Cette rubrique concerne différents thèmes sur mes expériences. Cela porte sur mes réflexions sur la société, sur l’écriture de mon livre et aussi mes expériences. Dans mes expérimentations, je parle de mes lectures, des visites et des programmes que j’entreprends (méditation, miracle morning, sport, nutrition etc.)
Je parle également de sujet sur le marketing digital en général.
Entrepreneur, blogger, marketer, écrivain, les anglos-saxons disent que je suis un « slasher ». Je suis aussi un geek compulsif qui se soigne grâce à sa dose de Twitter et Youtube matin et soir.
Depuis quelques années, je soutiens l’idée que le premium va devenir le nouveau standard. En fait le premium c’est la perception d’avoir de la valeur. « D’avoir de la valeur », voilà une phrase intéressante, je le dis dans le sens « se sentir valoriser » ou dans le sens « ce que j’obtiens a de la valeur » ?
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Pour tout marketer qui se respecte, le tunnel de conversion est la base du marketing. Ce modèle a été créé il a plus 100 ans ! Nous allons découvrir le modèle Messy Middle.
Pour tout marketer qui se respecte, le tunnel de conversion est la base du marketing. Ce modèle a été créé il a plus 100 ans ! Nous allons découvrir le modèle Messy Middle.
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Je ne cesserai pas de le répéter : les entreprises doivent prendre le virage numérique. Toutes celles qui perdent trop de temps à ce déploiement se verra mise sur la touche. Ce que je nomme le Darwinisme digital est la capacité d’une entreprise à s’adapter aux changements des consommateurs en proposant une expérience client adéquat.
Entrepreneur, blogger, marketer, écrivain, les anglos-saxons disent que je suis un « slasher ». Je suis aussi un geek compulsif qui se soigne grâce à sa dose de Twitter et Youtube matin et soir.
Alors que nous sommes en train de nous préparer pour un déconfinement, je lis ici et là que nous ne vivrons plus comme avant. Qu’est-ce qui pousse certains chercheurs à dire cela ? Je vais essayer de comprendre quelles sont les estimations en fonction des hypothèses. J’en ai retenu quatre et je dois bien avouer que le sujet est extrêmement complexe.
Je me suis posé 4 hypothèses pour l’après coronavirus :
Tout devient comme avant
Déconfinent et confinement intermittent
Tracker les gens et remonter les informations
Nous porterons un masque toute notre vie
J’ai repris des informations du blog de ncase. J’espère ne pas en faire une pâle copie ni une mauvaise traduction. N’hésite pas à prendre contact avec moi afin de me dire ce qui te chiffonne.
Faisons le point sur le Coronavirus
Pour commencer, nous devons comprendre comment fonctionne un virus. Il a besoin d’un hôte pour vivre et se reproduire. Il va ainsi entrer dans une cellule pour se répliquer ensuite sortir de la cellule pour aller contaminer une autre, ainsi de suite.
Le virus, par nos postillons, va trouver un nouvel hôte. Le virus ne doit pas être trop virulent car s’il tue son hôte avant même de pouvoir en trouver un nouveau, il mourra. Et il ne doit pas être trop faible sinon il mourra dans notre corps.
Toutefois, le coronavirus n’est pas un virus des plus virulents mais malheureusement les personnes faibles n’arrivent pas à le combattre et décèdent. À vrai dire le nombre de personnes décédées uniquement du virus représente 0,9 % des décès. On parle alors le plus souvent de comorbidité.
Cela soulève deux suggestions. La première c’est que nous mourrons peu de ce virus. Il est un facteur de comorbidité c’est-à-dire que les personnes qui en meurent sont des personnes qui ont déjà des pathologies.
Deuxième point, le taux de mortalité du virus se base sur le nombre de cas. Qui dit « cas » signifie que nous savons si la personne est atteinte. Cela ne représente pas du tout la réalité. Exemple concret : deux personnes, l’une diabétique l’autre sans pathologie, arrivent à l’hôpital avec une détresse respiratoire, elles sont positives au COVID-19. Admettons qu’une sur deux décède, ce sont 2 cas de COVID-19. Statistiquement 2 cas confirmés dont 1 mort donc taux de mortalité 50 %.
Troisième point, la famille des coronavirus donne des symptômes comme un rhume ou une rhinopharyngite voire même nous nous comportons de manière asymptomatique ! Dès lors nous n’avons aucune idée de qui l’a déjà eu et de qui ne l’a pas eu.
Mais quoiqu’il ne soit, nous devons protéger nos proches et les populations. Le virus n’est pas hautement mortel mais il nécessite des hospitalisations longues avec des équipements spécifiques. Cela surcharge très rapidement les services hospitaliers et sans une bonne gestion des malades alors le taux de mortalité au sein des hôpitaux (qui peut être un indice de la qualité des soins) augmentera.
Comme énoncé dans le dernier paragraphe, les services hospitaliers peuvent être submergé à cause des nouveaux patients. Il faut mettre en place des règles pour contenir l’épidémie et ainsi allonger le dans le temps le nombre de personnes prises en charge.
Par conséquent attendre l’immunité collective n’est pas possible. En fait, en statistique nous parlons de R0. Ce taux peut être comparé par le « taux de transmission » du virus. C’est ici que ça se corse car nous avons un peu du mal à comprendre les statistiques.
C’est un paradoxe. COVID-19 est très contagieux, mais pour le contenir, nous devons « seulement » arrêter plus de 60 % des infections. Car comme on le voit ci-dessus, si R0 = 2,5, une réduction de 60 % nous donne R = 0,975, et qui dit R <1, alors le virus est contenu !
Pour que ça soit encore plus simple à comprendre
Trouver une stratégie pour que R<1
Scénario 1 : ne rien faire
Pour le cas des USA, en partant que 0,5 % des personnes infectées meurent – une hypothèse généreuse – dans un grand pays comme les États-Unis, avec 300 millions de personnes. Alors 0,5 % de 80 % de 300 millions = 1,2 million de morts … S’ils ne font rien. C’est une hypothèse intenable.
Aplatir la courbe
Nous avons vu qu’aplatir la courbe permet de soigner les personnes les plus atteinte et celles qui ont un bon système immunitaire de pouvoir combattre le virus seul. D’autant plus que le virus vit uniquement dans un corps pour qu’il puisse se reproduire. Si nous le combattons et que nous contaminons personne alors le virus s’éteindra.
