Voici mon blog personnel. Intelligence artificielle, marketing digital sont les sujets les plus souvent abordés.

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Miracle morning : le bilan des 365 premiers jours

Entrepreneur, blogger, marketer, écrivain, les anglos-saxons disent que je suis un « slasher ». Je suis aussi un geek compulsif qui se soigne grâce à sa dose de Twitter et Youtube matin et soir.

Le 1er jour

Le 13 novembre 2016, je me suis levé à 5h30 avec un sentiment moitié schizophrénique. C’était un dimanche, une voix me disait « mais il est beaucoup trop tôt pour se lever ! » et une autre voix me disait « s’est en faisant des choses extraordinaires que tu deviendras quelqu’un d’extraordinaire ! ».

Alors, j’ai enfilé mes baskets. Dans l’ascenseur la lumière était trop forte ainsi, j’ai mis ma capuche et j’ai senti le froid extérieur m’envahir le corps. Difficilement, j’ai enchaîné les pas, mais surpris, je n’avais pas si froid que ça. Ensuite, j’ai fait ma séance de méditation, et écris mon ressenti. Après, j’ai fait ma visualisation (d’ailleurs, je me rappelle que je visualisais le fait de me lever tôt pour les prochains jours !) et enfin, j’ai terminé par mes affirmations positives. Ce fut le premier jour d’une longue série de Miracle Morning. Cette fin d’année 2016 avait été difficile professionnellement. L’activité physique le matin permettait de me surpasser chaque jour. Et puis les séances de méditation m’ont permis de me recentrer et de calmer mes idées, mes pensées. À elles seules, ces deux activités, ont été d’un grand bénéfice pour ma santé mentale.

365 jours plus tard

En début d’année et lors de ma reconversion professionnelle, les affirmations positives ainsi que la visualisation m’ont permis de voir et de créer ce que je fais aujourd’hui. Se recentrer, écouter son égo, voir l’égo des autres, essayer de comprendre ce que je veux vraiment, ont été des éléments de compréhension essentiels. Et j’y pense encore tous les jours.

D’ailleurs, lors de mes interventions orales, je parle souvent de l’Ikigai : l’art de mêler sa passion, sa/ses mission(s), sa vocation et son métier.

ikigai

J’ai été assidu pendant 3 mois complet sans arrêt. Et puis j’ai commencé à avoir des douleurs au genou droit. En effet, courir 3-4-5 kilomètres par jour n’a pas été sans séquelle pour moi. Cumuler 20 à 35 kilomètres par semaine, ce n’est pas rien ! D’ailleurs, je m’étais donné l’objectif de courir 1000 kilomètres en cumulé d’ici à cette fin décembre. Je peux déjà affirmer que je n’y arriverai pas. En revanche, j’ai maintenu la méditation et la visualisation.

Cependant, ma fille grandie et son rythme change et n’est pas d’une routine pure (elle se réveille la nuit, ou le matin plus tôt que d’habitude etc.). Par conséquent, mon rythme a été touché tel un dommage collatéral. Sur cette fin d’année, je ne fais plus d’activité sportive quotidienne (1 fois par semaine dans le meilleur des cas), 2-3 méditations et écritures par semaine. Les activités qui sont restées quotidiennes sont la lecture, la visualisation et les affirmations positives.

Points positifs du Miracle Morning

Au lieu de me donner comme objectif 1000 kilomètres, j’aurais dû faire l’objectif de lire 2000 pages ! Car là, j’ai battu le record de lecture cette année ! J’ai lu pas moins de 10 ouvrages (270 pages en moyenne) sans compter les nombreux blogs et lecture quotidienne. Ça ne fait pas de moi un grand lecteur (au-delà de 20 livres par mois), mais en rapport avec mon nombre de livres lu les années précédentes, je suis plutôt fier de moi ! J’ai envie de lire davantage tous les jours !

