Ma vision de l’école (partie 2)

Parce que l’école ne nous apprend pas la vie

Oui mon titre est une conclusion et alors ? Pour reprendre la suite de mon premier article sur le même sujet, je me suis dis :

Lorsque un adulte pose une question à un enfant “que voudrais-tu faire plus tard ?” aucun enfant ne répond “être heureux” car nous partons du constat que c’est une chose essentielle et acquise. Pourtant l’école fait-elle tout en son pouvoir pour le bonheur des enfants ?

Pour être heureux, il y a 8 disciplines (selon le Dr Roger Walsh) :

  • Faire de l’exercice
  • Tenir un équilibre nutritionnel
  • Consacrer du temps dans la nature
  • Donner du temps pour les autres
  • Avoir du relationnel
  • Des récréations
  • Faire de la relaxation et gérer son stress
  • Et avoir un engagement religieux ou spirituel

Évidemment que l’école ne favorise aucun de ces concepts car l’école forme des futurs adultes à gagner leur vie plutôt que de se créer une vie.

L’éducation lean

L’idée du mouvement lean c’est de se fonder avant tout sur les résultats pour avancer. Le cerveau humain fonctionne par prédiction. Nous croyons toujours savoir car nous avons la capacité de supposer, si nous avons juste à notre supposition alors nous renforçons un acquis. Si notre prédiction est fausse, alors nous nous questionnons et cela favorise notre curiosité de vouloir se tester soi-même. C’est exactement comme ça que fonctionne un enfant.

Au lieu par exemple d’attendre la fin de ses études pour savoir ce qu’on veut faire, au lieu de s’orienter vers telle ou telle école selon sa communication, réfléchissons autrement.

Il faut avoir une approche orientée résultats. Ainsi agir, faire des tests. Un enfant lorsqu’il commence à marcher, il est naturellement dans l’action immédiate. C’est ce comportement qui donne toute la consistance de cette citation « il n’y a pas à réfléchir, il y a à savoir« . Réfléchir est une action statique, savoir est une action de déplacement.

Un autre exemple, imaginez que ton enfant te dise qu’il veut faire journaliste, plutôt que de lui faire lire des brochures ou l’emmener à des forums, ne serait-il pas plus pertinent de l’accompagner dans la rédaction de son tout premier article ? Puis de l’aider à se créer ses propres challenges (un article par jour pendant une semaine, un mois, un an ?).

Quand on passe à l’action, en général on comprend très vite si l’on a envie de continuer ou pas.

Et on doit ensuite prendre une décision :

  • on adore ça et on continue, on pousse les choses encore plus loin, on se spécialise, on se renseigne, on rencontre d’autres gens qui font la même chose ;
  • ou bien on a détesté l’expérience et on passe à un autre test.

Le métier, le domaine qui te conviens, c’est celui où les missions du quotidien sont celles que tu as choisi, pas celles qu’on t’impose, comme à l’école. C’est également un point très important dans le bonheur. Le résultat est l’objectif, le chemin est le but et non pas l’inverse.

L’école des risques

C’est pour cela qu’il ne faut pas hésiter à se lever, prendre son sac et quitter un cours pour aller faire autre chose. C’est pour cela qu’il ne faut pas hésiter à sécher les cours en premier lieu. Je parle en connaissance de cause. A 17 ans en classe de terminal à force d’entendre mes camarades dirent “l’école c’est nul je préfère travailler”. Alors je suis allé dans une agence intérim et j’ai demandé à travailler dans le premier poste disponible. Je n’avais jamais travaillé, j’avais sur mon CV, seulement deux stages.

C’est ainsi que j’ai revêtu  pour la première fois de ma vie un bleu de travail et plié des pièces métalliques avec une presse hydraulique. Je travaillais de 4h00 à 13h00, se lever à 3h00 du matin. Je partais dans la nuit en scooter pour finir ma journée en sentant l’huile de moteur et les produits chimiques. J’ai commencé à regretter mes heures de cours dans un environnement propre ! Mais au moins ça m’a motivé pour passer mon BAC.

Montessori ou l’école de la vie

Ouvre les yeux, les plus grandes success stories du 21e siècle sont celles de ceux qui ont quitté l’école. Je ne te dis pas que ça va être facile. Au contraire, l’école en tant que système a ses défenseurs et ses gardes. Affirmer une nouvelle vision des choses s’est s’exposer à des risques. Alors à toi de voir, entre risquer de passer à côté de ta vie ou risquer de déplaire à un prof et par extension à un système qui a fait son temps.

Chacun est maître de son existence, au final, il n’y aura qu’une seule personne à en payer les conséquences.

Trouver des mentors

Avec internet, on peut rencontrer les meilleurs professeurs de la planète dans n’importe quel domaine. Les MOOCs en sont la preuve par excellence. Pour 25€ on peut assister à un cours d’une dizaine d’heures sur un métier, fait par un expert de son domaine. Je parlais de cette révolution déjà l’année dernière. En plus maintenant, on sait avant à quoi s’attendre puisqu’on a les commentaires des autres élèves. J’apprends également beaucoup de chose grâce à Youtube.

A nous de trouver nos propres mentors et d’avancer.

Build your own future.

Et la prochaine étape pour toi sera l’école ou l’unschooling ?

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