L’augmentation du lavage des mains a réduit les grippes et les rhumes dans les pays à revenu élevé d’environ 25 % tandis que le verrouillage de la ville de Londres a réduit les contacts étroits d’environ 70 %. Supposons donc que le lavage des mains puisse réduire R jusqu’à 25 % et que la distance puisse réduire R jusqu’à 70 % R0 eh ben…. R0 reste toujours supérieur à 1…
Scénario 2 : long, très long confinement
Les simulations en cas de confinement prolongé, d’au moins 5 mois montre que nous pouvons surmonter cette épreuve. Mais… nous remarquons également que nous ferons face à une seconde vague. Lorsque la population sortira. Il faudra prendre des mesures adéquates à ce moment-là…
Scénario 3 : confinement à gogo
Comme nous venons de constater dans la simulation ci-dessus, même si nous menons un confinement très long, il y a un risque non nul de voir apparaitre une deuxième vague. Les estimations pour cette deuxième vague sont très incertaines. Je suppose, à mon humble avis, que nous allons vivre plusieurs vagues. En effet, nous vivons dans une monde globalisé où les populations se déplacent énormément. Donc selon moi la probabilité d’importer des nouveaux cas est pratiquement sûr. Que les frontières soient ouvertes entre régions, Europe ou mondial, il y aura une prochaine vague.
Alors un scénario fortement probable est le confinement répété à chaque nouvelle alerte d’un cluster déterminé.
Autre point important, l’immunité
En effet, nous n’avons que trop peu d’information concernant l’immunité des Hommes face au coronavirus. Alors par extrapolation, si l’on prend la famille des coronarivus, l’immunité est de 1 à 2 ans (les études ci-dessous montrent une échelle de – aucune immunité à 5 ans- ). Par conséquent, même un confinement répété sur 2 ans ne favoriserait pas l’immunité collective, les premiers touchés en 2020 seront les nouvelles victimes de 2022…
Ce point sur l’immunité est très bouillant, voici la liste des sources pour écrire ce petit paragraphe.
Petite parenthèse, le créateur de Black Mirror a affirmé se sentir dépasser par les événements du coronavirus et n’envisageait pas une nouvelle saison.
Dans ce paragraphe je vais parler d’une hypothèse qui ne verra pas le jour en France (du moins pas de manière systématique et obligatoire). Une application qui permet de tracker les déplacements et de faire des rapprochements entre les personnes qui se sont croisées.
L’objectif de cette application est de permettre d’identifier une personne infectée et de pouvoir retrouver toute la chaine de transmission. Si tu étais à côté d’une personne qui a été infectée et que tu t’es retrouvé à côté d’elle dans le bus par exemple, tu prends connaissance automatiquement que tu as croisé une personne infectée. Il n’est pas nécessaire d’avoir toutes les données personnelles, mais l’application aura besoin d’avoir accès au GPS.
Cet objectif est louable : tracker, déterminer et isoler la population avec une application (car tout le monde a un smartphone). Sans parler du côté contestataire français, cette application ne pourra être utilisé uniquement par le bon vouloir des personnes. Mais à vrai dire, je parle sans connaissance de cause car il est aussi probable que les Français soient favorables à cette méthode pour contrôler l’épidémie. Voyons d’abord l’utilisation dans le monde ensuite nous irons voir l’application StopCOVID en France. Plusieurs pays ont utilisé une application de tracking.
Le principal point de contestation est l’utilisation des données personnelles. Mais si nous allons dans un restaurant, vu le peu de place il faudra obligatoirement réserver avec nom/prénom et numéro de téléphone. Il est très facile de faire un répertoire et ainsi remonter les informations de toutes les personnes qui ont été
Scénario bonus
Pour conclure, je suppose qu’il est possible que nous devions tous porter des masques, tout le temps. On ne se fera plus la bise sauf encore quelques irréductibles. Les masques nous empêcherons de tomber malade, du simple rhume à l’angine beaucoup de virus seront bloqués.
J’ose imaginer la réduction des frais d’arrêt maladie si le nombre de malades diminue considérablement ! Cela fera surement l’objet d’un prochain billet.
Two women wearing protective masks pose for a selfie in Jerusalem’s Mahaneh Yehuda market. Credit photo : Emil Salman
Zones d’ombre
L’immunité dure combien de temps ?
Une 2e vague est-elle obligatoire ?
Le cas de la Suède qui n’a rien fait et donc en scénario 1
le conseil scientifique qui n’est pas écouté en Suisse ni en Suede (et la difficulté de l’écouter car il change souvent d’avis) ce qui revient à se demander : « l’économie est-elle plus importante que la santé de sa population ? »
Enfin, restons sur une note positive, le coronavirus a sauvé beaucoup de jeunes !
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À plusieurs reprises, je parle de l’attention que nous devons mener face aux fake news. Il est important de vérifier un certain nombre d’informations qui composent l’actualité telles que la source, la pertinence des arguments, la date de publication (actualisation de l’information). Si le sujet en question est trop controversé, alors nous pouvons nous référer au consensus scientifique.
Cependant, je viens de m’apercevoir que parfois des scientifiques de renommée internationale, peuvent dire des énormités. Nous allons faire un tour d’horizon et comprendre que le l’argument d’autorité peut frapper à la porte à n’importe quel moment ; l’ultracrepidarisme.
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En voilà un sujet paradoxal dans toute sa splendeur ! D’un côté notre attention a diminué, passant de 12 à 8 secondes en 10 ans (et c’est une très bonne chose d’ailleurs mais j’y reviendrai). Et d’un autre côté, notre cerveau ne prend pas forcément de meilleure décision si nous prenons plus de 5 secondes à réfléchir !
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Mes conditions de travail ont fortement évolué ces quelques mois. Je suis responsable pédagogique dans le groupe INSEEC France. Je m’occupe des programmes du pôle Marketing digital et ainsi de l’intégration de 2 classes de Master 1 et 3 classes de Master 2. Un livre comme celui-ci est une douce claque pour moi. J’ai à peine dépassé 30 ans, je suis jeune et frais dans le métier. Pourtant j’ai l’impression de ressentir un moment inhabituellement calme et serein. Ce calme avant la tempête ou comme l’eau qui se retire rapidement et en silence avant le tsunami. Je crois entendre ce bruit sourd qui raisonne au loin, celui d’une tempête de changement !