Pour la suite

Le fait d’entamer ce genre de pratique, de changer ses habitudes, d’essayer de nouveau rythme permet d’ouvrir son esprit sur d’autre sujet. Par exemple, j’ai cette chance de pouvoir me faire à manger tous les midis. Alors, je varie les menus, je mange des légumes de saison et mes parts sont équilibrées entre la viande, légume, féculent. J’ai totalement arrêté de fumer et je sais que je ne pourrais pas replonger. Les habitudes sont comme des muscles, si nous les entretenons, ils deviennent de plus en plus faciles de continuer. Si nous arrêtons l’entraînement, les habitudes s’arrêtent et il est très difficile de repartir.

Aujourd’hui mon rythme a changé, et il va continuer de changer, le but s’est d’être en accord avec soi et de s’adapter aux situations. Jusqu’ici tout va bien pour moi.

Pas évident de garder le rythme

Entrepreneur, blogger, marketer, écrivain, les anglos-saxons disent que je suis un « slasher ». Je suis aussi un geek compulsif qui se soigne grâce à sa dose de Twitter et Youtube matin et soir.
Un petit point sur le Miracle Morning commencé le 13 novembre 2016. Cela fait 5 mois jour pour jour que j’ai commencé. Selon l’auteur il ne faut pas faire de faux écart durant 30 jours. Ce que j’avais totalement réussi. Mais ce n’est pas suffisant, notre rythme est encore plus difficile à changer que n’importe quelle addiction à soigner. En effet le meilleur moyen de changer d’habitude est d’en créer de nouvelle. Encore faut-il que ton cerveau sache que c’est une nouvelle habitude et non pas un délire passager !

Rythme musical

Garder le rythme c’est garder la même fréquence constamment. Avons-nous des vies robotisées ? Comme dans ce billet, je mentionnais le fait que je n’aimais pas avoir de routine. Difficile de garder un rythme quand on est comme ça.

Réveil ⏰ à 5h45

Hier j’ai remarqué que la difficulté de se lever se résumait à uniquement quelques secondes. De la position allongé à la position debout voilà où réside toute la difficulté. Pourtant cette action ne nécessite pas d’effort intense pendant une longue durée. C’est un effort mais uniquement de quelques secondes.
Il est difficile de se lever tôt car l’effort n’est pas physique. Comme je viens de l’expliquer se déplacer d’une position à l’autre n’est en rien atroce. En revanche les barrières mentales, elles, arrivent à bloquer le corps entier et le laisser léthargique.

Créer un instant magique

J’ai fini par me lever, brosser les dents, enfiler un survêtement et mes baskets. J’ai décidé de changer de parcours. J’en ai marre de faire le même trajet et de courir autour d’un terrain d’athlétisme. Je vais aller dans une direction que je ne prends jamais.
Je me retrouve à l’entrée d’une forêt, un nouveau lieu. J’étais accompagné par des chants de centaines d’oiseaux. L’instant était magique. Les instants sont souvent forts lorsque c’est l’aube.
Il n’y a personne, tu sens l’énergie de la nature se réveiller. Tu vois l’évaporation lente et fumeuse qui se dégage d’un champs. La fuite de la lune rattrapée par le soleil.
Je découvre une rivière, je m’y assoit, écoute l’eau ruisseler mélangé par le fond continu des chants d’oiseaux que peuple cette forêt. Voilà un rythme qui me convient. Je prends le temps de respirer profondément et d’entendre les pulsations de mon coeur diminuer, apaisé.
Généralement c’est parce que tu passes une nuit blanche que tu vois le soleil se lever. Peut-être que c’est ça ma nouvelle définition de la maturité : se lever assez tôt pour voir le soleil se lever. 
autoroute-soleil-levant

Je suis revenu à pied, apaisé, et la forte envie de faire découvrir ce nouveau lieu à celles que j’aime. 

Miracle Morning et Effet Cumulé

Entrepreneur, blogger, marketer, écrivain, les anglos-saxons disent que je suis un « slasher ». Je suis aussi un geek compulsif qui se soigne grâce à sa dose de Twitter et Youtube matin et soir.

