ce que tu penses de moi maintenant ? ».

Et puis on peut toujours se dire que les algorithmes nous emmènent parfois n’importe où. Dernièrement, je me suis retrouvé en face de cette vidéo alors que la vidéo précédente était CNN traitant de la montée du Bitcoin !

Et mieux comprendre ce phénomène à part entière je te suggère cet article : « Pourquoi une soirée entre potes se termine souvent devant des vidéos bizarres ».

Source

Ma vision de l’école (partie 2)

Entrepreneur, blogger, marketer, écrivain, les anglos-saxons disent que je suis un « slasher ». Je suis aussi un geek compulsif qui se soigne grâce à sa dose de Twitter et Youtube matin et soir.

Parce que l’école ne nous apprend pas la vie

Oui mon titre est une conclusion et alors ? Pour reprendre la suite de mon premier article sur le même sujet, je me suis dis :

Lorsque un adulte pose une question à un enfant “que voudrais-tu faire plus tard ?” aucun enfant ne répond “être heureux” car nous partons du constat que c’est une chose essentielle et acquise. Pourtant l’école fait-elle tout en son pouvoir pour le bonheur des enfants ?

Pour être heureux, il y a 8 disciplines (selon le Dr Roger Walsh) :

  • Faire de l’exercice
  • Tenir un équilibre nutritionnel
  • Consacrer du temps dans la nature
  • Donner du temps pour les autres
  • Avoir du relationnel
  • Des récréations
  • Faire de la relaxation et gérer son stress
  • Et avoir un engagement religieux ou spirituel

Évidemment que l’école ne favorise aucun de ces concepts car l’école forme des futurs adultes à gagner leur vie plutôt que de se créer une vie.

L’éducation lean

L’idée du mouvement lean c’est de se fonder avant tout sur les résultats pour avancer. Le cerveau humain fonctionne par prédiction. Nous croyons toujours savoir car nous avons la capacité de supposer, si nous avons juste à notre supposition alors nous renforçons un acquis. Si notre prédiction est fausse, alors nous nous questionnons et cela favorise notre curiosité de vouloir se tester soi-même. C’est exactement comme ça que fonctionne un enfant.

Au lieu par exemple d’attendre la fin de ses études pour savoir ce qu’on veut faire, au lieu de s’orienter vers telle ou telle école selon sa communication, réfléchissons autrement.

Il faut avoir une approche orientée résultats. Ainsi agir, faire des tests. Un enfant lorsqu’il commence à marcher, il est naturellement dans l’action immédiate. C’est ce comportement qui donne toute la consistance de cette citation « il n’y a pas à réfléchir, il y a à savoir« . Réfléchir est une action statique, savoir est une action de déplacement.

Un autre exemple, imaginez que ton enfant te dise qu’il veut faire journaliste, plutôt que de lui faire lire des brochures ou l’emmener à des forums, ne serait-il pas plus pertinent de l’accompagner dans la rédaction de son tout premier article ? Puis de l’aider à se créer ses propres challenges (un article par jour pendant une semaine, un mois, un an ?).

Quand on passe à l’action, en général on comprend très vite si l’on a envie de continuer ou pas.

Et on doit ensuite prendre une décision :

  • on adore ça et on continue, on pousse les choses encore plus loin, on se spécialise, on se renseigne, on rencontre d’autres gens qui font la même chose ;
  • ou bien on a détesté l’expérience et on passe à un autre test.

Le métier, le domaine qui te conviens, c’est celui où les missions du quotidien sont celles que tu as choisi, pas celles qu’on t’impose, comme à l’école. C’est également un point très important dans le bonheur. Le résultat est l’objectif, le chemin est le but et non pas l’inverse.

L’école des risques

C’est pour cela qu’il ne faut pas hésiter à se lever, prendre son sac et quitter un cours pour aller faire autre chose. C’est pour cela qu’il ne faut pas hésiter à sécher les cours en premier lieu. Je parle en connaissance de cause. A 17 ans en classe de terminal à force d’entendre mes camarades dirent “l’école c’est nul je préfère travailler”. Alors je suis allé dans une agence intérim et j’ai demandé à travailler dans le premier poste disponible. Je n’avais jamais travaillé, j’avais sur mon CV, seulement deux stages.

C’est ainsi que j’ai revêtu  pour la première fois de ma vie un bleu de travail et plié des pièces métalliques avec une presse hydraulique. Je travaillais de 4h00 à 13h00, se lever à 3h00 du matin. Je partais dans la nuit en scooter pour finir ma journée en sentant l’huile de moteur et les produits chimiques. J’ai commencé à regretter mes heures de cours dans un environnement propre ! Mais au moins ça m’a motivé pour passer mon BAC.

Montessori ou l’école de la vie

Ouvre les yeux, les plus grandes success stories du 21e siècle sont celles de ceux qui ont quitté l’école. Je ne te dis pas que ça va être facile. Au contraire, l’école en tant que système a ses défenseurs et ses gardes. Affirmer une nouvelle vision des choses s’est s’exposer à des risques. Alors à toi de voir, entre risquer de passer à côté de ta vie ou risquer de déplaire à un prof et par extension à un système qui a fait son temps.

Chacun est maître de son existence, au final, il n’y aura qu’une seule personne à en payer les conséquences.

Trouver des mentors

Avec internet, on peut rencontrer les meilleurs professeurs de la planète dans n’importe quel domaine. Les MOOCs en sont la preuve par excellence. Pour 25€ on peut assister à un cours d’une dizaine d’heures sur un métier, fait par un expert de son domaine. Je parlais de cette révolution déjà l’année dernière. En plus maintenant, on sait avant à quoi s’attendre puisqu’on a les commentaires des autres élèves. J’apprends également beaucoup de chose grâce à Youtube.

A nous de trouver nos propres mentors et d’avancer.

Build your own future.

Et la prochaine étape pour toi sera l’école ou l’unschooling ?

© 2023 Ludo LOUIS

Theme by Anders NorenUp ↑