Alors je me tiens prêt. Bien que je veuille changer le système pédagogique en apportant des légères modifications. Notamment via une pédagogie qui n’intègre pas forcément la droiture : leçons / exercices / appliquer la leçon / corrections. Mais plutôt une manière où les étudiants doivent composer avec le peu qu’ils savent et faire l’effort d’aller chercher plus d’informations. Je me positionne comme un révélateur de connaissance et non plus comme un prof qui fait asseoir son savoir avec autorité.
Le système est rigide par des codes institutionnels et surtout dans mes classes où les étudiants sont avant tout des salariés « dont ils disposent de 14h de formation par semaine ».
Ce livre m’a donnée beaucoup de pistes de réflexion, c’est exactement ce genre de livre qu’il faut relire 3 ou 5 fois. Je suis déjà convaincu qu’après chaque relecture je verrai encore un point de vue différent et une manière différente d’apporter du changement dans le secteur de l’éducation.
Humains, castors, bactéries : même combat
Tout d’abord, quelques mots sur l’auteur : François Taddei. Il est micro-biologiste et prône l’interdisciplinarité. Tout comme son histoire personnelle nous le rappelle cet ancien polytechnique avec des problèmes d’autorité à la création du Centre de Recherche & Interdisciplinarité. Nous avons beaucoup plus à gagner en mettant nos savoirs en commun et en multipliant les profils plutôt que de nous cloisonner entre nos pairs.
Très rapidement dans le livre, l’auteur fait une analogie entre les comportements humains et les bactéries. En effet, les bactéries réagissent de 3 manières différentes quand elles ne sont pas dans un environnement adapté :
migration (il faut changer d’endroit le plus rapidement)
muter (mais cela reste hasardeux, il vaut mieux une petite mutation par descendance que de changer entièrement son ADN)
construction de niche (s’adapter à ce nouvel environnement), en biologie ils nomment « ingénierie systémique ».
Pour appuyer le point 3, l’auteur parle de castor. Ces animaux n’aiment pas les torrents mais quand il n’y a pas de lac… Ils construisent des barrages ! Cela permet de ralentir le débit de l’eau. Le fil rouge de son livre porte sur sa réflexion de comment créer des « écosystèmes d’apprentissages » et ceux dans tous les âges de l’apprentissage.
Ça ne fonctionne pas comme d’habitude !
Quoi de mieux pour apprendre que de se concentrer. La concentration et le raisonnement serait le saint Graal de toute personne intelligente. Pourtant en page 143 j’apprends qu’il en est tout autre ! « Quoi ça ne fonctionne pas comme ça ? » Me dis-je ?
Dans l’ouvrage, l’auteur fait référence aux travaux d’Hugo Mercier et Dan Sperber dans leur « théorie argumentative du raisonnement ». À cause de nos biais, nos décisions sont prises de manière instinctive ! Le raisonnement servirait à justifier nos décisions, notre raisonnement servirait à organiser nos idées et arguments dans l’unique but de convaincre ! En tant qu’animaux sociaux, il est fort utile de comprendre les mécanismes de persuasion (et des biais cognitifs) des autres humains !
Cependant, si le raisonnement n’est utile que pour argumenter, comment apprenons-nous des nouvelles choses ? Par le questionnement ! Toutes les personnes qui se posent des questions, et surtout, celles qui remettent en doute ce qu’elles savent, ont moins de chance de tomber dans les méandres de leurs biais cognitifs.
La curiosité et l’étonnement, exactement ce que je me suis dis « ah tiens ça ne fonctionne pas comme d’habitude » est l’antidote contre les biais les plus tenaces. Le questionnement permet d’ajuster sa vision, de comprendre les différences et enfin d’apprendre des nouvelles données.
Méthode Singapour
En 1975 Singapour avait un PIB inférieur à la Russie. Aujourd’hui, Singapour détient le meilleur score PISA. Cet ensemble d’études réalisées par l’OCDE, l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques, est conçu pour mesurer les performances des systèmes éducatifs au sein des pays, de manière standardisée et à grande échelle. L’enquête est publiée tous les trois ans après avoir été menée auprès de dizaines de milliers adolescents de 15 ans.
Qu’est-ce qui fait leur force ? Une hypothèse avancée serait un lien plus fort entre l’apprentissage d’une théorie (j’apprends une règle) et la pratique (je résous un problème avec cette règle).
Une vision
Sigapour a une vision sur le long terme pour leur éducation. La politique a impulsé une démarche scientifique afin de mieux comprendre le fonctionnement de notre cerveau et ainsi adapté les outils en fonction de l’âge, des difficultés personnelles et tant d’autres paramètres. Le vrai succès vient d’une vision sur le long terme en plaçant la recherche sur les neurosciences et l’éducation.
Comprendre le cerveau pour mieux apprendre
Apprendre c’est utiliser un organe qui est le cerveau (et le cœur). Tout comme il existe des manières plus efficaces de progresser dans un sport, en fonction d’exercices sur telle ou telle partie du corps, il devrait en être de même pour l’effort intellectuel.
Notre temps de concentration est court (mais devient quasi illimité lorsque nous sommes en état de flow), pourquoi diable les étudiants ont des cours d’une durée d’une heure ? Pourquoi ont-ils des vacances d’une durée de deux semaines toutes les 5 semaines ? Seraient-elles liées à la religion et aux rythmes agricoles ? (En suisse les vacances d’octobre se nomment « les vacances patates » et en France en avril on parle même de « vacance de Pâques » ! Est-ce vraiment adapté aux rythmes biologiques ?
Des nouvelles approches pour évaluer les cours
Au Japon, ils ont développé une approche intéressante. Lorsqu’un professeur donne un nouveau cours, des collègues viennent assister au cours aussi. Non pas pour évaluer le prof mais pour observer la réaction des étudiants par rapport au nouveau cours donné ! La Chine utilise le même procédé mais avec des caméras de surveillance.
Personnellement, j’aimerais bien avoir un retour de mes collègues lorsque je donne un cours. Mais j’ai l’impression que cette nouvelle méthode ne soit pas apprécié de tous les professeurs ; par pudeur ou par égo peut-être.
J’y vois beaucoup de positif dans cette méthode, sans doute parce que j’ai fait des conférences publiques et que j’ai l’habitude que l’on me regarde, que l’on me filme, que l’on me pose des questions sur ce que je viens de dire. Enfin, je trouve que cette approche est vraiment intéressante.
Singapour a fait de la recherche dans l’éducation, le Japon aussi directement auprès de leur professeur. Peut-être faudrait-il une recherche et une observation sur les profs pour comprendre ce qui fonctionnent bien et moins bien. Autant sur le contenu du cours mais comment il est expliqué. Au vu de la nouvelle génération avec des nouveaux codes sociaux et une nouvelle vision de l’avenir, il n’est pas inintéressant de se pencher sur la question.