Ma routine ? C’est l’anti-routine

Si je dois définir une journée type, je dirai que je suis un anti-routine. Ma routine le matin ? J’essaie de faire toujours quelque chose de différent ou alors pas dans le même ordre. J’ai déjà lu beaucoup de livres sur le développement personnel. La routine est nécessaire pour avoir un cadre de référence, ceci a pour but de sécuriser notre esprit. Si tu veux développer ta créativité, c’est l’inverse qu’il faut pratiquer. En tout cas, je préfère sortir de la zone de confort, changé de chemin le matin, prendre des risques.

En décembre 2015, j’ai lu un article (je ne sais plus lequel) qui expliquait que Richard Branson, Marc Zuckerberg, Tim Cook et Elon Musk ont les points communs suivants :

  • se lever tôt (avant 6h00 du matin)
  • faire une activité physique
  • pratiquer la méditation

Méditation

Alors j’ai commencé à me renseigner sur la méditation et quel « programme » (à l’époque je me levais à la dernière minute pour courir prendre mon tram dans le but d’arriver à la minute près au boulot sans être en retard !) je pourrais mettre en place. C’est ainsi que j’ai commencé la méditation dont je fête maintenant la première année.

Je fais de la méditation pleine conscience et je m’aide par une application mobile. J’en ai fait aussi grâce à des vidéos sur Youtube. Au début ma concentration ne dépassait pas deux minutes et je rigolais tout seul. Maintenant je tiens entre 8 et 12 minutes et j’en ressors bien détendu. Je trouve comme bénéfice principal une meilleure gestion du stress et une meilleure clarté dans mes idées. Et fait surprenant, lorsque j’arrête de pratiquer je ressens comme un « déséquilibre ». Ça se traduit par moins de chance, des sauts d’humeurs, je dénigre (malgré moi) mon entourage et ma vie, mon égo prend trop les devants.

Du coup j’ai admis que d’avoir une routine (pratiquer tous les jours la méditation) était très importante pour moi. Mon équilibre dans ma vie personnelle et professionnelle s’en ressentait. Je vivais une période difficile, et la méditation m’a donné la créativité et le calme nécessaire sur le plan professionnel et l’ouverture avec une meilleure communication sur le plan personnel. Jusqu’à ce que je lise Miracle Morning.

Miracle Morning

En octobre dernier, un ami me parle du Miracle Morning. Pour faire simple, l’auteur décrit six activités à faire avant d’arriver au travail. Il décrit également qu’il n’est pas du matin et qu’il n’est pas un passionné de sport (ça tombe bien, moi non plus).

Pour faire simple, il faut faire les activités suivantes :

  1. activité physique
  2. méditation
  3. lecture
  4. écriture
  5. affirmation positive
  6. visualisation

Peu importe l’ordre et la durée pour chaque activité, il faut le faire avec son propre rythme. Pour débuter il suffit de faire 15 minutes de chaque et le lendemain on voit déjà quelle activité te plait le plus ou pas. Cela nécessite de mettre son réveil entre 1 heure et 1h30 plus tôt que d’habitude… L’auteur explique qu’il est possible de faire ces activités en 6 minutes en consacrant uniquement 1 minute par activité. En gros c’est toi qui décide, personne ne va se lever à ta place et faire les choses pour toi.

Ma routine du matin

Je me lève à 5h55 (avant c’était 7h15 et j’ai diminué progressivement de 15 minutes par semaine), je commence déjà mes affirmations positives. « C’est une belle journée« , « Je sais pourquoi je me lève et je me sens heureux de le faire », « ma vie est belle et j’y contribue à chaque instant », ne crois pas que j’arrive à sauter du lit comme ça non plus !

Ensuite, je bois de l’eau à la bouteille (apparemment on boit naturellement plus à la bouteille car plus difficilement quantifiable qu’un verre d’eau). Pour me réveiller, j’enchaîne en me lavant les dents, j’enfile un survet’ et mes baskets. Je cours 15-20 minutes, j’y reviendrai sur ce point plus loin dans l’article.