20 minutes de concentration
Comme je m’amuse à dire auprès de mes collègues « les jeunes que nous avons sont assez « faciles » à comprendre. Ce sont ceux qui ont 8 ans aujourd’hui qui nous feront transpirer dans 15 ans ! ».
Une pédagogie de l’instant
Si on me pose la question de comment je vois l’avenir de l’école, j’y répondrai en 3 points.
feedback rapide et instantané
gain sur évolution positive
flexibilité
1) Feeback rapide et instantané
Pourquoi commencer à travailler si nous n’allons pas dans la bonne direction ? Les étudiants ont dû mal à démarrer un projet car ils ne sont pas sûrs d’eux. C’est tout à fait normal de douter de soi. Mais l’élément le plus bloquant est la perte de temps dont l’étudiant ne veut pas subir. En effet il serait considéré comme une perte de temps car si on me l’avait dit plus tôt je me serais concentré dans une meilleure direction. Les étudiants cherche un exhausteur de compétence, nous avons tous des compétences, le prof doit devenir la personne qui donne confiance et les conseils nécessaires pour que l’étudiant réussisse l’exercice.
2) Gain sur l’évolution positive
Ce que j’appelle gain sur l’évolution positive est exactement la même chose qu’un jeu vidéo. Nous progressons de niveau après niveau en gagnant un certains nombres de points. Ces mêmes points permettent d’accéder à des bonus. Il y a une sorte de double récompense à la fois sur le court terme et sur le long terme. La première, à court terme est la réussite des niveaux. La seconde, sur le long terme est la récolte des points.
Je pense que la gamification de la scolarité (dans son ensemble) est primordiale pour la nouvelle génération. À la fois cela leur apportera le pourquoi on me demande d’apprendre et de savoir telle ou telle chose Ou bien de gratifier le comportement par exemple aucun retard durant le trimestre par exemple sont des leviers à court terme. Enfin sur le long terme la rétribution des points pourrait donner des avantages, bourses, réduction, les idées sont à déterminées bien sûr.
3) Flexibilité
Je ne pense pas que 10 ans nous aurons des cours d’une durée de 55 minutes ou 1h30 ni de vacances toutes les 5 semaines. Autant les enfants qu’une fois adulte nous avons des phases d’apprentissages plus ou moins intenses. Notre motivation est toujours temporaire et relativement courte et cela n’empêche pas d’apprendre profondément un sujet. Je pense même que cela peut être un axe de réflexion. Pourquoi ne pas imaginer des modules de 3 mois sur un domaine spécifique où l’étudiant se retrouve en immersion totale dans ce domaine ?
J’ose imaginer que la concentration des futurs adolescents soit plus réduite que la mienne et qu’une heure de cours pourraient être scindée en 3 pauses de 5 minutes. À vrai dire pour écrire ce billet j’utilise la méthode Pomodoro qui me permet de créer une session de concentration de 20 minutes d’affilées sans distraction avec 5 minutes de pause entre les sessions de concentration.
L’auteur parle de diplôme blanc, un diplôme que l’on crée soit-même en choisissant l’intégralité de son cursus. Par exemple, j’aime le marketing digital, j’adore la sociologie et l’étude des comportements humain et je me passionne pour l’intelligence artificielle. Avec ces 3 domaines je pourrais créer un nouveau diplôme dont la consécration serait l’écriture d’un mémoire dont la problématique gravite autour de ces 3 sujets :
Comment l’automatisation et l’apprentissage supervisé permet de mieux comprendre les humains face aux leviers marketing utilisés sur les réseaux sociaux ?
Les vieux sont importants et les parents doivent apprendre à être parent !
Je vais essayer de conclure, si bien que le sujet est tellement profond que je rédigerai un nouveau papier. Quoiqu’il en soit, le chantier de l’éducation ne fait que commencer. Nous apprenons à chaque étape de la vie, je vois des jeunes à longueur de journée et je sais qu’ils représentent notre avenir. Pourtant, je remarque que rien n’est fait pour les retraités alors qu’ils vivent aussi longtemps en retraite que le temps travaillé ! Je n’aimais pas les seniors maintenant je me dis qu’ils doivent être mieux intégrés.
D’un côté, je comprends mieux pourquoi nous avons une sorte de respect envers la culture japonaise pour les seniors, car comme ils ont une population vieillissante depuis plus longtemps. Ainsi, ils ont pris conscience plus rapidement de la nécessité de faire un monde accessible à tous. Une ville accessible pour une personne de 80 ans c’est aussi une ville accessible pour une femme enceinte de 25 ans ou même une personne qui a du mal à marcher.
Et puis, je suis papa, j’ai appris à l’être en discutant en échangeant et surtout en lisant. En variant les points de vue et en essayant de comprendre ce qui me différencie de ma fille et moi. Quand je suis dans un parc, je me dis qu’il est d’intérêt public d’apprendre aux parents à être parent. Non pas que je considère ce statut comme un métier mais que nous devons avoir une connaissance profonde de la psychologie du bébé et de l’enfant. Savoir comment fonctionne un petit cerveau permet d’ouvrir son humilité, augmenter sa patience et prendre plus de plaisir.
Entrepreneur, blogger, marketer, écrivain, les anglos-saxons disent que je suis un « slasher ». Je suis aussi un geek compulsif qui se soigne grâce à sa dose de Twitter et Youtube matin et soir.
J’ai fait un compte rendu de la discussion entre ces deux talentueuses personnes. Le CEO de Facebook et l’écrivain dont j’ai lu les livres Sapiens, Homo Deus et le dernier, 21 leçons du XXIe siècle, je ne l’ai toujours pas terminé. La vidéo est dispo ci-dessous et sur Youtube. J’ai mis en italique les propos qui sont de ma réflexion et non explicitée par l’un des deux protagonistes.
Cette conversation nous amène à traiter divers sujets tel que le danger que représente la polarisation des « fabricants » d’IA chinois et américains. Comment éloigner les populations des extrêmes (autant religieux que politiques) ? Comment agir dans un monde si aucune décision n’est prise par notre libre arbitre mais suggérée par des recommandations ? Nous verrons comment Zuckerberg défend (avec adresse je trouve) chacun des points.
En conclusion je dis mon point de vue sur une idée. Peut-être que j’écrirai un autre billet sur une idée issue de ce dialogue, à voir, tu peux toujours commenter sur mon Twitter, Linkedin, Facebook ou autres !
TD;LR Je retiens 3 idées :
Dans un futur proche, Facebook ne souhaitera plus garder les gens aussi longtemps sur sa plateforme. Ils veulent que les gens se rencontrent (physiquement).
L’objectif premier de Facebook était de créer des communautés. Maintenant le projet est de rendre les gens prospère. Car les populations vivantes dans la prospérité sont moins orientées vers les extrêmes politiques et religieuses.
L’IA est un progrès technologique et le déploiement de ce progrès ne peut être régulé que par la politique. Zuckerberg est favorable à la GDPR Européenne car elle pose un cadre légal sur l’exploitation des données personnelles.
La première question est posée par Harari.
La technologie
connecte les gens mais est-ce que la technologie harmonise les relations ?
Harari pose la question à Zuckerberg : le but de l’application Facebook (et celle des autres géants du numérique) est de garder le plus longtemps possible les gens sur le mobile (capter l’attention est devenu un enjeu crucial) alors que la finalité d’un monde meilleur est de faire en sorte que les gens se voient dans le réel. Se voir réellement signifie une déconnexion donc moins de temps connecté.
Zuckerberg répond, qu’ils sont en train de changer leurs programmes. Les optimisations d’aujourd’hui feront que, dans un futur proche, ils auront de moins en moins la nécessité de garder les gens le plus longtemps possible. Cela est possible car les connaissances sur les gens deviennent de plus en plus fines et une statistique sur un groupe est assez pertinente pour généraliser une population plus conséquente – va voir le film The Great Hack dispo sur Netflix.
Une politique mondiale
Harari soulève le problème de l’IA et d’une guerre mondiale imminente. La course à l’IA dans le domaine militaire fait rage. Même en période de paix, il y a une course à l’armement pour garder son avantage militaire. Pour lui, il est nécessaire d’avoir une politique mondiale qui permet de régler les problèmes globaux.
Zuck lui répond qu’il y a deux choses. D’abord si on veut agir au niveau local, il faut pouvoir le faire (je pense qu’il sous-entend que ce n’est pas si facile). Et si on agit directement au niveau global, les personnes (locales) ne vont pas voir leur intérêt et donc n’auront pas (la) confiance (politique) à des projets globaux.
Une politique locale avant globale
Zuckerberg ajoute que si les gens sont attirés par les extrêmes c’est parce qu’ils n’ont pas accès à des communautés saines près d’eux. De plus, c’est aussi lié à la perception de la vie, si une personne vit dans la prospérité, il n’y verra pas du bien dans les extrêmes. Donc pour Zuck, le défi global est d’amener la prospérité pour toutes les populations et assainir les communautés locales.
Harari rebondit et dit que l’Histoire est remplie de personne qui se sentait bien, qui avait une belle vie et pourtant ont commis des actes atroces. Durant l’empire romain, le commerce triangulaire etc. les gens ont agi sans même savoir que c’était mal.
Zuck dit que ces gens étaient une minorité de la classe sociale de ces époques. Pour lui, de toute façon le débat n’est pas dans les convictions des personnes déjà convaincue mais justement des personnes qui ne se sentent pas considérées (encore une perche pour voir The Great Hack et comment Cambridge Analytica a fait pencher la balance pour l’élection de Trump et le Brexit).
Ces personnes inconsidérées veulent donc des approches radicales, ces personnes-là veulent coûte que coûte des solutions radicales (et donc se radicalisent – qui dit « se radicalisent » signifie qu’ils ne l’étaient pas et le sont devenues). Zuckerberg admet que justement Facebook peut avoir un impact dans l’augmentation de ce phénomène.
Le problème est économique et social
La mondialisation a sorti des centaines de millions de personnes de la pauvreté. Cependant, dans les pays développés 5 à 10% de la population est entrée en concurrence avec les pays voisins, avec des lacunes de compétences. En d’autres termes ce sont une part de la population qui se retrouve sur le carreau.
Zuckerberg continue d’expliquer son approche stratégique, ces personnes-là dans chaque pays peuvent avoir une force terrible et amener les extrêmes (voir le pouvoir des minorités de Taleb). Donc en pensant « politique globale » il faut s’occuper d’eux localement. Et si l’utilisation de ces outils fonctionne pour eux (à améliorer leur vie) alors on peut étendre la politique sur le global. Zuck rajoute que, la mission de Facebook est bien de connecter les gens mais maintenant la principale mission est de créer des communautés locales et de rapprocher les gens.
L’IA et le machine learning sont un danger imminent
Harari prend la parole et exprime qu’il y a un déséquilibre mondial car une population aux Honduras qui se plaint sera toujours moins vu qu’une ville entière américaine qui manifeste. Pour lui le problème des polarisations des communautés sur Facebook sera un problème vite résolu, en revanche, le vrai problème est la direction économique des nouvelles tech. Notamment que le danger imminent est l’IA et le machine learning.
Zuckerberg répond qu’en effet, le problème des communautés n’est qu’un symptôme et qu’il sera résolu mais guérir un symptôme n’est pas guérir le vrai problème. Pour lui, la racine de tout mal, vient du bonheur de l’individu. Si la personne se sent épanouie avec des liens sociaux riches, nous sommes des animaux sociaux. et quand tout va bien, les Hommes sont calmes (pas de guerre, pas de radicalisation, plus de bienveillance – notre époque est la plus pacifique de tous les temps car nous vivons dans une prospérité grandissante).
Harari dit qu’il y a
deux problèmes liés à l’IA.
Elle est gérée par deux entités politiques fortes (la Chine et USA) du monde et que cela donne un avantage incommensurable sur les autres nations.
Que se passera-t-il lorsque l’IA sera assez mature pour hacker l’humain ? Hacker dans le sens où l’IA sera capable de mieux comprendre qui je suis, que moi-même. Qu’elle fera les choix pour moi.
L’IA est un progrès technologique
Pour Zuck, l’IA est un outil qui est utilisé dans nombreux domaines d’activités. C’est un progrès technologique (au même titre que l’invention de l’écriture, car l’utilisation est différente et permet d’améliorer plein de secteur en même temps – dans un laps de temps très courtet de manière durable).