C’est sous la douche que je fais ma visualisation (15 minutes) de la journée. Si j’ai un rendez-vous qui me stresse, ou répondre à un mail ou appeler une institution bref, tout sujet de stress je le visualise. J’essaie de mettre le maximum de détail et de faire en sorte que le scénario se passe bien. Ensuite je m’installe dans mon fatboy et je mets mon application et mon casque pour méditer, entre 10 et 12 minutes. Maintenant mon chat vient sur mes genoux, il adore mon nouveau rituel !

En prenant mon petit déj’ j’écris le plan de mes futurs articles, des thèmes que je pourrais aborder. Au début j’écrivais mes affirmations positives ce qui est une excellente idée car quand je les relis ça me fait penser à qui j’étais à ce moment. Ça me donne de la fierté personnelle.

J’utilise le temps des transports en commun (20 minutes) pour lire. J’ai cette chance de prendre le tram en début de ligne du coup je suis systématiquement sûr d’avoir une place assise !

Effet Cumulé

Effet cumulé

J’ai lu dernièrement un livre qui se nomme « l’effet cumulé ». Il explique qu’il n’est pas nécessaire de faire de gros effort pour arriver à de gros résultat. D’ailleurs cette manière ne fonctionne pratiquement jamais. Il suggère de faire des petits efforts, mais avec une régularité exemplaire. Il donne des dizaines d’exemples que ça soit dans le domaine financier, santé, apprentissage, professionnel etc. Le plus important c’est de commencer petit et de ne jamais s’arrêter.

Défi 300 jours

Le 5 mars c’est le 65ème  jour de l’année donc à partir de maintenant nous sommes à 300 jours de la fin d’année. C’est pourquoi je me suis donné pour objectif de courir 1000 km en cumulé à partir d’aujourd’hui jusqu’au 31 décembre 2017.

Voici mes raisons :

  • je ne suis pas « sportif » et je n’aime pas courir (j’ai envie de sortir de ma zone de confort)
  • j’ai envie de voir concrètement des progrès (mon endurance qui se rallonge)
  • j’ai besoin d’un défi permanent qui me motive chaque jour (une raison de plus de me lever)

Mais je ne cours pas tous les jours non plus, n’étant pas un sportif de haut niveau je cours 4 jours par semaine. Et c’est déjà pas mal ! D’autant plus qu’hier j’ai parcouru 2,7 km et j’étais à bout de souffle ! Ce matin j’ai vu un stade dont le périmètre fait 600 mètres. C’est un bon point car je pourrais augmenter la distance de 600 mètres toutes les semaines. Ainsi aujourd’hui j’ai fait 3,3 km.

Un rapide calcul

Mettons au point la méthode de l’Effet Cumulé. Partons du principe que dans un mois il y a 4 semaines. Je cours 4 jours/semaine = 16 jours de course par mois.

Je ne compte pas mars pour l’instant, je considère ce mois comme un « entrainement ». Donc de avril à décembre = 10 mois soit 160 jours de course.

Prenons l’objectif de 1000 km divisé par le nombre de jour de course 160 = 6.25 km par course.

Euh Ludo, tu ne cours pas tous les jours et tu ne fais pas la moyenne minimale, tu n’y arriveras jamais !

De mars à avril j’ai quatre semaines et je vais augmenter ma distance de 600 mètres/semaine. Donc début avril je serai capable de courir 5,7 km. Et je vois arriver la petite voix me rabaissant « tu vois tu ne seras pas à la hauteur ». En effet ça reste en dessous de la moyenne. Cependant je continuerai l’effet cumulé la deuxième semaine d’avril par conséquent je ferai 5.7 + 0.6 = 6.3 km ! Et je continuerai ! Ainsi je pourrai rattraper le retard de mars et réussir mon objectif.

Ce qui m’inquiète le plus c’est de louper un jour de course, par conséquent je devrai rattraper le retard et courir le double ! C’est un risque que je suis prêt à mener.

© 2023 Ludo LOUIS

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