Pour Zuckerberg, oui l’IA est codée majoritairement en USA mais l’implication des applications va dans le sens d’améliorer les conditions de vie des gens du monde entier. Alors certes les gens de Zambie n’ont pas les moyens de pouvoir créer du code eux-mêmes mais cela n’empêche pas qu’ils puissent bénéficier des services « américains » à moindre coût (car les valeurs de liberté d’expression par exemple, y sont conférées dans ces produits/services et par capillarité apporte ces valeurs dans d’autres régions).
Harari demande : alors est-ce que tu penses que le Honduras va entrer dans la course à l’IA ou déjà c’est trop tard ?
Le CEO de Facebook répond que l’essentiel des codes sources des entreprises USA qui travaillent dans l’IA sont ouverts (en open-source). Alors oui dans 20 ou 50 ans, je n’exclue pas la possibilité que dans un pays que tu cites, pourrait être créer et offrir des nouveaux services liés à l’IA.
Mais du coup il retourne la question, est-ce que la recherche, les codes sources, tout cela doivent-ils être ouverts ?
Zuckerberg est favorable à la GDPR
Zuck est favorable à la GDPR car c’est un système mieux qu’un système autoritaire. Le système autoritaire exigerait que les data soit dans le pays hôte et accessible par l’Etat ou l’armée à n’importe quel moment.
Harari rétorque que
si je suis en Inde et j’entends le président USA dire « les USA
d’abord », pourquoi voudrais-je que mes data soit stockées aux USA plutôt
que dans mon pays ?
Zuck dit qu’il vaut mieux un système de protection comme GDPR, qui vient d’Europe d’ailleurs et non USA, plutôt qu’un pays autoritaire ou répressif. Joli contournement de la question.Facebook se veut être extrêmement fiable avec la sécurité des data et empêcherai tout gouvernement à avoir accès aux données de leur population. A voir sous quels critères Facebook travaille avec la NSA.
Harari demande comment pourrait-on limiter la surveillance et la manipulation par l’IA à un outil qui protège le public – plutôt qu’il se transforme en un outil suprême de contrôle des populations ?
Zuckerberg met en avant que ce soit plus un problème politique qu’un problème lié au développement technique. Pour lui, l’IA est une forme de mathématique appliquée et les avancées sont des améliorations des algorithmes. En Chine, s’ils développent la reconnaissance faciale à outrance c’est parce que c’est autorisé et encouragé par la politique et non par « le progrès technologique ». Le progrès est amélioré par la politique dans cette version et ensuite cela devient un processus économique.
Sauvons la démocratie
Le système démocratique laisse la parole aux gens et les gens sont de plus en plus soucieux de leur données personnelles. Donc Zuckerberg conclus qu’une mauvaise utilisation politique des data fera descendre les gens dans la rue. Mais pour que les gens aient le pouvoir de dire ce qu’il pense, il faut donc sauvegarder la démocratie.
Avons-nous toujours notre libre arbitre ?
Harari demande si nous arrivons dans un monde où nous sommes totalement influencés, nos prises de décisions ne seront plus issues du libre arbitre car nous serons submergés de recommandation. On ne prendra plus de décision « brute » mais des décisions sur la base de recommandation.
Zuck dit que nous sommes loin d’un monde où l’IA se comporte comme ça et puis le problème est plus politique que « plate-formiste ». De plus, nous vivons dans l’ère de conversation, discutons, nous avons plusieurs sources de recommandation, nous avons toujours le choix avant d’agir. Nous avons pleins d’outils nous sommes justement plus aguerris à la prise de décision.
En aucun cas on va suivre aveuglément une unique recommandation (cela signifie que nous serions dans un régime totalitaire, et donc le problème revient…. À la politique encore une fois). Justement le but de Facebook n’est pas de cloisonner les gens mais qu’ils puissent se poser des questions, de s’informer, et donc de ne pas aller dans les extrêmes.
Facebook veut nous rendre heureux
Pour conclure, je suis agréablement surpris par cette initiative. Quoiqu’il en soit, il est certain qu’une des entreprises qui connait le mieux la psycho-sociologie de l’ensemble des populations sur le globe est Facebook.
La conversation a été intéressante et je soulève ce point : Facebook a pour objectif premier de rendre les gens plus heureux.
Comment vont-ils procéder ? Est-ce que cela va passer par un revenu universel ? Est-ce que cela va être un produit ou un service d’assurance santé ? J’avais émis cette hypothèse d’un « hôpital Google » que j’avais énuméré dans ce billet.
Entrepreneur, blogger, marketer, écrivain, les anglos-saxons disent que je suis un « slasher ». Je suis aussi un geek compulsif qui se soigne grâce à sa dose de Twitter et Youtube matin et soir.
Défi terminé. En mai je m’étais donné un objectif de lire 12 livres. C’est avec plaisir que je peux affirmer avoir lu 15 livres ce mois-ci. Je vais expliquer pourquoi je suis allé plus vite que prévu, comment j’ai procédé et ce que j’en tire à titre personnel.
À la toute fin de l’article tu pourras consulter la liste des livres.
Lu de plus en plus vite
Il y a plusieurs raisons à ma vitesse de progression. D’une part, j’ai été malin, même si j’ai mélangé les styles de livres, je me suis concentré sur des livres de lecture rapide. Ainsi, en cumulant et combinant plusieurs méthodes je me suis conçu une « technique » personnelle qui me permet de lire vite et de retenir les informations essentielles.
D’autre part, j’ai gagné en efficacité en écoutant des livres. J’avais déjà expérimenté l’écoute des livres avec Homo Deus et Sapiens. Avec un peu de recul je m’aperçois que l’écoute des livres c’est ce qui me demande le minimum d’effort pour une certaine rapidité (pour autant que je puisse prendre des notes).
Après calcul, j’ai écouté 10 livres, très souvent à vélo et c’est vrai que parfois je me rangeais sur le bas-côté d’urgence pour sortir mon téléphone et écrire les idées qui m’ont le plus percuté. Souvent, j’ai mis pause et je répétais la dernière phrase entendue, par exemple : « Apprendre passe absolument par 3 paramètres : motivation, connaissance, répétition. Apprendre passe absolument par 3 paramètres : motivation, connaissance, répétition ».
Retenir les idées principales d’un livre
Pour moi, la technique la plus importante de la lecture rapide c’est la méthode Feynman. Lorsque nous lisons une nouvelle information, une nouvelle connaissance il faut absolument qu’elle passe par le langage, par l’explication.
En effet, notre cerveau est capable d’engranger des tonnes d’informations mais il est vite submergé et ne retiendra que très peu d’entre-elle. Pour créer de nouvelles routes cérébrales il est nécessaire de ressortir l’idée que nous avons dans notre cerveau et la transposer à l’oral.
Lorsque je parle de langage je parle d’explication. Car une information logée dans notre cerveau peut nous faire miroiter que nous sachons, mais au moment de l’explication nous devons structurer nos pensées.
Ma fille a 3 ans, lorsque je lui pose une question elle répond « je ne sais pas ». En lui laissant le temps à la réflexion, elle essaie de poser des mots pour expliquer. Et c’est ainsi qu’elle se rend compte qu’elle sait. La répétition permet de savoir les mots plus rapidement qu’il faut pour expliquer.
Rappelle-toi j’avais dit que notre cerveau comprend tout mais il a besoin de temps pour apprendre. Si nous n’avons pas les idées assez claires pour expliquer un concept c’est que nous ne le savons pas assez. Ainsi on prend « conscience » que nous sommes en train d’intégrer réellement une nouvelle information, une nouvelle connaissance.
Mémoire à court terme à la mémoire à long terme
Toutes nouvelles connaissances nous suggèrent des nouvelles questions et ainsi nous faisons le tour d’un concept et nous allons rechercher des informations complémentaires. Lorsque nous lisons un livre nous devons avoir une relation avec ce livre.
Notre cerveau traite les informations entrantes très rapidement. J’utilise cette rapidité pour survoler les informations que je connais déjà. En allant vite notre cerveau se plaît car en le ralentissant comme revenir plusieurs fois sur la même phrase que nous le fatiguons. Ainsi, il faut aller vite pour aller chercher l’information pertinente, celle dont je ne connais pas pour ensuite arrêter de lire et réfléchir sur ce thème. Enfin, je reprends la lecture et je comprends ainsi mieux la position de l’auteur ou je trouve des informations complémentaires sur ce thème.
La lecture (ou l’écoute) a une autre dimension dans cette manière de lire. En effet, je ne suis plus passif à enchaîner des lignes de lecture mais actif à la pêche à l’information croustillante. Une fois ferrée, j’arrête de lire et je me demande ce que je sais ou j’essaie de trouver une explication. En reprenant la lecture j’ai un feedback immédiat sur mes pensées.
La répétition est la quintessence de l’apprentissage
Avoir la possibilité de pouvoir apprendre un concept à quelqu’un d’autre est la forme la plus simple et la plus efficace de savoir que l’on sait. La relecture est extrêmement intéressante. Notre vision donne un sens aux informations que nous lisons, beaucoup plus que nous le pensons. Ainsi j’ai relu 3 livres et par exemple le livre Libérer votre cerveau de Idriss Aberkane (je l’avais lu il y a bientôt 3 ans déjà). En effet, j’ai pu entrevoir des phrases comme la « gourmandise intellectuelle » lu dernièrement dans Apprendre ! Les talents du cerveau, le défi des machines de M. Dehaene.
Superintelligence (lu en 2018-2019 et que j’ai encore une fois lâché l’affaire… décidément)
Je ne compte pas les blogs et les magazines.
Qu’est-ce que j’en tire personnellement
Lire autant fatigue mentalement. Tout d’abord il est vrai que mon rythme a pas mal changé. Tout d’abord je me rends compte que mon sommeil a été plus long. Après constatation sur mon tracker de sommeil, en effet j’ai dormi beaucoup plus. Pratiquement 20% de plus. J’ai donc laissé tomber la méditation matinale et mes MOOC.
Evolution de la durée de sommeil de avril à mai
La qualité de mon sommeil a été améliorée par la même occasion.
Evolution de la qualité de sommeil du mois d’avril à mai
Quelle est la suite à venir ? Eh ben je ne pense pas lire autant pour le mois de juin même si j’ai déjà lu pratiquement une dizaine de livres. Maintenant que je connais ma « performance » j’ai besoin de trouver mon équilibre. En effet, j’ai commencé par un sprint où je me suis fatigué mentalement. D’ailleurs je le rappelle, il n’est pas nécessaire d’engranger une grande quantité d’information, tout se joue dans l’intégration et la mémorisation à long terme des concepts lus qui est important. Par conséquent, je ne dois pas omettre qu’il existe d’autres formes d’apprentissage.
Finalement, les MOOC, la méditation, l’écriture aussi sont des formes intellectuelles qui permettent d’apprendre, de se questionner, et de structurer ses pensées.
Entrepreneur, blogger, marketer, écrivain, les anglos-saxons disent que je suis un « slasher ». Je suis aussi un geek compulsif qui se soigne grâce à sa dose de Twitter et Youtube matin et soir.
Ce mois de mai est particulier en termes de
lecture car j’accumule plusieurs livres en même temps.
J’ai enfin terminé le livre de Nick Bostrom, je l’avais commencé en fin d’année 2018. Je me suis arrêté et j’ai repris plusieurs fois. Mais la complexité du livre a fait que j’ai mis beaucoup plus de temps à le lire que n’importe quel autre ouvrage. Je vais parler du livre à ma manière avec les infos les plus concrètes (et que j’ai retenues), mais sache que le bouquin est compliqué, plus d’une fois j’ai senti mon cerveau vouloir partir par tous les orifices de ma tête tellement il en avait marre de ne pas comprendre les concepts exposés !
Une petite fable sur la superintelligence en préambule
Cette fable résume fidèlement son ouvrage. En résumé, c’est l’histoire de petits moineaux qui en ont marre de leur vie. La vie est dure et ils s’en plaignent. L’un d’eux propose une solution, adoptons un hibou ! Il est plus fort que nous et il pourra surveiller le chat du voisin et fabriquer nos nids. L’idée est bonne et approuvée par tout le reste du groupe sauf par le vieux ronchon. Le vieux ronchon dit « nous allons droit à notre perte. Nous devons apprendre à apprivoiser le hibou avant d’en ramener un ici ». Oui mais cela semble encore plus compliqué qu’aller chercher un œuf de hibou de l’amener ici, dit le leader. Une fois le petit hibou naitra on pourra l’élever et on verra à ce moment-là.
Le vieux moineau ronchon proteste que ce
n’est pas la meilleure façon, mais les moineaux sont déjà tous partis en quête
d’un oeuf. Deux ou trois moineaux restaient au nid. Ensemble, ils ont commencé
à essayer de déterminer comment apprivoiser ou domestiquer les hiboux. Ils se
sont vite rendu compte que le vieux avait raison : c’était un défi extrêmement
difficile, surtout en l’absence d’un hibou sur lequel s’entraîner !
Néanmoins, ils ont agi comme ils pouvaient, craignant constamment que le
troupeau ne revienne avec un œuf de chouette avant de trouver une solution.
Ce qui est beau dans cette fable, c’est qu’elle n’a pas de fin ! Elle se termine comme ça et l’auteur dédicace son livre au moineau ronchon ! Je vois une belle métaphore avec une IA superintelligente, nous faisons tout pour la trouver mais nous n’avons pas moyen de s’entraîner à l’apprivoiser avant !
En page 16, le contexte est posé
Comment augmenter notre intelligence face à l’intelligence artificielle ?
Certains chercheurs sont obsédés par la
course à l’intelligence. Certains pensent que l’IA va devenir plus intelligente
que nous (superintelligente) alors ils se lancent dans une course effrénée pour
augmenter l’intelligence de l’homme. En s’augmentant on gagne du temps sur la
prochaine IA surperintelligente.
Figure 1
Les interfaces cerveau-machine (ICM)
Mais augmenter les capacités de notre cerveau n’est pas vraiment possible car il sait traiter beaucoup d’information cependant c’est l’usage qu’il en fait qui est important. Nous pouvons lire 18 livres en 1 jour, notre cerveau arrivera à encaisser les informations mais sera-t-il la « digérer » pour en faire usage par la suite, pas vraiment. Alors il est important de pouvoir augmenter notre QI mais il n’est pas possible d’augmenter les capacités de notre cerveau. Certain bandeau ou implant pourrait augmenter notre « bande passante » et ainsi augmenter le traitement de l’information.
En augmentant l’efficacité du traitement de l’information nous pourrons agréger de l’information mais aussi la diffuser en l’intégrant dans d’autre processus. Cela sera possible uniquement lorsque nous aurons une connaissance poussée de notre cerveau.
Devenir superintelligent par sélection génomique
Nick Bostrom en est convaincu, on arrivera à
une superintelligence (SI), et essayer d’améliorer notre cerveau par les ICM n’est
pas envisageable. En effet, il y a de gros progrès mais il semble mineur par
rapport au résultat que nous voulons atteindre.
Le temps nous manquera
Améliorer notre cerveau, par sélection génomique, l’eugénisme pourrait augmenter l’intelligence par sélection embryonnaire, mais il y a tout de même un facteur temps à prendre en compte. Pour lui, le temps nous manquera, même si nous procédions de la sorte, l’IA arrivera à un tel niveau avant même que les deuxièmes voire troisièmes génération d’humain au cerveau augmentée soit plus intelligent que l’IA (il parle d’une échelle à 2050 – ce qui explique « figure 1 » plus-haut).
Cependant, il admet qu’avec plus de gens intelligent la société évoluera beaucoup plus rapidement et dans un avenir meilleur. Pour autant, même s’il y a une probabilité non nulle que l’inverse peut se produire aussi, trop de personne intelligente dans une société peut mener à sa perte. Cela donne une idée de scénario antagoniste à Idiocraty !
Nick Bostrom est persuadé, nous nous dirigeons vers une SI. Cependant nous ne savons pas quand, elle arrivera vite, tellement vite qu’au moment où le point de singularité sera franchi, les évènements vont s’enchaîner très rapidement. Soit mener la perte de l’espèce humaine, soit un esclavagisme passif, soit elle nous aidera à régler nos problèmes.
Mes points de divergences
En page 169, l’auteur nous parle d’apocalypse. Il faut partir du constat (oui il nous laisse plus le choix à partir de maintenant) qu’une IA générale est possible (ce qui est toujours dur à concevoir pour moi).
Nick Bostrom parle de mutinerie de l’IA. Personnellement, c’est de l’anthropomorphisme à plein tube, alors que quelques paragraphes avant il disait qu’il ne faut pas faire d’anthropomorphisme !
En effet, la mutinerie suggère que l’IA a autant d’ego qu’un humain et autant de perfidie. Même si elle est capable de nous tromper comment pourrait-elle subvenir à ses besoins ? Elle prend le contrôle du monde et nous mourons tous… C’est grossier comme argument.
Les humains comme les chevaux
Singleton
Pour étayer sa thèse, l’auteur parle de singleton. Bon je te sors la définition wikipédia mais cela ne va pas trop nous aider :
« En génie logiciel, le singleton est un patron de conception dont l’objectif est de restreindre l’instanciation d’une classe à un seul objet. Il est utilisé lorsqu’on a besoin exactement d’un objet pour coordonner des opérations dans un système. «
wikipédia
En d’autres termes, un singleton peut être une société gérée par une IA générale. Elle s’occuperai de la production des services, de tout ce que les humains auraient besoin.
Un nouvel ordre mondial
Je reprends une partie de son texte : « Parmi ses pouvoirs figurent la capacité d’empêcher toute menace (interne ou externe) à sa propre existence et à sa suprématie, et la capacité d’exercer un contrôle effectif sur les principales caractéristiques de son domaine (y compris la fiscalité et la répartition territoriale) »
Un système simple mais compliqué
Il y a une partie (celle que je préfère) où l’IA est vu comme un outil pour nous aider et dans un certain nombre d’année on peut imaginer que le singleton nous aide dans la politique. Il pourrait contenir en son sein une énorme variété d’agents (IA) indépendants poursuivant chacun des objectifs différents. En quelques sortes des ministres mais cette fois, le service n’est pas représenté par un humain mais une IA ultra qualifiée de son ministère, comme dans un État démocratique libéral. Cependant, je cite « Les objectifs et les actions du singleton pourraient être décidés par ses habitants ou leurs représentants élus. » Du coup je perds le fil encore une fois, si les ministres sont des agents, alors les représentants élus, sont aussi des IA… ?
Un singleton, une superintelligence conspirationniste
Et la dernière partie (que je n’adhère pas), le singleton est une superintelligence, donc elle est aussi capable d’exécuter des tâches sans que l’Homme puisse s’en apercevoir.
En tout cas, il fait le florilège d’un singleton méchant, neutre, et bon. Sans pour autant, écrire 10 pages pour mentionner qu’il est très difficile pour nous, humain, de définir correctement ces 3 notions.
Pour conclure, comme une superintelligence peut aussi agir d’une manière invisible nous pouvons affirmer qu’une probabilité non nulle que nous vivons déjà dans un singleton. Et nous faisons la course à des agents préhistoriques, où l’IA joue déjà avec nous tel un chat avec une souris au bord de l’agonie.
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